La seule condition est de les transporter avec respect, dignité et décence selon l'article 16-1-1 du Code Civil. Que vous vous déplaciez par voie routière, ferroviaire, maritime ou aérienne, vous pouvez circuler librement avec l'urne cinéraire. Vous pouvez même utiliser les services postaux pour son envoi.
Par voie aérienne ou ferroviaire le transport ou l'envoi est possible, sous réserve que l'urne cinéraire soit déposée à l'aéroport ou à la gare par la personne ayant qualité pour pouvoir aux funérailles ou accompagné par un opérateur funéraire. Aucun document officiel ou autorisation en mairie n'est nécessaire.
Oui, les urnes funéraires peuvent être transportées dans vos bagages à main ou dans vos bagages enregistrés, selon votre franchise bagages. Veuillez noter que si vous disposez d'un type de billet Superlight, vous pouvez uniquement emporter un petit sac (40 x 30 x 15 cm) ou acheter un bagage à main.
La famille peut se charger du transport de l'urne funéraire jusqu'au lieu d'inhumation ou de dispersion. Certaines entreprises de pompes funèbres proposent également un service de transport pour l'urne. Cependant, la loi n'oblige pas à y recourir et ces services sont souvent facturés chers.
La demande d'autorisation de dispersion des cendres au sein du jardin du souvenir est en outre formulée par le biais d'un opérateur funéraire habilité, agissant sur la demande de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles.
Le dispersement des cendres en mer est édicté par la loi du 2 janvier 1986 et l'article L. 2213-23 du Code général des collectivités territoriales. « Il est possible de disperser les cendres en mer, sous réserve d'être au moins à 300 mètres du rivage.
Cela pour éviter qu'elle ne soit ramenée sur la rive par les courants et les marées ou par les filets d'un chalutier. Les cendres ne peuvent en aucun cas être répandues dans un cours d'eau ou une voie d'eau praticable pouvant être alors, à ce titre, assimilable à une voie publique (rivière, fleuve, torrent).
Ainsi, s'il est impossible désormais de garder l'urne chez soi, comme un élément de mobilier (sauf pour ceux qui ont pu le faire avant l'intervention de la loi du 19 décembre 2008), il demeure possible de l'inhumer dans une propriété privée dans des conditions peu ou prou similaires à celles des cercueils.
Disperser les cendres en pleine nature nécessite une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt. Il faudra alors s'assurer que les cendres ne se répandent pas sur une voie ou un lieu publics. En mer, la dispersion est autorisée à plus de 300 m des côtes.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
L'urne est autorisé en bagage à main. Le contenu de l'urne doit être visible aux rayons X.
Le transport d'une urne funéraire doit faire l'objet d'une autorisation des autorités consulaires françaises. Les proches doivent ensuite présenter une preuve du lieu de destination : titre de concession, autorisation d'inhumer ou de disperser de la mairie du lieu de réception de l'urne.
Comment disposer les urnes dans une concession ? Sur une concession, on peut enterrer plusieurs urnes les unes à côté des autres en les espaçant d'au moins 30cm. On peut également les superposer comme le propose la minitombe.
Toutefois, il faut prendre en compte le poids du défunt. Une urne de 2,5 l peut contenir les cendres d'une personne de 75 kg, mais il faudra un modèle de 3 l pour une personne pesant 90 kg. Enfin, l'urne funéraire est remise à la personne ayant organisé les obsèques une fois la crémation faite.
La législation funéraire recommande une contenance minimale de 3 litres afin de faire face aux grandes corpulences de plus de 90 kg. Certains crématoriums ou prestataire funéraire imposent aux familles des urnes de 3 litres. Hors, cet abus est tout à fait illégal si la corpulence du défunt de le nécessite pas.
En ce qui a trait à la disposition des cendres d'un proche, lorsqu'elles sont dans une urne, on peut les conserver à la maison, inhumer l'urne dans un cimetière ou la laisser dans un columbarium.
Cela peut prendre du temps mais il faut faire une demande d'exhumation auprès de la mairie du cimetière. A ce moment là, il faudra fournir votre pièce d'identité, l'acte de décès de votre mari, une demande pour l'exhumation de l'urne signée, et le livret de famille.
C'est le maire qui désigne la case destinée au défunt, donnant ainsi à la famille droit de jouissance et d'usage sur cet espace. Les tarifs des columbarium varient : de 400 à 600 euros pour une période de 15 ans, de 600 à 800 euros pour le double, soit 30 ans.
Dans tous les cas, les proches peuvent venir se recueillir sur un lieu de repos clairement identifié. Ils peuvent y déposer des vases ou jardinières et tout autre objet du souvenir (plaques, bronzes, emblèmes, photos en céramique...) reflétant la personnalité et les goûts du défunt.
Au terme de la crémation, les restes mortels du défunt (c'est-à-dire les os du défunt) sont réduits afin d'obtenir les cendres funéraires qui seront ensuite placées dans une urne funéraire. Une plaque d'identité indiquant les nom, prénoms, date de naissance et de décès du défunt est placée sur l'urne funéraire.
Il s'adresse à toutes les personnes de bonne volonté. Dans la mesure où il ne s'agit pas d'un sacrement, les enfants peuvent recevoir les cendres : ce geste peut les aider de façon concrète à entrer dans la démarche de conversion à laquelle est invitée l'Église dans son ensemble.
Nous l'avons souvent répété dans nos articles (ici ou là), depuis 2008 et la loi façonnée par le sénateur Sueur, il est interdit de conserver les cendres d'un proche chez soi… en théorie car dans la pratique, les choses ne sont pas aussi tranchées ni supervisées.
La loi funéraire française, considérant que le respect du au corps de la personne défunte se poursuit après la mort interdit la dispersion des cendres. Il n'est donc légalement pas possible de donner une partie des cendres à une personne en particulier.
L'évacuation du cercueil carbonisé s'effectue également par soufflerie (observations personnelles au crématorium de Valenton). La pureté des « cendres » humaines autrement dit intègres et de couleur blanche sont en effet valorisées. La crémation est considérée réussie.
Dans le cas d'une exhumation, le corps doit avoir été inhumé au minimum 5 ans. Une fois l'autorisation accordée, l'ouverture d'un caveau funéraire doit être effectuée par une personne habilitée de l'entreprise funéraire.