Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.
Le Diagnostic and Statistical Manual of Psychiatry (DSM) IV et 5 définit ainsi la psychopathie : un mode de mépris et de transgression des droits d'autrui qui survient depuis l'âge de 15 ans » associé à au moins 3 des manifestations suivantes : incapacité à se conformer aux lois et normes sociales.
Il se perçoit comme le nombril du monde. Il ne voit que lui-même. Il ne prend en compte que ses émotions, ses besoins, son point de vue, en faisant totalement abstraction de ceux des autres. Le psychopathe a souvent une bonne image de lui-même, et donc confiance en lui.
Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion.
Des caractéristiques à surveiller
L'incapacité d'aimer : les personnes atteintes de psychopathie "n'ont pas de liens affectueux avec d'autres personnes", elles ont tendance à considérer seulement leur famille et leurs ami·es comme des "associé·es", qui sont inférieur·es à elles.
Ainsi, en évitant d'être seul avec lui, vous lui ôterez la possibilité de vous blesser. Le meilleur moyen de piéger un pervers narcissique reste donc de lui montrer qu'il n'arrive pas à avoir d'emprise sur vous et que vous ne souhaitez pas entretenir de relation profonde avec lui.
Les psychopathes adorent vous mettre dans un état obsessionnel à leur égard; pour cela, ils vous placent sur un piédestal, vous font très bien l'amour, et commencent ensuite à prendre leurs distances et à pratiquer la "triangulation". Cela se produit quand ils vous présentent quelqu'un d'autre pour vous rendre jaloux.
Cependant, leur comportement et leur personnalité ne sont pas stéréotypés, et les psychopathes peuvent en effet montrer des qualités positives et même être perçus comme gentils dans certaines situations.
Les psychopathes sont connus pour leur refus de reconnaitre leur responsabilité dans les décisions qu'ils prennent ou quant aux conséquences de ces décisions. En fait, ils refusent même de faire le lien entre leurs mauvais comportements et leurs actions (leur constante irresponsabilité).
Psychopathes : regard fixe, tête moins penchée
C'est notamment le cas du regard fixe.
Mais les personnes souffrant de ce trouble ne seraient pas dénuées d'émotions pour autant. Ils seraient même capables de ressentir…de la peur, comme tout le monde. C'est en tout cas ce que suggèrent les résultats d'une nouvelle méta-analyse publiée dans la revue Psychological Bulletin.
Pour la psychologie, le psychopathe est donc un individu dont la personnalité est marquée par l'impulsivité, la froideur affective (on observe une absence de remords ou de considération pour la victime), l'égocentrisme, l'agressivité et le "présentisme" (il veut tout, tout de suite, et ne tolère pas la frustration).
Le mensonge pathologique, le manque d'empathie, l'estime grandiose de soi, l'absence de remords etc.
Les premières victimes de ces sujets sont toujours au sein de la famille. Et l'une des caractéristiques de ces familles, c'est qu'il y en a toujours un qui sera la victime du psychopathe et sera désigné par celui-ci comme "la brebis galeuse".
En général, les personnes présentant des traits psychopathiques ont tendance à ne pas tolérer au mieux l'abandon ou le rejet. Lorsqu'ils en font l'expérience, une série d'attitudes et de comportements liés à la manipulation, à l'agressivité et à l'égoïsme peuvent se révéler.
Ce genre de personnes présentent peu de réactions cérébrales face à des images de peur, de douleur et de souffrance (sous l'activation de l'amygdale, chargée du processus et du stockage des réactions émotionnelles).
Les deux peuvent s'engager dans des comportements criminels ou dangereux sans ressentir d'empathie, cependant, les sociopathes peuvent prendre conscience du mal causé et ressentir de la culpabilité, ce qui n'est pas le cas chez les psychopathes.
De façon générale, les traits psychopathiques incluent une capacité limitée à ressentir la peur et l'anxiété, une insensibilité aux autres, une absence d'empathie, une irresponsabilité, un manque de remords et de culpabilité, une facilité à nuire aux autres, à les exploiter, les manipuler et à adopter un comportement ...
D'après Sal Raichbach, plusieurs recherches ont démontré que certaines personnes qui présentent des traits psychopathiques ont tendance à dormir pendant quelques heures d'un sommeil très profond, sans trop se retourner dans leur lit la nuit.
Ils ne savent pas pleurer
Lorsque les psychopathes pleurent, Glass dit qu'ils s'essuient souvent en dessous de chaque œil, un après l'autre. "Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
Les personnes psychopathes ne sont pas dénuées d'empathie, conclut Keysers. Simplement, il semble que pour la plupart d'entre nous, l'empathie soit un mode par défaut. Si nous voyons quelqu'un souffrir, notre première réaction est de nous sentir mal, voire de souffrir à notre tour.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Ce qu'un manipulateur déteste le plus
Détail révélateur : nombreuses sont les victimes à se plaindre d'être interdites de rire auprès de lui ! De même, leurs amitiés, leurs loisirs et même certains détails de leur apparence physique dérangent le manipulateur narcissique.
L'une des techniques les plus utilisées est de déformer la réalité. Cela peut arriver, par exemple, lors d'une discussion avec le partenaire. La stratégie «gaslighting» est utilisée pour déstabiliser et faire douter l'autre personne et lui faire croire qu'elle vit dans une réalité imaginaire.