Aujourd'hui, nous vous proposons de décrypter l'œuvre de Michel-Ange, à savoir la Pietà qui se trouve dans l'entrée de la Basilique St Pierre à Rome.
Sur ses genoux, est étendu le corps du Christ mort, entouré par saint Jean et sainte Marie-Madeleine qui s'apprêtent à le déposer. Le geste de la Vierge et la nudité du Christ renouvellent le message théologique lié à l'iconographie de la Piéta, en exaltant la divinité et l'humanité du Christ.
Là, à quelques centaines de mètres de la cellule où se meurt Mimo, le Vatican a caché l'œuvre la plus célèbre et la plus mystérieuse de l'artiste. La Pieta Vitaliani.
David (1501-1504)
La sculpture qu'à fait Michel-Ange du personnage biblique est la représentation la plus célèbre dans l'imaginaire collectif.
La Galleria dell'Accademia héberge de multiples œuvres de Michel-Ange. Outre le David, devenu archétype du tourisme de masse, on peut y admirer la série des Prisonniers (prodigieuses sculptures, bien qu'incomplètes, réalisées à l'origine pour la tombe du pape Jules II), le Saint Matthieu et la Pietà di Palestrina.
1916 : Mimo, de son vrai nom Michelangelo Vitaliani, est confié,à la mort de son père, à son "oncle" Alberto alors sculpteur dans un petit atelier de Pietra d'Alba en Italie ; Mimo qui n'a que 12 ans est atteint de nanisme !
L'ouvrage retrace l'histoire de deux personnages, Mimo Vitallini, dont on suit la confession autobiographique fictive, et Viola Orsini, ambitieuse héritière d'une famille prestigieuse. Né dans la pauvreté, Mimo est confié tout petit à son oncle, pour y apprendre le métier de tailleur de pierre.
Michel-Ange a pu voir la Pietà sculptée allemande qui était conservée dans la basilique San Petronio de Bologne en 1494-1495. La Pietà est une œuvre signée par l'artiste (mention « MICHAEL A[N]GELUS BONAROTUS FLOREN[TINUS] FACIEBA[T] » située sur le bandeau de la Vierge).
Il en fait partie, « aussi sûrement que le cloître, ses colonnes, ses chapiteaux romans, dont l'état de conservation doit beaucoup à son talent. » Car Michelangelo Vitaliani, dit Mimo, né en France en 1904 mais qui aura vécu « toutes ses joies, tous ses drames » en Italie, est sculpteur.
La Pietà est un thème artistique classique de l'iconographie chrétienne. Une « Piéta » représente la Vierge en « Mater dolorosa », mère pleurant son enfant qu'elle tient sur ses genoux. Il fait écho à un autre thème artistique de l'iconographie chrétienne, celui de la « Madonne » ou « Vierge à l'enfant ».
Le plafond de la chapelle Sixtine comprend principalement une fresque réalisée par Michel-Ange entre 1508 et 1512 et inaugurée par le pape Jules II le 31 octobre 1512 ; c'est un chef-d'œuvre de la peinture de la Renaissance italienne considéré comme l'un des plus importants de l'art occidental.
La basilique se distingue par ses nombreuses statues, dont les plus célèbres sont la statue de saint Pierre, la tombe d'Alexandre VII, la statue de saint Longinus et la Pietà, pour n'en citer que quelques-unes.
Il s'agit d'une commande du cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas, qui souhaite décorer la chapelle funéraire de Santa Petronilla (la chapelle des Rois de France) de la basilique Saint-Pierre au Vatican.
La sculpture a été réalisée en 1499 par le très jeune Michel-Ange, aux prises avec l'une de ses premières œuvres.
L'autobiographie : Il s'agit d'un récit écrit à la première personne, c'est l'auteur lui-même qui relate les événements de sa vie. La biographie : C'est un récit de vie écrit par une autre personne, en général sur un personnage historique, un écrivain, un homme politique, par exemple.
Entre histoire de l'Italie, marquée notamment par le fascisme, ode à la création et à l'art, histoire d'amour/amitié et quête de liberté, Veiller sur elle est un roman foisonnant aux personnages inoubliables.
Avec beaucoup de délicatesse, Veiller sur elle nous invite à la rencontre de deux destins qui vont s'entrelacer dans l'Italie du vingtième siècle, son fracas et sa fureur. Il donne la parole au sculpteur de génie Michelangelo Vitaliani, qui revisite l'Italie de ses souvenirs et le chaos du XXe siècle.
« L'Homme au doigt », d'Alberto Giacometti (1947)
Elle avait été estimée 130 millions (photo : Sipa). C'est à ce jour la sculpture la plus chère de l'histoire des enchères. « L'Homme au doigt », d'Alberto Giacometti, a été adjugée chez Christie's, à New York, en mai 2015, 141,285 millions de dollars.
1. La Statue de la Liberté à New York. Réalisé par l'artiste français Auguste Bartholdi en 1886, cette statue de 93 mètres de haut et pesant 225 tonnes est sans doutes la statue la plus connue du monde entier.
Dans un chapitre du Salon de 1846, qui s'intitule « Pourquoi la sculpture est ennuyeuse », Baudelaire dévalorise la sculpture par rapport à la peinture en déclarant que la sculpture, qu'il assimile à la nature pour l'opposer à la peinture, considérée comme plus artificielle, est rendue ennuyeuse non par sa monotonie ...
Sculpté par Michel-Ange, ce Moïse est l'une des pièces du tombeau de Jules II, conservé à Rome dans l'église Saint-Pierre-aux-Liens.
Saviez-vous qu'il y a trois copies du David de Michel-Ange à Florence? La sculpture originale du David est dans la Galerie de l'Académie. Le deuxième exemplaire du David se trouve sur la Place de la Seigneurie en face du Palazzo Vecchio. La troisième copie est au centre du Piazzale Michelangelo.
Il fut en fait enterré en 1642 et de manière secrète dans la chapelle Médicis de l'église de Santa Croce, dans une toute petite pièce à gauche de l'autel. Son corps put enfin être officiellement déplacé dans l'église et ce tombeau en 1737, près d'un siècle plus tard.