Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
A la différence de la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut prendre en charge les grossesses pathologiques : grossesse multiple, diabète gestationnel, hypertension artérielle, menace d'accouchement prématuré, etc.
Les sages-femmes peuvent « prescrire les médicaments dont la liste est fixée par l'autorité administrative, et, le cas échéant, après la mise sur le marché d'un nouveau médicament nécessaire à l'exercice de leur profession » (article. L. 4151-4 du Code de la santé publique).
L'article L. 631-1 du Code de l'Education prévoit que des candidats, justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes, peuvent être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Le DE (diplôme d'État) de sage femme est obligatoire pour exercer. Le DE s'obtient après la validation des enseignements, des stages, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) et la soutenance d'un mémoire en fin de 5ème année d'études de maïeutique (science de l'accouchement).
Le salaire mensuel brut d'une sage-femme à l'hôpital est d'environ 1 980€ en début de carrière et de 3 820 € en fin de carrière.
Le corps des sages-femmes des hôpitaux constitue un corps de statut médical de catégorie A au sein de la fonction publique hospitalière. – Grade II : 9 échelons (un 10ème échelon sera institué au 1er janvier 2020). – ainsi qu'un nouveau statut d'emploi fonctionnel : coordonnateur en maïeutique.
La forme féminine doctoresse, désignant une femme docteur en médecine, est vieillie. Au féminin, on rencontre aussi une docteur. On peut dire une femme docteur, comme une femme médecin.
“Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier. Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”.
Consultation gynécologique de la femme en bonne santé
La sage-femme réalise un examen clinique et procède à des dépistages (frottis du col, examen des seins…).
Contraception, vaccination, consultations gynécologiques de prévention et, depuis la promulgation de la loi de modernisation de notre système de santé, pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse : ces activités font partie intégrante de leurs missions.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
Dans le cadre de ses compétences, la sage-femme peut réaliser des échographies. Elle adresse les femmes aux médecins en cas de situation pathologique et peut ainsi participer à la surveillance de la grossesse.
En dehors du dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans, la mammographie est un examen prescrit par le professionnel de santé, que ce soit votre médecin traitant, un gynécologue ou une sage-femme, dans le cadre d'un dépistage individuel plus précis ou après la découverte d'une anomalie pendant ...
Le gynécologue obstétricien référent assurera les examens de seconde intention (réalisation et prescription comme la demande d'IRM) et de troisième intention. Il décidera de l'intérêt de la chirurgie également. Le rôle de la sage-femme ne s'arrêtera pas à cette orientation.
Seuls les médecins, les médecins vétérinaires et les dentistes peuvent porter sans restriction le titre de docteur(e) ou une abréviation de ce titre (Dr/Dre). Les autres professionnels doivent se conformer aux règles suivantes selon le cas qui les concernent.
REM. Le féminin docteure est surtout en usage au Québec. En France, la forme docteur est aussi utilisée comme appellation de genre féminin. Le féminin doctoresse est vieilli.
Un simple « Bonjour ! » peut être suffisant, mais si c'est un adulte mieux vaut dire « Bonjour, madame ! » ou « Bonjour, monsieur ! ». À un docteur ou à un dentiste, il faudra dire : « Bonjour, docteur ! », à un avocat ou à un notaire : « Bonjour, maître ! ».
Que vous soyez enceinte ou non, vous pouvez consulter une sage-femme. Si vous êtes en bonne santé, elle peut vous accompagner pour votre suivi gynécologique et votre contraception, pendant toute votre grossesse et après votre accouchement. Elle peut vous prescrire les examens et les médicaments dont vous avez besoin.
Ses qualités : une Sage-femme doit être rigoureuse, réactive et attentive. Avoir une bonne résistance psychologique et physique peut s'avérer nécessaire pour exercer ce métier. Par ailleurs, une Sage-femme doit faire preuve de psychologie, de douceur et de disponibilité.
Pour aider un enfant à venir au monde, il/elle suit la grossesse, pratique les échographies, établit les diagnostics, prescrit analyses et examens. Son rôle de soutien psychologique auprès des futures mères est essentiel.
Tandis que les sages femmes de secteur 2 ou 3 pratiquent des dépassements d'honoraires qui ne sont jamais remboursés par la CPAM. Dans tous les cas, vous aurez un reste à charge à payer appelé ticket modérateur. Ce ticket peut toutefois être remboursé par votre mutuelle santé.
Bac S plus que recommandé
Pour devenir sage-femme, il faut obtenir le diplôme d'État de sage-femme, qui se prépare en 4 ans dans une école de sages-femmes rattachée à un CHU, après une licence LAS (licence accès santé) ou PASS (parcours d'accès spécifique santé). Pour ces deux parcours, les étudiants sont sélectionnés sur leurs résultats.