Ainsi, pour trouver la vérité, nous sommes confrontés au défi de dépasser notre subjectivité - c'est-à-dire non seulement les croyances, les préjugés, les opinions qui constituent notre personnalité, mais aussi le sensible tel qu'il nous apparaît, car il peut être source d'illusions.
La vérité est l'adéquation entre un jugement et la réalité dont il rend compte. S'intéresser aux notions contraires de la vérité permet de montrer d'autres significations. Ainsi, si la vérité s'oppose au faux, comme ce qui ne correspond pas à ce qui est, elle s'oppose aussi au mensonge ou bien à l'inauthenticité.
Nous avons le devoir de chercher la vérité, car il en va de notre dignité d'homme. Toutefois, ce devoir doit être adapté à la nature de la vérité qui, aussi utile soit-elle, peut s'avérer nuisible et destructrice si elle n'est pas maniée avec précaution.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
La vérité est une valeur illusoire qui atténue nos angoisses
Nous recherchons la vérité à travers la science, la politique, l'art et bien d'autres domaines, car elle est un moyen d'accroître notre puissance vitale et de développer notre potentiel de création.
Husserl remet en question l'idée de vérité et de connaissance immuable, et ne présuppose aucune théorie quand à la nature de la connaissance. Comme chez Nietzsche, la démarche de Husserl rejette la métaphysique et la philosophie comme vision du monde.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Le vrai s'oppose à l'erreur et à l'illusion. Il est une connaissance que l'on reconnaît comme étant juste et conforme à son objet. C'est un accord entre l'expérience et le langage. La proposition énoncée « il fait beau » est vraie uniquement et seulement si cela se vérifie dans la réalité et s'il fait réellement beau.
Sincère, qui dit la vérité.
Éviter le contact visuel est souvent perçu comme une preuve de malhonnêteté. Le contact est en effet un moyen très efficace de témoigner de votre sincérité. Vous pourrez également forger une connexion plus intime avec l'autre simplement en le regardant dans les yeux. N'en faites pas trop non plus.
L'absolu, c'est la relation. Et la vérité absolue, c'est cette vérité de la relation qui nous échappe toujours, que nous pouvons du moins rechercher et servir. 74S'il en est ainsi, la vérité absolue sera reconnaissance de toute vérité, où qu'elle se donne.
La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Ainsi pour Platon, le Vrai constitue, avec le Beau et le Bien, une valeur absolue.
Véritable = qui est conforme à la réalité ; qui est réellement ce qu'on dit qu'il est, qui n'est pas imité. Cuir véritable. Vrai = conforme à la réalité.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
Le mensonge est immoral, et nous sommes faits pour être vertueux, et non heureux. Si la vérité, étant propre à l'homme, doit être préférée au bonheur, selon Kant, il s'agit à la fois de la quête de la vérité au sens logique, et de la quête de la vérité au sens moral.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.