Le stress n'est pas nécessairement négatif. Si la situation stressante est assez brève, le stress peut être positif car il permet de s'adapter à un nouveau contexte. Si vous savez bien gérer votre temps et vos priorités, vous arriverez à rendre le stress source de motivation et d'énergie.
Le « distress », ou stress négatif, que nous appelons aujourd'hui tout simplement « stress », est le stress inadapté : quand nous sommes confrontés trop souvent ou trop longtemps à des événements perçus comme des dangers. Notre énergie se dépense en émotivité au détriment de l'action.
Le stress positif, dit Eustress, est la pression créée naturellement par le corps lorsqu'il s'agit de répondre à de nouveaux stimulus : un nouvel environnement de travail, une tâche qui sort de l'ordinaire ou encore l'arrivée d'un nouveau collègue.
Stress chronique : phase d'épuisement
Le stress devient mauvais (« stress négatif ») lorsqu'il dépasse les capacités d'adaptation de la personne. C'est ce qui arrive lors d'un stress chronique : l'organisme est stimulé pour tenter de maintenir l'homéostasie.
Contrairement à de nombreuses idées reçues, il n'existe ni bon stress, ni mauvais stress. Cet état qui donne lieu à un déséquilibre de la perception entraîne toujours des conséquences sur la santé des personnes. Pour autant, il existe effectivement deux types de stress : le stress aigu et le stress chronique.
Le stress est déclenché par des situations qui représentent un "danger" pour l'individu ou par des stresseurs. Ces situations de stress et/ou stresseurs peuvent s'apparenter par divers contextes en fonctions de l'âge de la personne.
Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en 3 phases (alarme, résistance, épuisement).
La camomille, souvent utilisée sous forme de tisane, peut également être utilisée sous forme d'huile essentiel pour ses propriétés apaisantes aidant à diminuer les tensions et les angoisses.
Le mot stress est une manière de décrire toute situation que nous considérons comme dangereuse pour notre équilibre personnel, difficile à éviter voire insupportable. "C'est le stress !" Une formule employée pour formuler des sensations difficiles à exprimer, à dire, à expliquer.
Ainsi, le stress est une réaction d'adaptation pour maintenir l'équilibre de l'état interne de notre organisme face à des événements qui remettent en cause notre équilibre. Il s'agit donc d'une réponse de notre organisme face à un événement qui le perturbe. En somme, il s'agit d'une réaction “réflexe”.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Lorsqu'il perçoit une menace, l'organisme active instantanément l'hypothalamus, une structure du cerveau limbique qui assure l'homéostasie, c'est-à-dire le maintien à l'équilibre des constantes biologiques (pression artérielle, fréquence cardiaque et respiratoire).
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Il peut être responsable de nombreux symptômes physiques tels qu'une tension musculaire et des crampes, des maux de tête, des douleurs diverses, articulaires, digestives, des troubles du sommeil, des palpitations alors que le rythme de la fréquence cardiaque augmente, des suées sous l'effet de la chaleur corporelle qui ...
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
certains troubles cardio-vasculaires comme les palpitations, l'hypertension artérielle, l'angine de poitrine ou même l'infarctus du myocarde. certaines maladies dermatologiques comme l'eczéma, le psoriasis, la chute des cheveux, ou les démangeaisons. certaines infections à répétition comme l'herpès.
L'anxiété peut aussi être un symptôme d'affections plus importantes, comme une phobie ou un trouble obsessionnel compulsif. Enfin, ce trouble peut être une alerte d'un stress prolongé suite à un événement traumatisant.
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.