La pose d'une stomie urinaire est une intervention longue et compliquée. Les risques de complications existent, comme par exemple un défaut de cicatrisation, des infections graves ou même un risque de septicémie. Après dix jours de suivi post-opératoire, le temps de cicatriser, le patient rentre chez lui.
La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme. Trois types de dérivation sont envisageables en fonction de la situation du patient. Il s'agit de construire une vessie artificielle de toutes pièces, à partir d'un segment d'intestin (l'iléon).
Les uretères, soit directement, soit avec un morceau d'intestin entre les deux, sont cousus à la paroi abdominale et reliés à un sac en plastique à une ouverture créée, dans laquelle l'urine s'égoutte. De cette façon, l'urine est collectée à l'extérieur du corps.
Afin de bien vidanger la néovessie, il vous sera demandé d'uriner assis, en se penchant vers l'avant, avec une poussée abdominale, éventuellement aidée par les mains.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie. L'intervention chirurgicale peut être réalisée par laparotomie (incision sous le nombril) ou par coeliochirurgie avec ou sans assistance robotique.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Optez pour des vêtements cintrés à la taille et évasés aux pieds. Là encore, c'est assez flatteur pour la silhouette, notamment la taille, sans mettre en évidence votre poche grâce aux pattes d'eph.
Il doit être impérativement en déclive (positionné plus bas que la vessie quelle que soit la situation : allongé, assis, marche).
Il est déconseillé de dormir dans cette position avec le port d'un appareillage. Une forte pression sur la stomie pourrait entraver l'écoulement normal des effluents dans la poche et provoquer des fuites. Préférez une position sur le côté ou sur le dos afin de ne pas appuyer sur votre appareillage.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
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Le fait de fumer du tabac est le plus important risque de cancer de la vessie. Le risque d'avoir un jour un cancer de la vessie augmente avec l'âge. Ce type de cancer se manifeste habituellement chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Pourquoi ai-je besoin de porter une poche de stomie ? Une poche de stomie est nécessaire pour recueillir de façon sûre et pratique les effluents de votre stomie. La fréquence de vidange ou de changement de votre poche dépend de l'opération que vous avez subie : colostomie, iléostomie ou urostomie.
L'urostomie ou stomie urinaire est une dérivation des voies urinaires par abouchement à la peau de la paroi abdominale (ventre). La dérivation de type Bricker consiste à dévier l'urine vers un segment de l'intestin grêle.
Le cancer de la vessie est habituellement un carcinome transitionnel (urothélial). Les patients présentent habituellement une hématurie (le plus souvent) ou des symptômes mictionnels irritatifs tels qu'une pollakiurie et/ou une urgenturie; plus tard, l'obstruction urinaire peut être cause de douleurs.
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
Le tabac est un facteur favorisant de ces polypes de la vessie. Il existe d'autres facteurs de risque comme l'exposition à certains dérivés de produits industriels comme ceux utilisés dans l'industrie du caoutchouc, du goudron ou de la peinture (dérivés benzéniques).
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...