Fractionner l'alimentation : faire 5 à 6 repas de préférence d'égale importance (3 petits repas et 2 à 3 belles collations). Eviter de boire pendant les repas mais plusieurs fois (6 à 8 prises) dans la journée à chaque fois la valeur d'un demi-verre d'eau. Eviter les aliments trop salés, trop sucrés et trop épicés.
Risques et complications
Les risques particuliers d'une ablation de l'estomac sont par exemple l' inflammation du pancréas (pancréatite) et la lésion des organes environnants ou des gros vaisseaux qui y passent. De plus, les sutures des intestins peuvent présenter des fuites (insuffisance d'anastomose).
Du coup, quand on n'a plus d'estomac, les aliments passent directement de l'œsophage au duodénum. On appelle ça un dumping syndrome. Cela se traduit par des malaises qui surviennent juste après le repas avec des troubles digestifs (douleurs, nausées), une somnolence, et souvent des suées.
Certains organes internes ont aussi cette capacité. C'est le cas de l'intérieur de l'estomac, dont les cellules se régénèrent tous les quatre ou cinq jours pour supporter leur environnement acide.
Dans le cas où tout l'estomac doit être enlevé chirurgicalement, une anastomose (suture) est réalisée entre l'œsophage et l'intestin grêle, et la nourriture passe directement de l'œsophage dans l'intestin grêle (au niveau du jéjunum).
Ce sont la bouche, le pharynx (gorge), l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle et le gros intestin.
Cette opération est pratiquée chez les patients souffrant généralement d'un cancer de l'estomac, d'une perforation de la paroi stomacale, d'un ulcère compliqué ou encore d'hémorragie digestive (méléna ou hématémèse). En cas de rétrécissement du duodénum, la gastrectomie peut également être indiquée.
La chirurgie est le seul traitement qui permette de guérir un cancer gastrique. Des rechutes locales ou à distance peuvent malgré tout survenir à plus ou moins long terme chez une part significative des personnes opérées.
Essayez de consommer de petits repas ou des collations environ 6 fois par jour. Cela s'avère habituellement plus facile que de prendre 2 ou 3 gros repas par jour. Évitez de boire des liquides pendant vos repas, en particulier des boissons gazeuses. Ces liquides peuvent rapidement remplir l'estomac.
L'estomac sécrète une protéine appelée facteur intrinsèque qui sert à absorber la vitamine B12. La carence en Vitamine B12 entraîne une anémie qui sera corrigée par l'injection intramusculaire de vitamine B12 tous les 6 mois.
Elle peut être liée à la persistance de gaz dans votre ventre. Cette douleur peut nécessiter la prise d'un médicament particulier, parlez en avec l'anesthésiste. Vous pouvez souffrir de ballonnements abdominaux, de gaz et d'un transit intestinal perturbé pendant plusieurs jours ou semaines après une intervention.
Le cancer de l'estomac est une pathologie grave dont l'un des principaux facteurs de risque est l'infection chronique par une bactérie, Helicobacter pylori. Le pathogène a la capacité de changer de forme, ce qui le protège des agressions environnementales comme la présence d'antibiotiques.
Traitement de référence ECF
Le traitement chimiothérapeutique de référence est le traitement ECF. Il combine l'épirubicine, la cisplatine et le 5-FU (perfusion continue de 5-fluorouracile pendant 5 mois). On l'utilise aussi bien avant qu'après la chirurgie.
Le chyme, le liquide qui sort de l'estomac, arrive ensuite dans l'intestin grêle, qui terminera la décomposition des aliments. Long de quatre à six mètres, il est composé de trois parties: le duodénum, le jéjunum et l'iléum.
- Douleur dorsale: parfois l'estomac Une douleur dans la région des trapèzes et des omoplates peut être une douleur projetée à partir du cou. Mais elle peut aussi traduire un ulcère de l'estomac, sans même qu'il y ait brûlure, ou encore un problème de pancréas.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
Dans le cas du cancer de l'estomac, on considère que le suivi minimal est de 5 ans (1). Si aucune récidive n'est survenue dans les 3 ans qui suivent le diagnostic, le patient a alors plus de 90 % de chances d'être guéri (2).
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
péritoine (membrane tapissant la face interne de la paroi de l'abdomen et recouvrant tous les organes qui s'y trouvent). Important : le péritoine reste le site de diffusion métastatique le plus fréquent des tumeurs gastriques.