La métonymie est une figure de style par laquelle on remplace un mot, par exemple « l'épée », par un autre mot avec lequel il a un lien logique, comme « le fer ». Ainsi, on peut dire : ces guerriers ont croisé le fer !
La métonymie exprime, par exemple : le contenu par son contenant. Exemple : Boire une bonne bouteille (la bouteille <=> le vin contenu dans la bouteille).
La métonymie est une figure de style de substitution. On remplace un terme par un autre. Quant à la synecdoque, c'est une forme de métonymie qui donne, à un mot ou une expression, un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
Le mot métonymie désigne une figure de style. Celle-ci consiste à utiliser un mot à la place d'un autre, à condition qu'il y ait un lien logique entre ces deux mots. Il existe plusieurs types de métonymies. Par exemple, quand on dit boire un verre , ce qu'on boit, c'est ce qui est dans le verre, pas l'objet.
Une hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme d'une phrase (par exemple : « endeuillé ») à un terme différent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillée » associé à « maison » à la place de « famille » dans l'exemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillée »).
La Synecdoque comprend deux objets sous le nom d'un seul, ou énonce un objet au lieu d'un autre qui, se trouvant avec celui-là dans le rapport du tout à la partie, ou de la partie au tout, y tient une intime connexion physique ou métaphysique (p. 261-262, il souligne).
On peut donc dire que la synecdoque est une métonymie, mais pas l'inverse. Précisément, la synecdoque permet le remplacement d'un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie).
Définition de synecdoque nom féminin
didactique Figure de rhétorique qui consiste à prendre le plus pour le moins, la partie pour le tout (ex. une voile pour un navire), le singulier pour le pluriel (ex. l'ennemi pour les ennemis)… ou inversement.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
litote. Figure de style par laquelle on désigne le tout par la partie, le contenu par le contenant, etc. Exemple : "Boire un verre", pour désigner le liquide contenu dans ce verre.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
La périphrase est la figure de style dans laquelle on dit en plusieurs mots ce que l'on pourrait dire en peu de mots. Généralement, on remplace le mot par un groupe de mots qui le définit de façon imagée.
La comparaison établit un lien entre deux éléments à partir d'un point commun et crée ainsi une image. Cette figure de style comprend toujours au moins deux termes (le comparé et le comparant). Le rapprochement entre ces deux termes s'effectue grâce à un terme comparatif (ou outil de comparaison).
L'effet de l'anadiplose
L'anadiplose, qui est une figure de style de répétition, permet à l'auteur de fixer l'attention du lecteur sur un mot en particulier. Elle permet de donner de l'emphase à un discours. L'anadiplose est aussi un procédé d'oralisation : elle permet à l'auteur de rendre plus réelle une conversation.
Une anacoluthe est une figure de construction qui consiste en une rupture de la cohésion syntaxique de la phrase. L'auteur prend alors des libertés avec les règles de syntaxe habituelles. Cette rupture a pour conséquence un effet de surprise.
Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s'opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L'effet du chiasme s'appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d'antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés.
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
La synecdoque est une figure de style qui consiste à utiliser un mot pour un autre. Il s'agit d'une variété de métonymie qui permet d'élargir ou restreindre le sens d'un mot.
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement.