Abordez entre quatre yeux la personne qui veut tout contrôler pour lui expliquer vos craintes. N'en faites pas une affaire publique. Gardez la discussion centrée sur la façon dont ce comportement de contrôle vous affecte. N'insultez pas cette personne en lui disant qu'elle est trop autoritaire.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
Peu douée pour la communication, la personne psychorigide ne peut pas s'empêcher de décider de tout : les vacances, les menus, les activités, les horaires, qui doit faire quoi et à quel moment… Un seul avis compte : le sien !
Vivre avec une personne autoritaire, c'est l'enfer. Lorsqu'en plus il s'agit du partenaire, c'est encore plus délicat à gérer. Non seulement il faut qu'il commente tous vos faits et gestes, mais en plus vous devez faire les choses à sa manière. Il faut en plus de cela exécuter ses moindres désirs et être à ses ordres.
1. Il est rapide dans ses déclarations. Un homme qui veut vous contrôler vous déclare rapidement sa flamme, ce qui peut être très flatteur au début, mais c'est un signe commun du besoin de contrôle. En effet, il vous montre qu'il est tombé amoureux de vous tout de suite, par des gestes et des paroles flatteuses.
Cela peut sembler surprenant car ceux qui veulent tout contrôler ont tendance à cacher leurs émotions mais leur comportement signifie souvent un besoin d'amour. Ce désir de de tout vouloir bien faire cacherait la volonté de faire plaisir et de satisfaire son entourage.
Votre partenaire est contrôlant
Si votre conjoint vous interroge sur vos déplacements ou calcule votre temps d'absence de la maison, il pourrait avoir un problème avec le contrôle et ses insécurités, dit Rudi Rahbar, psychologue clinicienne.
Vous pouvez par exemple prendre vos distances en pensant à quelque chose qui vous apaise, comme une plage déserte par exemple. Si vous devez réagir, exprimez-vous de façon vague afin de gagner du temps. Par exemple, vous pouvez lui dire « je ne suis pas sûr de moi. Laisse-moi y réfléchir un peu avant de te répondre ».
Les personnes psychorigides sont également peu chaleureuses, voire froides, même avec des personnes qu'elles apprécient. Elles ont aussi généralement un côté obsessionnel et perfectionniste à l'extrême, qui les pousse à vouloir tout gérer, tout contrôler (tout doit être organisé, planifié. Tout doit être rangé...).
Fais preuve d'indulgence avec toi-même et confie-toi au temps, qui saura te faire avancer jusqu'à l'étape où tu pourras t'ouvrir émotionnellement à ce qui t'es arrivé. Si tu n'arrive pas à lâcher prise et que cela te cause trop de souffrance, cherche de l'aide auprès d'une personne qualifiée.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation.
"On aime tous avoir le dernier mot, dès lors que le sujet est important pour nous. Ça nous structure, ça nous définie, et nous cherchons à être du bon côté de la barrière. On veut être dans le camp des gens intelligents et on ne veut pas céder la dessus", analyse Jean-François Marmion, psychologue.
Soyez factuel, technique sur des limites dont vous n'êtes pas responsable et qui ne peuvent être franchies. Rappelez la règle, appuyez-vous dessus, surtout si elle est écrite : règlement d'ordre intérieur ou autre. Toujours avec politesse, voire déférence, si cette personne a une autorité hiérarchique sur vous.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
Strictes, inflexibles: les personnes psychorigides dirigent leurs existences grâce à un arsenal de règles auxquelles il ne faudrait déroger sous aucun prétexte. Un cadre qu'ils ont tendance à imposer à leur entourage.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
L'agressivité existe en cas de colère persistante, quotidienne envers son/sa partenaire. … Ainsi, un conjoint agressif peut être d'apparence douce, sans forcément hausser la voix. Son agressivité passera par d'autres formes (sarcasme, dévalorisation ou manque de respect envers l'autre, silence, indifférence…).
Une relation toxique est un rapport dysfonctionnel, qui peut s'étendre de plusieurs mois à plusieurs années, entre deux individus. Cette relation peut être amoureuse, amicale ou professionnelle, et n'est généralement pas basée sur un respect mutuel ni une communication saine.
Le mépris est souvent à l'ordre du jour, que ce soit de façon ouverte ou d'une manière plus discrète. Quoi qu'il en soit, nous pouvons être sûrs d'une chose: la personne qui méprise agit comme un lâche. Elle se nourrit du ressentiment et d'un manque absolu de maturité émotionnelle.
"Les “j'ai-toujours-raison” se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre à Paris.