Quand on souffre d'achats compulsifs, l'important est d'en parler, à son entourage mais aussi à des professionnels, comme des psychologues. Il ne faut pas en avoir honte et se faire aider. »
Autre suggestion : si vous êtes inquiet des finances d'un proche, posez-lui des questions ouvertes. Ça peut avoir l'air banal, mais demandez-lui comment il va! Montrez-lui que vous êtes à l'écoute, que vous voulez son bien. Peut-être que ça débouchera sur le sujet de sa situation difficile.
La solution : lui demander se noter ses dépenses au jour le jour, pour lui faire prendre conscience de ce qu'il achète. Mettre cette somme dépensée en parallèle avec un loisir que vous ne pourrez pas faire ou un vêtement qu'il ne pourra pas s'acheter par exemple.
L'argent : une source de conflits de couple
L'argent peut nuire à votre relation future ; en effet, un couple marié ou en union libre sur quatre (27 %) reconnaît que le stress financier affecte leur relation. Le chiffre est encore plus élevé (41 %) pour les jeunes couples.
Si vous avez l'intention de vous marier, un contrat de mariage est une excellente façon de vous protéger des dettes de votre conjoint et de maintenir l'harmonie dans votre couple, aussi étrange que cela puisse paraître. Un notaire ou un avocat saura vous conseiller.
Définition "dépensière"
adj. Qui dépense beaucoup d'argent.
La première motivation pour être dépensier est la récompense. Faire un achat, même très ou trop onéreux, est alors un moyen de fêter un succès. Cette fièvre acheteuse est une manière de se faire un cadeau à soi-même pour marquer le coup, se récompenser de ses efforts et se faire plaisir.
Les personnes dépensières prouvent leur intense besoin d'être aimées et reconnues par les autres. Elles se disent qu'elles apparaîtront plus belles, plus fortes, plus puissantes grâce à leurs possessions. C'est une manière de réparer une profonde faille narcissique, un manque de confiance en soi."
L'achat compulsif est souvent associé à une difficulté de gestion des émotions comme celle de la colère, la culpabilité, l'anxiété, la frustration, le découragement, un manque de plaisir ou encore un manque non-identifié.
Ces personnes, plutôt jeunes et souvent féminines, connaissent l'enfer des achats compulsifs qui prennent le contrôle de leur vie et peuvent grever leur budget jusqu'à l'endettement.
Il y a une différence importante entre l'achat compulsif pathologique et l'achat impulsif sans réflexion au préalable. Dans le premier cas, les achats se répètent et, surtout, l'individu les effectue sous le coup d'une émotion négative (culpabilité, stress, colère, etc.).
Surtout quand la vie est difficile, il faut que vous puissiez compter sur vous-même et sur vos qualités. Aussi, travailler sa confiance en soir, en sa propre force, c'est un des investissements les plus importants que l'on puisse faire. Ne l'oubliez jamais : vous le méritez !
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
De la sauvegarde de justice à la curatelle
La sauvegarde de justice peut également être une solution temporaire en attendant une mise sous curatelle ou sous tutelle. Une personne âgée qui a tendance à être de plus en plus dépensière peut par exemple susciter de l'inquiétude.
L'oniomanie ou trouble lié à l'achat compulsif, ou familièrement fièvre acheteuse, est la manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu. Cette manie a été découverte en Allemagne à la fin du XIX e siècle par Emil Kraepelin.
Non. Dans un couple, chacun est responsable de ses propres dettes. Les dettes personnelles restent personnelles, que vous soyez conjoints de fait ou mariés. Par exemple, votre carte de crédit et votre prêt auto sont généralement des dettes personnelles.
Les personnes qui ont conclu un pacs,sous un régime de type séparatiste ou communautaire, comme les couples mariés, sont tenues solidairement des dettes contractées par l'une d'elles pour les besoins de la vie courante et les dépenses relatives au logement commun.
La meilleure stratégie serait le régime de communauté universelle avec attribution intégrale (c'est-à-dire lorsque tout le patrimoine est automatiquement transféré au conjoint survivant). C'est la solution si vous ne souhaitez pas que vos enfants recueillent des biens au premier de vos décès.