Vider le contenu de la poche dans le récipient sans toucher les bords. Raccrocher soigneusement le sac collecteur sur son support (jamais à terre, toujours plus bas que la vessie du patient que ce soit au lit ou au fauteuil). Vider le bocal ou la cuvette, ou le laisser à l'écart s'il est vidé par l'entourage.
Si vous utilisez une poche à urine ou un set de sondage, videz toujours l'urine de la poche dans les toilettes avant de jeter cette dernière dans la poubelle des ordures ménagères.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Déconnecter la sonde vésicale en désinfectant la jonction (sonde vésicale – collecteur d'urine) avec une compresse imbibée d'antiseptique chloré. Injecter le NaCl par la sonde vésicale en exerçant une légère pression puis aspirer avec la seringue.
➢ De nettoyer la sonde au savon doux en allant de l'orifice urinaire vers l'extérieur, ➢ De rincer à l'eau et de sécher avec un linge propre, ➢ De fixer la sonde de façon à ce qu'elle ne gêne pas vos mouvements.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons. Si la sonde ne peut être débouchée, il faut la remplacer.
Couramment pratiqué en urologie, le lavage vésical se fait en introduisant une sonde dans la vessie par le canal urétral. Le canal de la sonde est alimenté en liquide par une seringue ou une poche de perfusion. Le liquide injecté est ensuite évacué soit également par le canal de la sonde, soit au cours d'une miction.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
Il existe des risques infectieux liés à la présence de cette sonde, il est donc important que vous respectiez certains points. alcoolique ou un lavage des mains avant et après chaque manipulation de la sonde. Faire une toilette intime, 1 fois/jour et systématique- ment après chaque selle (muqueuse, méat et sonde).
Surveillance de l'élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales.) Le changement de sonde est réalisé le plus souvent par les infirmières (92%) et rarement par un médecin.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
Pour les minicollecteurs et les boîtes à aiguilles, les délais réglementaires d'élimination doivent être entendus entre la fermeture définitive de l'emballage et son incinération ou son prétraitement par désinfection.
Vous préféreriez peut-être avoir sur vous un sachet plastique zippé, jetable, pour jeter la poche usagée sans dégager des odeurs ou pour éviter que les effluents ne se versent. Vous pouvez jeter votre poche usagée dans la poubelle de votre chambre d'hôtel ou dans une poubelle publique, selon votre convenance.
La rétention urinaire se définit par une incapacité à vider totalement ou partiellement la vessie. La rétention urinaire signifie que vous êtes incapable de commencer à uriner, ou que vous êtes incapable de vider complètement votre vessie lorsque vous arrivez à commencer à uriner.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Pour gonfler le ballonnet d'une sonde, on utilise de l'eau stérile, car à long terme le NaCl 0,9% cristallise et peut détériorer le plastique . OK. - et l'eau purifiée pour préparation injectable (EPPI).
- La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; - Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).