ne … rien (négation de quelque chose) – Tu veux quelque chose ? – Non, je ne veux rien.
Avec les temps de verbe simples, ne (ou n') se place devant le verbe et pas se place après le verbe : Il ne neigera pas demain.
La négation s'exprime généralement avec les mots non ou ne suivis d'un mot comme pas, jamais, rien ou personne. La particule ne s'élide en n' devant une voyelle ou un h muet.
L'adverbe de négation pas se place généralement après le verbe lorsque celui-ci est conjugué à un temps simple; il s'insère entre l'auxiliaire (avoir ou être) et le participe passé lorsque le verbe est conjugué à un temps composé; et il se place devant le verbe lorsque celui-ci est à l'infinitif. Vous ne mentirez pas.
Pour faire la négation de deux éléments ou plus , on utilise « ne…ni… ni ». À la place de « Je n'aime pas le pain et le fromage » on dira : » Je n'aime ni le pain ni le fromage. » ? Notez que les articles partitifs et indifinis disparaissent souvent lors de cette négation.
« Ni » et « n'y » ne s'écrivent pas de la même manière, se prononcent de la même façon, mais n'ont rien en commun. « Ni » qui s'écrit en un seul mot est une conjonction de coordination tandis que « n'y » qui s'écrit en deux mots est la forme composée de la négation « ne » et du pronom « y ».
Ni est le contraire de et. On s'en sert dans des phrases négatives pour joindre des adjectifs, des noms, ou des verbes.
Après les verbes douter, nier, contester, disconvenir, désespérer, employés négativement ou interrogativement, le verbe de la proposition subordonnée prend en général la négation ne. Si ces verbes sont employés dans une proposition affirmative, le second verbe s'emploie sans négation.
Il s'utilise après des verbes exprimant crainte, empêchement, doute ; dans des subordonnées introduites par avant que, à moins que, de peur que, peu s'en faut que ; ou encore après autre / autrement que, ou un comparatif : Je crains qu'il ne vienne (= « j'ai peur qu'il vienne », et non pas : « qu'il ne vienne pas »)
Si le verbe est au passé et que le sens soit négatif, on emploie toujours la négation ne. Exemple : Depuis que je ne l'ai vu, je n'ai pas entendu parler de lui. Le verbe s'emploie sans négation lorsque le sens est affirmatif.
6/ Adverbes de négation : non, ne (aucun, guère, jamais, rien…). 7/ Adverbes de doute : peut-être, probablement, sans doute, apparemment, vraisemblablement.
A - Négation totale et négation partielle
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne parle pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il parle). La négation partielle porte sur une partie seulement de la phrase.
La négation ne … plus indique une action ou une situation qui s'arrête. Voici un tableau explicatif. L'action continue. L'action s'arrête.
On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l'inégalité de même qu'après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que ».
Dans ce cas, la particule ne n'a pas de valeur négative : elle n'est suivie d'aucune négation. Le ne explétif s'emploie rarement dans la langue parlée, il s'emploie plutôt dans la langue écrite, soutenue.
La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La négation syntaxique. La négation syntaxique consiste à transformer une phrase affirmative en une phrase négative. Elle peut soit utiliser un système de négation à deux éléments (le système corrélatif), soit utiliser un système de négation à un élément.
Contraire : assuré, audacieux, cynique, décidé, désinvolte, dynamique, effronté, entreprenant, fanfaron, fier, hardi, impertinent, impudent, insolent, intrépide, résolu. – Familier : crâneur.
Le vrai contraire de la mort, c'est donc l'amour. C'est l'ultime forme de résistance sur ma terre où il est quasiment impossible de rencontrer le bonheur.
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
Il faut écrire : Le médecin passe dans chaque chambre mais n'y reste pas longtemps. « Ni » est ici suivi d'un verbe, « reste », et l'on trouve après le verbe un terme renforçant la négation, « pas » : ce n'est donc pas « ni » qu'il faut écrire, mais « n'y ».