Selon des études scientifiques, jouer aux jeux vidéo peut apaiser la douleur. Le jeu vidéo absorbe l'attention jusqu'à nous faire oublier le temps qui passe… et même la douleur. C'est ce qui a été montré par une étude effectuée auprès de grands brûlés, puis dans d'autres travaux sur des maladies chroniques.
Améliore la mémoire, la vitesse du cerveau et la concentration. Les jeux qui sont immersifs et qui nécessitent des compétences en stratégie et en résolution de problèmes pour gagner obligent les joueurs à se souvenir et à assimiler de nombreuses informations.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Des nombreuses études montrent que jouer à son jeu préféré améliore l'humeur, apporte des émotions positives, un état de relaxation et diminue l'anxiété. Le jeu vidéo amène le joueur à construire différentes stratégies de régulation qui ont un impact positif sur les émotions.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels. Des problèmes dits de gaming disorder ou « dépendance aux jeux vidéo » ont déjà été identifiés à l'échelle mondiale. Le risque de burn-out existe également.
L'OMS considère que l'addiction aux jeux vidéo est : “un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux sur Internet qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée aux jeux, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités de la vie ...
Le joueur excessif peut manipuler ses proches pour obtenir de l'argent afin de continuer à jouer. Afin d'excuser ou de couvrir le joueur, les proches peuvent se sentir contraints de mentir. Ils inventent alors des prétextes pour expliquer son comportement.
Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations aux images et aux nouvelles technologies, Serge Tisseron recommande de ne pas donner de console de jeu personnelle à l'enfant avant l'âge de 6 ans, afin de favoriser le développement de sa motricité et de sa créativité.
Le jeu permet de réduire le stress
Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être. Même de courtes périodes de jeu peuvent aider les adultes à ne pas perdre de vue leur capacité à soutenir leur enfant.
Les jeux vidéo contribuent donc à la création d'emplois et à l'économie, Ils peuvent favoriser la communication et le développement des compétences en collaboration. Les jeux en ligne permettent aux joueurs de travailler en équipe et de communiquer avec d'autres personnes à travers le monde.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
Le risque lié aux jeux vidéo violents est d'apprendre à l'enfant que parmi les solutions à un problème, plusieurs comportements violents sont possibles et efficaces, et même valorisants. D'ailleurs, plus le jeu est réaliste, plus l'apprentissage est important, car l'enfant s'identifie facilement au personnage.
Le jeu développe aussi la pensée et la capacité à résoudre des problèmes. Par exemple, quand un bébé s'amuse à faire des sons avec des objets ou à faire tomber des cubes à répétition, il comprend petit à petit que son geste donne un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination.
Éteindre tous les écrans au minimum deux heures avant d'aller dormir. Prévoir des moments de déconnexion, en famille ou entre amis. Diversifier ses activités. Confier ses difficultés à un proche pour qu'il aide à tenir bon.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry. Selon ces travaux, jouer avec excès à ces jeux pourrait conduire à l'atrophie de certaines zones du cerveau. Serait affecté en particulier l'hippocampe, une zone du cerveau responsable de la mémoire et du repérage dans l'espace.
Comme tout support numérique, il peut y avoir des conséquences physiologiques liées à la durée d'exposition aux écrans : sécheresse oculaire ; problèmes de sommeil liés à l'exposition à la lumière bleue qui perturbe la production de mélatonine ; capacité de concentration et de mémorisation altérées.
Les jeux vidéo ont la capacité de susciter des émotions fortes et de créer des expériences mémorables. Certains jeux peuvent toucher les joueurs sur le plan émotionnel, que ce soit par le biais d'une histoire captivante, de personnages attachants ou de moments marquants.
En revanche, si vous souhaitez offrir une console à votre enfant, il est préconisé d'attendre ses 6 ans révolus. Avant cet âge, il est très important de s'ouvrir au monde et à son corps. De plus, une console propre à l'enfant est plus difficile à réguler.