Le ramassage des blessés et leur transport en brancard vers une ambulance ou, pour les longues distances, vers un hélicoptère spécialement équipé sont en effet les étapes les plus dangereuses pour le blessé. Les membres fracturés doivent être préalablement immobilisés dans des attelles gonflables.
Transporter une victime consciente
Passez votre autre bras autour de sa taille et aidez-la à se déplacer. Accroupissez-vous, dos à la victime et mettez ses bras autour de vos épaules et ses jambes autour de votre bassin. Soutenez ses jambes avec vos bras (en dessous de ses genoux). Levez-vous et transportez-la.
Si la victime est inconsciente, il va vous falloir beaucoup de force pour la soulever et vous relever. Pour ce faire, faites-la rouler sur le ventre. Agenouillez-vous au-dessus de sa tête et posez les deux bras sous ses aisselles.
La circulation.
Ralentir et allumer ses feux de détresse. Se garer après l'accident si possible. Mettre son gilet puis mettre en sécurité tous ses passagers derrière la barrière de sécurité. Signaler ou faire signaler avec prudence l'accident (agiter un chiffon, mettre un triangle, lampe la nuit.
Poser des questions et donner des ordres simples (ouvrir les yeux, lui demander de serrer votre main, …) est le premier geste de premiers secours permettant d'évaluer la conscience de la victime. Si la victime ne répond pas à vos demandes, elle a très certainement perdu connaissance et se trouve en état d'inconscience.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
En cas de fracture ouverte ou de fractures multiples, contacter les secours le plus rapidement possible et ne pas bouger la victime. Si l'os est visible, le protéger avec des compresses stériles ou un linge propre pour réduire le risque d'infection.
Pour délimiter la zone accidentée, il vous faut placer des triangles de présignalisation en amont et en aval de l'accident, à au moins 30 mètres du véhicule accidenté. En dernier lieu, il faut déplacer les personnes déjà descendues du véhicule derrière la glissière de sécurité.
Dans le cadre de l'accident de la voie publique, le dommage correspond aux blessures de la victime établies par des certificats médicaux, des comptes-rendus opératoires… D'une faute. D'un lien de causalité entre la faute et le préjudice.
Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Avant de soulever une charge lourde, prenez correctement vos appuis et recherchez l'équilibre. Écartez les jambes! Mettez-vous toujours en face de la charge à soulever afin d'éviter les torsions de la colonne. Soulevez la charge avec les genoux en pliant les jambes afin de garder la colonne vertébrale droite.
Avec un brancard scoop on peut transporter un patient en immobilisant au maximum sa colonne vertébrale. Cela n'exclue pas que le port du collier cervical est obligatoire si nécessaire (voir ci-dessous). Le matelas coquilles ou matelas vacuum est constitué d'une double couverture de maté- riel souple.
Demander à tous les usagers du chemin de laisser la priorité à l'ambulance. Prévenir la famille du blessé. Appeler rapidement le transporteur aérien. Préciser le lieu de l'accident (longitude et latitude) et s'assurer qu'il y a suffisamment d'espace pour une civière dans l'appareil.
S'il est vrai que bouger un blessé peut endommager sa moelle épinière et entraîner une paralysie définitive ou même son décès, il existe des situations ou, si l'on agit pas très rapidement avant l'arrivée des secours, le décès de la victime sera inévitable.
allongée sur le dos en position strictement horizontale dans tous les autres cas si la victime répond et n'a pas perdu connaissance ; la position allongée permet de prévenir les détresses et d'éviter les complications, ▪ sur le côté en position latérale de sécurité (PLS) pour une personne qui ne répond pas (perte de ...
identifier, sans s'exposer soi-même, les risques persistants qui mena- cent la victime et les autres personnes exposées ; • supprimer ces risques ou les limiter avant toute intervention ; • dégager d'urgence la victime de la zone (de manière exceptionnelle, exemple : risque d'incendie) ; • baliser la zone.
La douleur subaiguë est principalement causée par le manque de mouvement qui était nécessaire pour aider l'os à guérir. L'inactivité a pu raidir les tissus mous autour de la blessure et affaiblir les muscles.
Couvrez le blessé : un blessé en état de choc a toujours froid ; Demandez aux badauds de vous aider... ou de s'éloigner. Si le blessé saigne abondamment : essayez d'arrêter l'hémorragie en comprimant la plaie avec un gros pansement (serviette par exemple)
En premier lieu il faut toujours assurer sa propre sécurité : mettez un gilet jaune réfléchissant, descendez par la droite du véhicule, placez l'ensemble de vos passagers derrière la glissière de sécurité, si elle existe, ou le plus loin possible de la chaussée, allumez les feux de détresse.
stationner son véhicule après l'accident afin de ne pas créer de gêne pour la circulation. baliser les lieux en plaçant 2 triangles rétro-réfléchissants sur la chaussée au moins à 30 mètres de l'accident en agglomération (et 100 m sur une route nationale) pour alerter les autres usagers.
Le sauveteur secouriste du travail (SST) est un salarié de l'entreprise. Son rôle est de porter les premiers secours à toute victime d'un accident du travail, mais aussi d'être acteur de la prévention des risques professionnels dans son entreprise. Pour cela, il doit être régulièrement formé.