On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien. Voltaire se moque de la science et ne manque pas une occasion de le montrer au lecteur.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Le « gueux tout couvert de pustules » se révèle être Pangloss, à bout de forces, malade de la vérole et dans l'incapacité de se soigner. Il informe Candide de la destruction du château après son départ, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de Cunégonde.
Mais, Voltaire en tête, ils se lancent à l'assaut de l'institution cléricale qui incarne alors toutes les oppressions et tous les fanatismes. Dans ce combat contre l'Eglise et pour la tolérance, un seul programme : « Ecraser l'Infâme ». Soumettre la religion au pouvoir de l'Etat.
Dans l'histoire, c'est le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, qui incarne cet optimisme excessif, en répétant sans cesse : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » L'optimisme de ce personnage est véritablement ridicule, puisqu'il perdure malgré les leçons de l'expérience.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire use d'ironie pour faire une critique de la noblesse. Le nom de famille du baron est ridicule : "Thunder-ten-tronckh". Les sonorités sont dures, il y a un côté grotesque, des sonorités anglaises aussi. La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres".
Il rejetait toute religion révélée. Il estimait en revanche que les serviteurs et les gueux devaient être laissés aux ténèbres chrétiennes. Sans les commandements divins, ils risquaient en effet de s'étriper ou de se révolter! Voltaire n'en était pas à une contradiction près.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Au travers du parcours de l'ingénu, Voltaire dresse une critique de la société de l'époque. Il utilise la naïveté de l'ingénu pour tourner en dérision la religion. Il expose également l'étroitesse d'esprit de l'époque qui se soucie peu des autres croyances car leur religion dépasse toutes les autres.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin". Il y a bien sûr l'idée selon laquelle le bonheur doit trouver un sens modeste, le bonheur de la créature plutôt que celui de la divinité.
La philosophie de Pangloss, qui consiste à croire que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes ». Le parcours de Candide et ses rencontres ont permis de prouver que cette philosophie de vie est fausse.
Voltaire a été amené à critiquer l'optimisme de son temps en raison de la souffrance et des injustices flagrantes qu'il a observées dans le monde autour de lui. Il était convaincu que le monde était loin d'être parfait et que l'optimisme ne servait qu'à conforter les puissants dans leur injustice.
Dans son texte, Voltaire s'oppose à la théorie optimiste du philosophe Leibniz selon laquelle notre monde serait "le meilleur des mondes possibles" puisque Dieu l'a créé. Pour lui cette théorie ne peut qu'inciter l'homme à être passif.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu'un d'autre que lui et est très dépendant de Pangloss.
Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index. Lorsqu'il meurt en 1778, on interdira à Voltaire des obsèques religieuses. Il sera finalement transféré au Panthéon en 1791.
En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents. Il a dit que les hommes ne sont pas nés pour se haïr mais pour s'aider mutuellement. Il a aussi dit que tous les hommes sont frères.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet.
Voltaire croit en Dieu, mais il ne croit ni en Jésus ni en Marie. Il lutte contre les églises, la superstition et le fanatisme religieux. Voltaire n'aime pas la Bible qu'il considère comme n'importe quel autre texte et pense qu'elle est remplie de fables stupides.
Dans toute son oeuvre, il condamne la religion, les religions quelles qu'elles soient. Et il ne cesse de dire que Dieu n'existe pas. François-Marie Arouet n'est pas athée mais déiste.
Voltaire : « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. » | L'Histoire en citations.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
La société est divisée en trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état. Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise.
Pangloss est présenté dès le chapitre 1 comme « l'oracle de la maison » de Westphalie. Il est pour Voltaire l'incarnation la plus ridicule de tous les professeurs. Comme le suggère l'étymologie grecque de son nom – pan signifie tout et glossa, la langue – Pangloss, tout en langue, ne cesse de parler.