Vous pouvez choisir d'aménager votre fin de carrière grâce à la retraite progressive. Ce dispositif vous permet, 2 ans avant votre âge légal, de percevoir une partie de votre retraite tout en exerçant une activité à temps partiel.
La retraite progressive est un dispositif qui vous permet, en fin de carrière, de réduire votre activité professionnelle. Vous touchez le salaire correspondant à votre activité à temps partiel et une partie de vos retraite (de base et complémentaire). Pendant cette période, vous continuez de cotiser à la retraite.
Pour faire partie de cette partie de la population qui part à la retraite avant 58 ans, vous devez avoir validé 5 trimestres de travail avant la fin de l'année civile de vos 16 ans. Petite exception pour ceux qui sont nés à la fin de l'année (d'octobre à décembre), il ne vous sera demandé que 4 trimestres.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Si vous êtes né un autre jour que le 1er jour d'un mois, vous pouvez demander à partir à la retraite dès le 1er jour du mois qui suit le jour de votre 62e anniversaire. Exemple : Vous êtes né le 10 octobre 1961, vous aurez 62 ans le 10 octobre 2023. Vous pouvez demander votre retraite dès le 1er novembre 2023.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Qui serait concerné par un éventuel relèvement de la retraite à 1000€? Seules les personnes ayant une carrière complète, c'est-à-dire entre 167 et 173 trimestres selon l'année de naissance , pourraient prétendre à une retraite à 1000€.
Selon le barème réglementaire du versement pour la retraite, le prix d'un trimestre pour l'option de rachat au titre du taux seul sera de 3 973 €. Le prix de 3 trimestres sera de 11 919 € (3 X 3 973 €).
Rentabilité de l'opération de rachat de trimestres
Le retour sur investissement est alors rapide, car le fait d'obtenir, grâce aux trimestres rachetés, une retraite à taux plein dans le régime de base va doper votre pension complémentaire (la décote prévue, qui peut excéder 20%, sera aussi annulée).
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
En rachetant 12 trimestres, vous pouvez partir avec le taux plein dès 62 ans. Vous pouvez aussi ne racheter que quelques trimestres, qui ne vous permettront pas de partir avec le taux plein, mais diminueront votre décote. En revanche, le rachat ne vous autorise pas à partir avant l'âge légal de 62 ans.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Vous pouvez bénéficier de votre retraite dès l'âge légal sans décote -(minoration définitive du montant de la retraite) si vous enregistrez le nombre de trimestres exigé. En revanche, un départ à 62 ans avec un nombre de trimestres insuffisant entraine une décote.
Un salarié qui travaille à 80 % verra sa rémunération diminuer de 20 % eu égard à celle d'un salarié à temps plein à qualification égale. Un salarié qui travaille à 50 % aura 50 % de salaire en moins qu'un salarié qui travaille à temps plein.
Vous aurez donc une pension Agirc-Arrco plus faible. Ainsi, si vous travaillez à temps partiel pendant 15 ans, en supposant un salaire et des taux de cotisations constants, vous obtiendrez deux fois moins de points pendant 15 ans, ce qui conduit au global à un impact de 17 % sur votre pension complémentaire totale.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.
Un avantage fiscal important est quand même associé aux rachats de trimestres puisqu'ils sont entièrement déductibles des revenus bruts imposables l'année du rachat. Cet avantage sera donc d'autant plus intéressant que votre taux marginal d'imposition est élevé.
Montant minimum vieillesse 2022 et versement de l'aide
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
Il est possible de percevoir un minimum de retraite sans n'avoir jamais travaillé. Les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir l'Aspa (anciennement le minimum vieillesse) à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations, mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
En règle générale, les arrêts maladie de moins de 60 jours consécutifs n'ont aucun impact sur le calcul de votre pension de retraite. Ce, même si vous cessez de cotiser pour votre retraite pendant cette période.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Minimum contributif : le plafond mensuel des retraites personnelles révisé Le relèvement du Smic au 1er mai 2022 entraîne une révision à la même date du plafond des retraites personnelles, il est porté à 1 273,76 € par mois, soit une augmentation de 32,88 €.