Iel , c'est un pronom personnel utilisé pour parler d'une personne, quel que soit son genre. Ce pronom est utilisé depuis quelques années pour être plus inclusif et inclusive quand on parle d'une personne qui ne se définit ni comme une fille (elle) ni comme un garçon (il).
"Je mange au restaurant avec iel ce soir", par exemple. Mais ce n'est pas son seul usage: ce nouveau pronom peut également être employé au pluriel pour désigner un groupe d'hommes et de femmes, ou dans le cas où on ferait référence à une personne dont on ignore le genre.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
FRANCOPRESSE – Le pronom «iel» est intégré au dictionnaire Le Robert depuis novembre 2021. Ce pronom neutre de la troisième personne du singulier continue toutefois de susciter de nombreuses questions.
Certaines personnes non binaires préfèrent qu'on les désigne par un pronom autre que « il » ou « elle » — un néopronom. « Iel » est le néopronom le plus couramment utilisé en français, mais il en existe plusieurs autres comme « ul », « ol » et « ille ».
Le néologisme xénogenre vient du grec xeno (l'autre). Les xénogenrés (ou xenogenders en anglais) sont donc des individus qui s'identifient à un « autre » genre : animal, végétal, objet inanimé ou même « humeur », précisent les réalisateurs du documentaire.
En voici d'autres : ael, ille, ielle, im, em. De plus, une personne agenre ou non binaire pourrait très bien utiliser des pronoms binaires (il/elle), ou bien une combinaison de pronoms et néopronoms (elle/ielle/iel).
Mais il est tout aussi idéologique de refuser de donner à « iel » une entrée, comme le fait le Larousse ! Le Robert a toujours cherché à être proche des mots qui font l'actualité, alors que le Larousse se montre plus conservateur. Ce sont des choix éditoriaux et commerciaux.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ .
"Iel", pronom personnel à mi-chemin du masculin "il" et du féminin "elle", est défini dans Le Robert en ligne depuis novembre. L'éditeur a annoncé l'avoir fait entrer dans son édition 2023 du Petit Robert. Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles".
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
«Chacun a bien compris que valider le pronom 'iel', c'est valider l'écriture inclusive, parce qu'il faudra qu'on nous explique s'il faut dire: 'iel est beau' ou: 'iel est belle'.
– iel est le pronom “non-binaire” le plus courant, il est utilisé par certaines personnes non-binaires et peut également servir pour parler d'une personne dont on ne connaît pas le genre.
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.
"Iel", c'est-à-dire la contraction des mots “il” et “elle”, a pour vocation de désigner une personne dont on ignore le genre, ou bien qui ne souhaite pas se voir attribuer un genre qui soit masculin ou féminin. En somme, son objectif est de proposer une troisième voie, en proposant un pronom neutre.
Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
« Au masculin par exemple ça donnera iel est beau, au féminin, iel est belle » Avec quand même une dernière version dans le cas où la personne refuse le moindre genre. Dès lors il faut dire « iel est belleau ».
Iel, iels, mais aussi ielle et ielles : « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne, quel que soit son genre ».
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
En cause, la récente inscription du pronom neutre « iel » – contraction neutre de « il » et « elle », notamment utilisée pour désigner les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans un genre, féminin ou masculin, ou dans aucun des deux – dans la version en ligne du dictionnaire Le Robert.
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".
Inclusif : « Iel est très beauxe. Je travaille avec iel. » = « Elli es muy guapi. Trabajo con elli. » / « Ellex es muy guapex.
C - Cisgenre
Cette catégorie comprend les personnes qui avaient indiqué que leur sexe assigné à la naissance était identique à leur genre actuel.
Qu'est ce que signifie « LGBTQIA+ » ? Par L, on entend « Lesbiennes », par G « Gays », par B « Bisexuel·le·s », par T « Trans », par Q « Queers », par I « Intersexué·e·s », par A « Asexuel·le·s » ou « Aromantique·s » et le + inclut les nombreux autres termes désignant les genres et les sexualités.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.