A ce jour, le délai de prescription applicable aux salaires est de 3 ans. Mais s'il s'agit de contester une sanction qui n'a pas d'effet sur le salaire, ni sur la rupture du contrat de travail, la prescription est désormais de 2 ans.
Il vous est conseillé d'y recourir par écrit, en courrier recommandé AR. Ainsi vous pourrez établir une preuve de la réception par l'employeur. Pour être efficace et avoir une chance d'aboutir, la demande devra être argumentée. contextualisée.
L'avertissement doit d'abord être contesté auprès de l'employeur. En l'absence de résultat, le salarié pourra saisir le Conseil de Prud'hommes qui pourra confirmer ou annuler l'avertissement. Le Conseil de prud'hommes prend sa décision au regard des éléments de preuve fournis par l'employeur et le salarié.
Le salarié peut contester celle-ci et envoyer une lettre de contestation à son employeur. Il peut également saisir le Conseil des prud'hommes et se faire représenter par un avocat spécialisé en droit du travail pour contester la sanction définitive prise à son égard.
Madame/Monsieur, J'ai pris acte de votre décision de me sanctionner d'un (sanction disciplinaire prise à votre encontre) que vous m'avez communiquée le (date). Par la présente, je vous informe que je m'oppose à cette sanction. Votre décision a été prise au motif que (évoquer les faits qui vous sont reprochés).
? Prenez connaissance des informations sur le salarié (son ancienneté, son poste de travail, ses qualifications, sa situation, ses relations dans l'entreprise, ses difficultés, les possibles conflits qu'il peut avoir au sein de l'entreprise...). Prenez également note des faits que pourrait lui reprocher l'employeur.
Il est possible pour le salarié de refuser une sanction, auprès de l'employeur tout d'abord, et si nécessaire en saisissant le Conseil de prud'hommes par la suite. De son côté, l'employeur doit respecter la procédure disciplinaire qui varie selon la sanction retenue à l'encontre du salarié.
La sanction disciplinaire peut aussi entraîner le licenciement du salarié. Le licenciement peut être prononcé pour faute grave, donc sans préavis ni indemnités pour le salarié, ou pour faute lourde, avec en plus des conséquences du licenciement pour faute grave, le non versement des congés payés dus au salarié.
Modèle de lettre de contestation
Fait à (Ville), le (Date). Je me permets de vous contacter à propos de la verbalisation qui m'a été infligé(e) le (date). En ce jour, je me suis fait(e) verbaliser pour (mettre le motif qui entraîne la contestation : stationnement interdit / amende bus, métro, SCNF).
Le salarié convoqué à un entretien préalable à son licenciement a le droit d'être assisté. S'il n'y a pas de représentant du personnel élu dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister par un salarié de l'entreprise ou par un conseiller extérieur, appelé conseiller du salarié.
En cas de litige avec l'employeur, le salarié peut envisager plusieurs voies de recours : le recours amiable et le recours judiciaire devant le Conseil de Prud'hommes. Au moment de la phase amiable, préalable nécessaire à la procédure aux Prud'hommes, la lettre de mise en demeure joue un rôle essentiel.
Non-respect des règles de discipline fixées par le règlement intérieur ou par note de service. Refus de se conformer à un ordre de l'employeur. Non-respect de l'obligation de discrétion et de loyauté
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Le licenciement disciplinaire (motif personnel) est la sanction disciplinaire la plus catégorique qui peut être prise à l'encontre d'un salarié. Il existe trois grands types de licenciement disciplinaire, pour faute sérieuse , pour faute grave et pour faute lourde.
1er Cas : Contester les faits
Par lettre recommandée du [date] vous m'avez demandé de bien vouloir m'expliquer au sujet d'une altercation avec Monsieur [Nom] et moi-même qui aurait eu lieu le [date] en présence de Madame [Chef], chef de service (ou reprendre les termes exacts utilisés par l'employeur).
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
La réponse de l'employeur à la contestation d'avertissement se réduit à deux options : soit il annule la sanction ; soit il confirme l'avertissement disciplinaire.
D'une part l'employeur ne peut exercer son pouvoir que dans le respect des droits reconnus par la loi et la jurisprudence aux salariés et dans le respect des obligations qui s'imposent à lui. D'autre part, les droits et libertés du salarié trouvent leur limite dans la sanction disciplinaire de l'employeur.
Face à un éventuel licenciement pour faute grave, le salarié doit consacrer tout son temps et toute son énergie à se préparer pour se défendre de l'accusation de faute grave, lors de l'entretien préalable au licenciement. Il doit choisir la personne qui l'assistera pendant l'entretien.
L'employeur peut licencier le salarié pour : Inaptitude d'origine non professionnelle, c'est-à-dire à la suite d'un arrêt maladie ordinaire. Inaptitude d'origine professionnelle, c'est-à-dire lorsqu'elle est liée à un accident de travail ou une maladie professionnelle.
Il faut, classiquement, retenir trois types de fautes à classer selon leur degré de gravité: la faute simple. la faute lourde. la faute grave.
Au vu des circonstances, j'avoue ne pas vraiment comprendre [précisez : ce que l'on me reproche, cette décision, la tournure des faits…]. Dans ce cadre, je vous saurais gré de bien vouloir m'apporter les explications adéquates afin de m'informer de la situation.