Hugo vit dans l'illusion de la présence de sa fille : il est alors incapable de faire son deuil. Il utilise le champ lexical de la souffrance mais également de la révolte et du refus : « je me révoltais » (v. 7), « je n'y croyais pas » (v. 9) ; elle ne pouvait pas m'avoir ainsi quitté » (v.
V. Hugo pleure sa fille Léopoldine, exprime sa douleur personnelle qui est si forte qu'il vient à délirer, à entrer dans un état de démence. Il espère en écrivant pouvoir trouver des réponses à ses questions. Même s'il parait comme « fou », il ne l'est pas mais il sait qu'il peut le devenir.
Le poète peut dépasser ses sentiments personnels et exprimer des sentiments universels . « Quand je parle de moi, je parle de vous ! », confie Hugo dans la préface des Contemplations [exemples personnels]. Il peut alors donner la parole à ceux qui ne l'ont pas ou qui ne savent pas l'utiliser.
Le 9 septembre 1843, Victor Hugo apprend la mort de sa fille et déclare plus tard « On m'apporte de la bière et un journal, Le Siècle. J'ai lu. C'est ainsi que j'ai appris que la moitié de ma vie et de mon cœur était morte ».
La souffrance du deuil et de la solitude
Celle-ci est mise en évidence tout au long du poème, mais plus particulièrement dans la strophe centrale, une strophe pivot pour l'expression des sentiments et de la douleur. Le vers 8 exprime cette souffrance par un rythme spécifique, qui détache l'adjectif « triste ».
Comment Victor Hugo apprend la mort de sa fille ? Au moment de la mort de sa fille et de son gendre, Victor Hugo est en voyage en Espagne avec sa maîtresse Juliette Drouet. Il n'aura donc connaissance de leurs disparitions que quatre jours plus tard… Dans le journal Le Siècle.
Tout au long de sa vie, Victor Hugo a dû affronter de nombreuses épreuves personnelles. Il perd sa maman à l'âge de dix-neuf ans, puis son père cinq ans plus tard. Il verra également quatre de ses enfants décéder; seule sa fille Adèle lui survivra, mais gravement malade.
Hanté par ce "meurtre judiciaire", il va tenter toute sa vie d'infléchir l'opinion en décrivant l'horreur de l'exécution, sa barbarie, en démontrant l'injustice (les vrais coupables sont la misère et l'ignorance) et l'inefficacité du châtiment.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments, notamment par le biais du registre lyrique. Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi : "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants."
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
La souffrance est récurrente, omniprésente : "poignante", "tragédie", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la répétition "tout" qui soulignent l'émotion du condamné. C'est aussi une souffrance physique : "physiquement impossible".
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Dans sa deuxième édition de 1832, Hugo ajoute une préface dans laquelle il met en avant la fonction morale et politique de son roman. L'écrivain y entreprend de passer en revue, pour mieux les dénoncer, tous les arguments des partisans de la peine capitale. - Il émet des propositions contre cette peine de mort.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.