La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Un traitement pluridisciplinaire de la personne dysphasique doit toujours impliquer une prise en charge orthophonique. S'il n'est pas bien suivi, les difficultés de l'enfant peuvent s'aggraver et peuvent le mettre en situation de handicap sévère à l'âge adulte.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Il apparaît que la dysphasie peut avoir des conséquences sérieuses à long terme sur les apprentissages, et sur l'insertion professionnelle. L'avenir dépend en grande partie du type de la dysphasie et de sa sévérité, mais aussi des capacités intellectuelles générales de l'enfant, et de l'appui de la famille.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Des programmes de communication basés sur le visuel, comme le MAKATON par exemple, peuvent être proposés. En effet, malgré leurs difficultés avec le langage oral, les enfants dysphasiques n'ont pas de problème relationnel et ont envie, comme tout un chacun, de communiquer avec les autres.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
L'enfant dysphasique présente fréquemment d'autres difficultés qu'uniquement celles de langage. Spontanément, on pense que le langage et la communication sont reflétés par les mots et les phrases. D'autres habiletés, liées de près ou de loin à l'apprentissage de la langue, peuvent aussi être affectées et influencées.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
Généralement, la dysphasie est une pathologie héréditaire. Elle développe des retards du langage écrit et des troubles du langage oral, sans qu'il y ait de déficience intellectuelle.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin.
La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque du mot, compréhension partielle du langage oral…
Préférer les phrases courtes et simples. Parler lentement en exagérant légèrement l'articulation. Ne donner qu'une consigne à la fois. Utiliser les pictogrammes plutôt que les mots pour les consignes.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
L'interlocuteur d'un enfant dysphasique va devoir, entre autres, adapter son rythme de parole, simplifier le vocabulaire utilisé, recourir au langage non-verbal afin de préserver la relation.
Le diagnostic :
Une dysphasie peut être diagnostiquée dès l'âge de 5 ans.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Encoder, organiser, ranger les mots par graphème. Travailler par sons contrastés. Les méthodes gestuelles comme Borel-Maisony , la méthode des Alpha, ou la lecture labiale peuvent être utiles. ébaucher le mot ou donner le mot ou lui laisser le temps de le trouver, selon la situation.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
La dysphasie
Elle est définie comme un trouble de la structure du langage, alors qu'il n'y a aucun déficit auditif ou psychologique. La dysphasie affecte aussi bien l'expression orale que la compréhension orale. Il s'agit d'enfants qui n'ont, à l'âge de 4 ans, qu'un langage très sommaire.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.