Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise. L'idée principale de Voltaire est la tolérance. Il se moque des Grands nobles et combat l'intolérance de l'Eglise catholique.
Selon Voltaire, la monarchie absolue était le système politique le plus apte à bien diriger un État. Cependant, cette monarchie devait être conduite selon des principes tout autre que ceux qu'utilisait la monarchie française.
Il a critiqué le fonctionnement de la monarchie absolue.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il critique le fait que les nobles soit dédaigneux envers les commerçant qui sont, pourtant, plus utile à la société qu'eux. Il critique aussi le fait que les commerçant on honte de leur travail, alors qu'il est respectable.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Voltaire connaît très bien l'Angleterre car il s'y ait réfugier après avoir déserter la France. Il trouvait que c'était un pays plus libre et plis tolérants.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Au début Voltaire présente la guerre, à travers les yeux de Candide (très naïf), comme une parade, une fête. Puis dans un second temps, Voltaire utilise un vocabulaire très violent (champ lexical de l'horreur) : femmes égorgées,filles éventrées,cervelles répandues sur la terre.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Afin de contourner la censure, les philosophes écrivent des contes philosophiques (fictions critiquant le pouvoir et la société). Candide est un personnage naïf qui découvre la brutalité du monde.
Une critique de la noblesse
La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres". La baronne est digne, car elle "pesait environ trois cent cinquante livres". Il y a une dénonciation de l'absence de véritables qualités chez les nobles. Voltaire dénonce la vanité.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Candide lui-même se voit refuser tout titre de noblesse et le Baron refuse de le reconnaître car le père de Candide, bien que noble, ne l'était pas assez. Voltaire critique ici l'aristocratie, qui refuse de considérer un homme pour sa valeur propre et s'attache à des valeurs vides comme les titres de noblesse.
* Voltaire admire l'Angleterre car c'est une monarchie limitée (roi partage le pouvoir avec le parlement), et les Anglais sont considérés sans distinction autre que leur mérite. Voltaire exprime ainsi un regard critique sur la société ou l'organisation politique française.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Contre l'interprétation classique selon laquelle Kant n'aurait que mépris pour le philosophe, et tout au plus du respect pour l'homme de lettres, il s'agit de montrer l'embarras philosophique dans lequel Voltaire et son style le placent.
Voltaire admirait beaucoup la vie anglaise, la liberté politique, la royauté contenue, l'égalité devant l'impôt, le commerce honoré, les nobles ne dédaignant pas d'être marchands, dans la cité, et le paysan aisé.
Dans l'esprit des Lumières, la remise en cause de la monarchie absolue doit permettre la garantie des libertés individuelles. Les penseurs défendent la liberté d'opinion et d'expression, la liberté de la presse et la liberté de réunion.
"contribue au bonheur du monde" mis en valeur à la fin du texte. Dans cette lettre sur le commerce, Voltaire fait l'apologie du commerce qui enrichi le monde et critique les aristocrates oisifs. Il veut montrer que l'Angleterre est un modèle à suivre (il a écrit ces lettres alors qu'il était en exil en Angleterre).
Comme nous l'avons vu dans cet extrait de Candide, Voltaire utilise donc le rire pour dénoncer l'esclavage. Il distrait le lecteur mais ceci afin de mieux le faire réfléchir.