Ces résultats contredisent une étude réalisée en 2020, en pleine pandémie, par la même université d'Oxford qui avait alors conclu que jouer aux jeux vidéo pouvait être bon pour la santé mentale, contrairement à celle-ci qui fait état d'une absence de lien.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Les jeux vidéo permettent de stimuler la mémoire, la vision, la synchronisation entre les yeux et les mains, tout en favorisant l'apprentissage. À haute dose, les jeux vidéo peuvent également provoquer des troubles du sommeil, de la motivation, voire de la personnalité.
? Un des principaux effets négatifs des jeux vidéo sur les jeunes est la dépendance. En effet, les problèmes d'addiction aux jeux vidéo peuvent avoir de graves conséquences : isolement, perte de lien social, sentiment de vivre dans une bulle coupée du monde réel.
Jouer est un antistress après avoir passé une dure journée, autant pour les enfants que pour les grands. Ils peuvent vous faire oublier les problèmes. Ils peuvent aussi vous éclaircir les idées et la prise de décision dans la vie. Et surtout, les jeux vidéo rendent votre cerveau plus actif.
Les jeux d'écran se pratiquent au détriment des activités sportives et du jeu libre à l'extérieur. Les jeunes qui passent plus de deux heures par jour devant un écran jouent 30 minutes de moins à l'extérieur que les autres enfants. Cela contribue à augmenter le risque de surpoids et d'obésité.
1 heure par jour de jeu vidéo, ça suffit.
- 75 % des jeunes âgés de 10 à 15 ans jouent quotidiennement aux jeux vidéo. - les enfants qui jouent une heure par jour semblent plus à l'aise dans leur vie que ceux qui ne jouent pas du tout.
Il a été montré que la pratique des jeux vidéo stimule davantage le noyau caudé que l'hippocampe. Par conséquent, l'hippocampe est moins sollicité, perd des cellules et s'atrophie.
Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un enfant invente des histoires avec ses figurines. Jouer permet à l'enfant d'apprendre à vivre avec les autres.
Au-delà du nombre d'heures passées devant l'écran, certains comportements constituent des signaux d'alerte pouvant indiquer une dépendance : niveau d'anxiété élevé, agitation à l'école, présence de cauchemars fréquents et irritabilité. Il est donc important de rester attentif à ce que vit l'enfant.
D'après diverses études, jouer aux jeux vidéo améliore la dextérité, les chirurgiens joueurs ont moins de risque de faire des erreurs. De plus, cela permet une meilleure mémorisation, améliore le Q.I des gens et peuvent améliorer la vue et les réflexes.
Le problème de l'excès de jeux vidéo
Problèmes d'humeur (par exemple, dépression), anxiété, ainsi que sentiment de suicide ; Inattention/hyperactivité ; Toxicomanie ; Problèmes de sommeil.
Respecter les précautions d'usage
Assurez-vous que vous jouez dans une pièce bien éclairée en modérant la luminosité de votre écran. Jouez à bonne distance de l'écran de télévision : aussi loin que le permette le cordon de raccordement, lorsque vous utilisez un jeu vidéo susceptible d'être connecté à un écran.
De 3 à 6 ans, les sessions peuvent ainsi s'étendre sur 30 minutes au début et augmenter tout doucement, sans excéder l'heure de jeu. Il est également primordial que l'exposition à l'écran soit partagée avec le ou les parents. L'expérience doit être mutuelle et l'enfant doit pouvoir exprimer ce qu'il fait.
Pas de console avant 6 ans
Aussitôt que les jeux numériques sont introduits dans la vie de l'enfant, ils accaparent toute son attention, aux dépens de ses autres activités. Jouer sur écran est à proscrire si la pratique est solitaire : « À cet âge, jouer seul devient rapidement stéréotypé et compulsif. »
Qui a peur des jeux vidéo ? Qui a peur des jeux vidéo ? est un ouvrage du psychologue et psychiatre Serge Tisseron paru en 2008 aux éditions Albin Michel.
Côtés gamers : fixez-vous vos propres limites
En définissant des plages de jeux, vous encadrerez mieux le temps alloué à cette activité et vous pourrez ainsi prévenir votre partenaire et réserver de la place à d'autres choses.
Comme par exemple un jour sans jeu vidéo. Il est très important de prendre des décisions avec votre enfant ou adolescent. e, de lui demander son avis et de l'écouter : il. elle se sentira ainsi valorisé.
Pour arrêter les jeux en ligne, le joueur va devoir reconnaître qu'il est malade. Ensuite, il pourra s'attaquer à sa dépendance. Pour cela, il devra être entouré et aidé par des professionnels. Une psychothérapie pourra être d'une grande aide.
L'amusement. Jouer à des jeux vidéo nous amuse, nous dit la psychologie. Pour certains joueurs, c'est se mesurer à différents adversaires qui est amusant. Pour d'autres, c'est le fait de passer du temps entre amis.
Selon une récente étude britannique, une grande utilisation des jeux vidéo à des fins non pédagogiques aurait un impact négatif sur les résultats scolaires des élèves, mais pas une grande utilisation des médias sociaux.
Pour les adultes, le jeu peut sembler sans but, voire inutile. Pourtant, il serait indispensable à tous, et ses bienfaits sont indéniables: réduction du stress, stimulation intellectuelle, développement de la créativité, connexion avec les autres, etc.