La cruauté de la guerre Les détails des corps servent à choquer le lecteur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", "de bras et de jambes coupés". La cruauté de la guerre s'illustre déjà dans l'absurdité du combat.
Voltaire parle des guerriers comme s'ils étaient des pantins : ils "s'acharnent", "sans savoir même de quoi il s'agit". L'absurdité de la guerre est mise en évidence. Voltaire utilise le terme "se détester". Les soldats se battent donc sans raison, simplement parce qu'ils ne s'apprécient pas.
Au début Voltaire présente la guerre, à travers les yeux de Candide (très naïf), comme une parade, une fête. Puis dans un second temps, Voltaire utilise un vocabulaire très violent (champ lexical de l'horreur) : femmes égorgées,filles éventrées,cervelles répandues sur la terre.
Il est recruté de force pour entrer dans l'armée. Il devient alors malgré lui, soldat dans l'armée bulgare. Témoin des atrocités de la guerre qui oppose Abares et Bulgares, Candide décide de fuir et passe en Hollande.
Après avoir été chassé du château, Candide est enrôlé dans l'armée Bulgare. Il se retrouve dans une guerre dont il ne comprend pas le but.
La cruauté de la guerre
Les détails des corps servent à choquer le lecteur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", "de bras et de jambes coupés". La cruauté de la guerre s'illustre déjà dans l'absurdité du combat. Les deux armées se ressemblent.
Candide va assister à la grande bataille entre le Roi de France et le roi de Prusse travestis respectivement en roi des Abares et des Bulgares. Alors que le texte apparaît comme un éloge de l'armée et du combat, l'ironie et le réalisme en font un violent réquisitoire contre la guerre.
Chapitre III : En Hollande, la guerre
Candide, séduit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met à trembler devant ce qui, à ses yeux, devient vite une « boucherie héroïque » qui conduit le héros à se cacher avant de s'enfuir en enjambant les cadavres.
Il faut travailler la terre, qui apporte richesses et prospérité, mais aussi savoir faire fructifier ce que l'on possède : de cultiver à se cultiver, il n'y a qu'un pas.
Le conte se termine sur la morale « il faut cultiver son jardin ». À travers toutes ses souffrances, Candide a développé sa propre vision du monde et cette phrase reflète le sens qu'il y a trouvé. On peut tracer des parallèles entre cette morale et la vie de Voltaire au moment où il écrit Candide.
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Pangloss est une caricature de Leibnitz. Il répète cette phrase sans lui apporter de sens. Même après avoir souffert physiquement du malheur (il est quand même pendu par l'Inquisition), il répète dans l'explicite du conte que “tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles”.
Quelles sont les principales idées de Voltaire ? Il défend la tolérance et la liberté d'expression, dénonce sans relâche le fanatisme religieux et les injustices.
Voltaire, philosophe déiste. Contrairement à plusieurs des philosophes des Lumières, Voltaire n'est pas athée : il est déiste. Cela signifie qu'il croit qu'il existe un dieu-horloger, qui a créé le monde.
Très marqué par le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, Voltaire pense au contraire que l'homme ne peut améliorer sa condition que par l'action. C'est le sens de sa formule : "Il faut cultiver notre jardin". Candide parvient à cette conclusion après un voyage marqué par de nombreux malheurs.
Ce monde idéal émerveille Candide et Cacambo qui ne croient pas ce qu'ils voient. Mais cette incrédulité est aussi celle du lecteur, car Voltaire force les traits de l'utopie à dessein. - C'est un monde plein de sensations agréables : le ravissement de tous les sens montre que les deux voyageurs évoluent dans un rêve.
Pour Voltaire, l'Eldorado est presque un paradis, c'est en tout cas un monde merveilleux où tout est grand, en grande quantité et dépaysant. Ce pays idéal où tout le monde est heureux est représenté avec ironie par Voltaire. C'est un monde imaginaire, c'est une utopie, un monde idéal.
Si on le connaît principalement aujourd'hui pour ses contes, dont Zadig ou la Destinée (1748) et Candide ou l'Optimisme (1759), ainsi que pour ses écrits philosophiques, tels que le Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire est aussi l'auteur de plus de 25 000 vers, dont l'épopée la plus célèbre est La Henriade (1723 ...
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
C'est ainsi qu'un Biscayen est arrêté et condamné parce qu'il a épousé sa commère. Cela veut dire qu'il a épousé la marraine d'un enfant dont il était le parrain, ce que l'Eglise prohibait. Pangloss et Candide sont condamnés pour des raisons encore plus dérisoires : avoir parlé pour l'un et écouté pour l'autre.
A tous ces philosophes optimistes, Candide entend montrer par la satire que l'histoire, presque toute l'histoire est une suite d'atrocités inutiles. Mais Candide est aussi une critique féroce du fatalisme, d'une philosophie déterministe pour laquelle le monde ne peut pas être autrement qu'il est.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
"Candide" de Voltaire est un conte philosophique du XVIIIe siècle. Le jeune Candide, élevé dans l'optimisme de Pangloss, découvre les réalités cruelles du monde. Expulsé de son paradis, il traverse des aventures picaresques, rencontrant des personnages emblématiques.