Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
Ayez comme objectif la résolution de la situation, et non l'autodéfense. Concentrez-vous sur la situation plutôt que sur vos propres sentiments et reconnaissez que l'autre personne a un problème non pas avec vous, mais avec la situation elle-même.
Un peu d'entraînement
Pour apprendre à vous affirmer, commencez par avoir des discussions seule, face à votre miroir. Imaginez une scène qui vous stresse, et osez dire ce que vous pensez en imaginant que la personne est en face de vous. Au départ, cela semble un peu étrange mais ensuite, on s'y fait !
La meilleure façon de ne pas se mettre les pieds dans les plats, c'est d'engager la conversation en parlant tout simplement de soi. Attaquer directement l'autre risquerait d'entraîner la fin de l'échange avant même que celui-ci ne commence. Soyons quand même un peu avisés.
Une des raisons qui vous empêchent d'aller lui parler est la peur que votre assurance en prenne un coup. Ne vous en faites pas. Vous ne devez pas penser que votre assurance ne repose que sur l'opinion d'une seule personne. Une grande partie de celle-ci devrait venir de ce que vous ressentez à propos de vous-même.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
REPLAY - Garder ses émotions à l'intérieur est une souffrance psychologique, qui devient, à terme, une souffrance physique. Il ne faut plus prendre sur soi. Quand on est énervé, on essaie de ne pas sortir la rage qui nous obsède et qui nous dévore, d'où l'expression prendre sur soi, rester calme.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Vivre pour soi, c'est prendre des décisions et agir pour son bien-être et épanouissement. Il n'y a rien d'égoïste à vouloir vivre pour soi. Quand on se sent épanoui personnellement, on est bien avec les autres. Vivre pour soi ne veut pas dire ne pas laisser de la place aux autres.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler et évitez de porter des jugements.
Il peut être très difficile de se défendre si vous êtes habitué à laisser les autres faire ou à faire tout votre possible pour plaire à tout le monde. Lorsque vous vous rabaissez pour vous adapter à quelqu'un d'autre, il est beaucoup plus facile d'en sortir diminué.
La prétérition (substantif féminin), du latin praeteritio (« action de passer sous silence »), du supin praeteritum, aussi appelée paralipse, est une figure de style qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler.
Nous sommes également susceptibles de perdre nos moyens par manque de confiance en soi. De nombreuses études ont démontré le rôle de l'estime de soi dans la qualité des performances, que ce soit en examen, en entretien, en sport.