Les prix des biens immobiliers devraient poursuivre leur baisse en 2024. Au travers de leur baromètre publié ce mardi, le site spécialisé Meilleurs agents anticipe même une baisse de 4% cette année, le double par rapport à 2023.
Cependant, malgré cette stabilisation, certains analystes prévoient une possible hausse des taux pouvant atteindre 5% début 2024. Par conséquent, il sera essentiel pour les futurs emprunteurs de suivre de près ces évolutions pour adapter leur projet immobilier en fonction de ces prévisions.
La messe est dite : « 2024 va être l'année de la baisse des prix de l'immobilier », a annoncé Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l'immobilier lors de sa conférence de presse du 16 janvier, dédiée aux perspectives du secteur en 2024. Et les anticipations ne vont pas ravir les vendeurs.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.
Mars 2024 s'annonce globalement proche des moyennes saisonnières en France, située entre l'anticyclone au sud-ouest et les dépressions au nord d'une part, vers la Sicile d'autre part. Résultat : des températures « de saison » sur notre pays, alternant à peu près équitablement froid et douceur.
Les prix immobiliers devraient continuer de baisser en 2024 en raison de la hausse des taux d'intérêt prévue autour de 4 à 4.5% et d'une offre croissante face à une demande en déclin.
Une crise immobilière en France se produit lorsque le marché immobilier connaît une période de déséquilibre, caractérisée par une baisse significative des prix des biens immobiliers, une demande en déclin et des facteurs économiques négatifs qui impactent le secteur immobilier du pays.
Un investissement au coût très élevé
L' acquisition nécessite souvent de s'endetter pour un certain nombre d'années. Plus le montant de votre crédit est élevé ou plus son remboursement est sur une courte échéance, et plus cela amputera votre budget au quotidien et vos loisirs. Cela pourrait affecter votre train de vie.
Un scénario de décrue des taux presque certain
Elle devrait ramener progressivement son principal taux de refinancement à 2.0 % en 2026, sachant que d'ici là, la baisse sera lente dans un premier temps (3.4 % en 2024, après 3.8 % en 2023).
Le nombre de ventes de logements anciens baisse nettement à 955 000 ventes sur douze mois à fin août 2023 (soit -17% sur un an), et les prix se sont infléchis et s'inscrivent en légère baisse. L'inflation a légèrement reflué mais reste élevée : 4% en septembre 2023.
L'année 2024 s'annonce comme une période stratégique pour tout projet d'investissement locatif. Malgré un contexte économique marqué par une légère hausse des taux d'intérêt et une inflation persistante, le marché immobilier continue de présenter des opportunités séduisantes pour les investisseurs avisés.
Conseils pour les Vendeurs en 2024
Estimation précise : Une bonne estimation, adaptée aux réalités du marché actuel, est cruciale pour attirer les bons acheteurs. Stratégies de négociation : Soyez prêt à négocier en tenant compte des nouvelles dynamiques du marché.
Les économistes de la Deutsche Bank pensent que cette fin se profilera en 2024 : les marchés immobiliers ne vont certes pas s'effondrer, mais connaître un creux qui verra les prix de l'immobilier chuter d'environ 5 % pendant une période limitée (environ trois ans).
Taux du marché observés par Pretto, mis à jour le 15 mars 2024. Pour le troisième mois consécutif, les taux immobiliers connaissent une baisse. Désormais, même les crédits sur 25 ans passent sous la barre symbolique des 4 %.
En effet, acheter sa résidence principale n'est pas avantageux pour tous les ménages. Si vous devez investir l'intégralité de votre épargne pour l'achat d'un logement, mieux vaut rester locataire et continuer à économiser pour vous constituer un meilleur apport.
Acheter vous permet de rembourser progressivement votre crédit, et si vous avez la capacité de mettre un apport c'est encore mieux, cela réduit la durée et/ou votre mensualité pour qu'elle soit le plus proche d'un loyer (ce qui vous permet de déménager pour louer en cas de besoin, plutôt pratique !)
Pour votre premier investissement immobilier, choisissez le T1 ou le T2. Lorsque vous avez trouvé la résidence idéale, avec un bon emplacement, vous pouvez investir dans un T1 ou un T2 pour votre premier investissement locatif. Ce type de bien immobilier va en effet attirer le plus grand nombre de locataires.
"L'effet combiné de la perte de pouvoir d'achat des Français et de la remontée brutale des taux de crédits immobiliers a généré cette contraction du marché. Moins d'acheteurs potentiels pour un même bien, cela renverse le rapport de force sur la valeur du bien", abonde Delphine Herman.
La tendance à la baisse des prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer en 2024, avec une baisse moyenne estimée à 4%.
Les taux immobiliers devraient d'abord se stabiliser et arrêter d'augmenter avant de potentiellement baisser légèrement ensuite. On ne voit pas venir de forte baisse de taux dès début 2024 car la BCE (Banque Centrale Européenne) continue de maintenir son principal taux directeur à un niveau très élevé de 4.50 %.
Le marché de l'immobilier ralentit et la situation ne devrait pas s'améliorer en 2024. En cause, une période économique difficile, marquée par l'inflation, qui a pour conséquence une baisse de pouvoir d'achat des Français, et une hausse des taux d'intérêt des banques, rendant l'accès au crédit plus difficile.
Les scientifiques de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) ont même fait un calcul de probabilité : il y a une chance sur trois que 2024 soit plus chaude que 2023, et 99 % de chances que 2024 se classe parmi les cinq années les plus chaudes de tous les temps.
Le printemps météorologique 2024 serait bien parti pour être humide ; pour autant, l'ensoleillement et les températures moyennes seraient globalement des plus classiques.