En utilisant la pyrolyse, qui est une combustion sans oxygène, il est possible de garder tous les nutriments du fumier de vache et de le transformer en engrais écologique solide, rapporte le site Phys.org.
Une élévation de la température autour de 50-70°C est engendrée par l'activité des micro-organismes responsables de la fermentation aérobie. Elle est essentielle pour permettre la destruction des agents pathogènes et des graines d'adventices, c'est-à-dire une bonne hygiénisation du fumier de cheval.
Ces ingrédients sont: Le fumier de toute espèce animale, la matière verte, la terre vivante, la cendre et de l'eau. Ces ingrédients s'additionnent suivant des proportions et des objectifs bien définis : Le fumier, source d'azote, occupe le 1/3 du contenu du récipient choisi pour la fabrication de l'engrais liquide.
Les légumes qui n'apprécient pas le fumier : les oignons, l'ail, les échalotes, le cresson, l'endive, les fèves, la mâche, les navets, les radis et les carottes.
Disposez l'amas de fumier sur des branchages pour évacuer les jus et recouvrez de paille. Vous obtiendrez alors un compost très riche que vous utiliserez toute l'année, en fumure, en paillis ou pour enrichir les trous de plantation des arbustes, des courges, des tomates ou des autres légumes gourmands.
Le fumier déshydraté a de plus l'avantage de pouvoir être employé à tout moment et pour de nombreuses plantes potagères : pommes de terre, tomates, salades, petits fruits…
Le fumier est utilisé depuis les débuts de l'agriculture comme fertilisant, du fait de sa richesse en azote et autres nutriments facilitant la croissance des végétaux. C'est un amendement de valeur et un engrais à faible concentration (comparé aux engrais chimiques).
Le fumier de lapin est une excellente source d'azote, de phosphore et de potassium, des éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes. Plus sec il est plus facile à manipuler et contribue à améliorer la structure du sol en augmentant sa capacité de rétention d'eau.
Le fumier de mouton ou de chèvre est sec et chaud, comme le fumier de cheval. Riche en potasse et en éléments fertilisants végétaux, il est à utiliser au potager après la culture des légumes-fruits gourmands. Pour vous en servir, vous devez attendre qu'il soit très décomposé.
Au printemps, vous pouvez aussi épandre du fumier dans le potager avant de procéder au semis et aux plantations. Pour cela, il est importé de prendre du fumier bien composté, mais qui ne soit pas brûlé. Déposez-le alors en fine couche sur le sol.
Remplissez un seau de 10 litres d'eau. Ce peut être de l'eau du robinet, ou de l'eau de pluie pour un engrais encore plus économe et écologique. Ajoutez 1 kilo d'orties coupées en petits morceaux. Laissez ensuite macérer pour une durée de 2 à 3 semaines, en remuant tous les 3 jours environ, avec un bâton par exemple.
Déposez trois poignées de compost mûr au centre, puis refermez la toile en un baluchon. Immergez le tout dans 25 l d'eau propre. Laissez tremper pendant 5 à 8 jours, idéalement en brassant l'eau avec un bâton tous les jours, pour oxygéner le liquide. L'employer : sans diluer, arrosez-en le pied des cultures.
Utiliser l'ortie pour fabriquer de l'engrais
Pour créer du purin d'ortie, versez 10 litres d'eau dans un récipient et ajoutez 1 kg d'orties fraîches. Couvrez et laissez reposer dans un récipient pendant 10 jours environ, en remuant la composition un jour sur deux.
L'urine au compost accélère la décomposition des matières organiques. A forte dose cependant, l'urine est toxique pour les vers de terre, les vers de compost et les autres organismes vivants du sol. Pensez donc à utiliser l'urine avec parcimonie ou à la diluer à raison de 250 ml d'urine pour un litre d'eau à minima.
Les rats sont donc attirés par le compost car ils peuvent vivre en sécurité, se nourrir et élever leurs petits, donc se multiplier. Avoir un rat dans son compost n'est pas nécessairement une mauvaise chose : il l'aère et le mélange avec les galeries qu'il creuse dedans, et accélère ainsi le processus de décomposition.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
Il permet surtout d'améliorer la qualité du sol. Posé au pied des rosiers, le fumier va encourager la floraison, et nous permettre ainsi d'avoir de très belles roses.
Préparez votre sol en le bêchant et faites un trou d'environ 50 cm en tous sens. Mettez au fond de ce trou, soit du sang séché, soit de la corne broyée, soit du fumier décomposé ou du compost. Recouvrez de 5 cm de terre afin que les racines ne soient pas en contact direct.
Les fumiers de bovins, de cheval, de porc possèdent environ 5 à 6 % d'azote, 1 % de phosphore et 5 à 7 % de potasse. Le fumier de mouton est un peu plus riche avec respectivement 8 %, 1 % et 7 %. Le fumier de lapin est très riche en azote (24 %) et en phosphore (5 %), mais seulement 0,5 % de potasse.
Les haricots verts ont besoin d'un apport équilibré en nutriments, notamment en azote, en phosphore et en potassium. Les engrais organiques, tels que le compost ou le fumier bien décomposé, sont recommandés pour fournir ces éléments essentiels.
Les engrais contenant de l'azote ammoniacal sont sensibles aux pertes par volatilisation, particulièrement les lisiers. Ce phénomène est d'autant plus marqué par temps sec et chaud. L'enfouissement rapide après l'apport est un moyen très efficace pour limiter ces pertes.
Si vous ne possédez pas de chevaux ou que vous ne connaissez personne pour vous en procurer gratuitement (club équestre, particulier...), vous pouvez éventuellement en trouver en lisant les petites annonces (donné ou vendu). Sinon, il est possible d'acheter des sacs de fumier déjà composté en jardinerie.
Ses vertus
Grâce à sa richesse en éléments nutritifs tels que l'azote, le phosphore et le potassium, le fumier de cheval contribue à favoriser la croissance saine des plantes et à augmenter la fertilité du sol, ce qui en fait un excellent amendement pour un jardin florissant.
Le lisier est un mélange de déjections d'animaux d'élevage et d'eau dans lequel domine l'élément liquide. Il peut aussi contenir des résidus de litière en faible quantité. Le fumier est lui essentiellement solide, constitué de déjections et de litière en grande quantité.