La raison des Lumières, dont Voltaire apparut aux yeux de ses contemporains comme le chantre le plus brillant, rassemble tous ces enjeux : expansion et partage des savoirs, critique et démolition des préjugés, engagement concret dans les affaires de la justice, de la religion ou de l'État.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Ses idées. Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Voltaire, philosophe engagé Le courant philosophique des Lumières traverse le xviiie siècle, remettant en cause les fondements des systèmes politiques, notamment du royaume de France : monarchie de droit divin, concentration des pouvoirs, intolérance religieuse.
Voltaire est l'un des philosophes des lumières les plus célèbres. Il s'engage dans la défense de la justice et de la tolérance religieuse. De Versailles à la Bastille, de la Prusse à l'Angleterre, il est en contact avec les plus grands penseurs et savants du XVIII e siècle.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Ecrivain et penseur des Lumières, Voltaire a marqué son temps avec ses pièces de théâtre, ses essais politiques et ses contes philosophiques portés par la critique, l'esprit et l'engagement au service de la liberté et de la tolérance.
Au moment de son élaboration, la philosophie des Lumières n'a pas été partagée par toute la société. Certains groupes s'y sont opposés : apologistes (jansénistes et jésuites), gens de lettre, adversaires littéraires des encyclopédistes (voir article Contre-Lumières).
✊ Voltaire a défendu la liberté d'expression, la tolérance religieuse et les droits de l'homme. Son héritage est celui d'un penseur influent, dont les idées ont façonné le mouvement intellectuel et la société de son temps, ainsi que les générations suivantes.
Une définition qui dénonce le fanatisme
Il s'attaque aux fanatiques : "le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère." Voltaire associe "fanatisme" et "superstition" en utilisant un parallélisme. Le fanatisme devient ainsi la superstition poussée à son paroxysme.
Ils s'opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l'échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s'inquiète d'une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l'augmentation et du progrès.
D'après Voltaire, l'arbitraire des magistrats (ou libre arbitre) permet aux juges de décider sans contrôle n'importe quelle sanction, en fonction de leur humeur : la justice est une loterie.
Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index. Lorsqu'il meurt en 1778, on interdira à Voltaire des obsèques religieuses. Il sera finalement transféré au Panthéon en 1791.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
La société est divisée en trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état. Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Le grand courant des Lumières se réclame, non de l'athéisme, mais de la religion naturelle et du déisme, parfois de la franc-maçonnerie ; ses représentants s'opposent aussi bien aux dévots qu'aux matérialistes mécaniques.
Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir.
Les philosophes des Lumières ont à cœur de permettre au peuple d'accéder au vrai savoir, à la liberté et au bonheur. Ils remettent en cause les fondements de la religion, contestent la monarchie absolue, et dénoncent les inégalités sociales. Ils combattent également l'esclavage au nom du principe d'égalité.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
C'est un mouvement qui a pour but de sortir le peuple de l'obscurantisme par la connaissance. Les Philosophes des Lumières veulent mettre en avant la raison et l'expérience pour faire face aux préjugés et aux superstitions.
Voltaire use d'ironie pour faire une critique de la noblesse. Le nom de famille du baron est ridicule : "Thunder-ten-tronckh". Les sonorités sont dures, il y a un côté grotesque, des sonorités anglaises aussi. La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres".