Tant qu'une femme a ses règles, le fibrome peut continuer à grossir mais il ne dégénère jamais en cancer. Comme les fibromes sont hormonodépendants et ont besoin des hormones oestrogéniques pour se développer, ils cessent de grossir après la ménopause et commencent à régresser spontanément, petit à petit.
Le fibrome (parfois appelé fibromyome) est une tumeur bénigne très fréquente (il concerne environ 1 femme sur 3 en âge de procréer en Europe) qui touche le muscle de l'utérus. Il n'évolue pas en cancer, mais peut entraîner des symptômes et être gênant (saignements importants...).
Comme toutes les tumeurs, le fibrome utérin peut faire peur, laissant notamment craindre le redoutable cancer de l'utérus, une maladie particulièrement grave. Heureusement, c'est en réalité une pathologie bénigne, tout à fait dépourvue de potentiel malin.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Est-ce une maladie ? Pas vraiment, dans la mesure où la majorité des fibromes ne produisent aucun symptôme. Il devient maladie quand il se manifeste, par des saignements abondants, des douleurs, des crampes, etc. Ce qui est tout de même le cas de près d'une femme sur dix de 30 à 55 ans en France !
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
L'ablation du fibrome est justifiée en cas de douleurs pelviennes ou si par sa taille il provoque des signes de compression d'organes voisins.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
"Il peut y avoir de très gros fibromes, au delà de dix centimètres. Ils prennent énormément de place dans l'abdomen et de poids. Ils sont souvent palpables à l'examen clinique.
les aliments gras, surtout ceux contenant des acides gras saturés (viande, fromages, beurre…) et trans (produits transformés par les industriels) car les graisses en excès favorisent la formation d'œstrogènes.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ». Dans le cas de fibromes plus volumineux, on peut observer une augmentation du volume de l'abdomen ou des douleurs dorsales.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Les traitements chirurgicaux
Cette opération peut être réalisée par voie abdominale (laparotomie), par voie vaginale (hystéroscopie) ou par cœlioscopie : La myomectomie par voie abdominale nécessite une incision dans l'abdomen et une ou plusieurs incisions dans l'utérus pour retirer le ou les fibromes.
Le principe : le fibrome est "brûlé" grâce à des ultrasons appliqués à travers la peau et guidés par IRM. La patiente est allongée à plat ventre dans un appareil d'IRM doté d'une sonde à ultrasons. L'intervention dure entre 1 et 5 heures, selon la taille et le nombre de fibromes utérins traités.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
des règles plus abondantes ou plus longues qu'à l'accoutumée ; des pertes vaginales nauséabondes ; des douleurs du vagin (en particulier pendant les rapports sexuels), du bassin ou du bas du dos.
Le fibrome utérin est une tumeur bénigne qui se développe au niveau de la paroi de l'utérus. Bien que souvent asymptomatique, il peut entraîner des douleurs, des règles abondantes et des troubles de la fertilité chez certaines femmes. Heureusement, des traitements existent.