C'est également mauvais pour la posture et les muscles car le corps reste trop longtemps en position allongée. Et puis plus on passe de temps dans son lit, plus le sommeil risque d'être fragile et moins il est perçu comme réparateur”, fait remarquer la spécialiste du sommeil.
En effet, une nuit trop longue annoncerait un risque de développer une démence dans les dix ans, alerte une nouvelle étude publiée dans la revue Neurology. Elle conclut qu'une bonne nuit de sommeil est ce qu'il y a de plus bénéfique pour la santé, à condition de ne pas la prolonger au-delà de 9 heures.
Le fait d'être dans son lit peut également rassurer, l'impression de laisser tous les soucis à l'extérieur comme fuir ses propres responsabilités. Bien que l'intérêt de la communauté médicale face à cette maladie soit grandissante, il n'existe actuellement pas de remède à ce trouble.
Selon une étude, passer au moins 10 heures par jour assis augmenterait le risque de développer une forme de démence. Et une activité physique régulière ne dérogerait pas à ce constat…
La mauvaise assise peut amplifier le resserrement des muscles du cou, entrainant une mauvaise courbure naturelle de votre colonne vertébrale et par effet de domino, faire apparaître des maux de tête ou des douleurs irradiants vers la tête.
En effet, psychologiquement, le lit est lié au sommeil. Or, si on reste trop longtemps couché, le cerveau ne comprend plus quand il doit se reposer : une fois l'heure du coucher arrivée, il décide de ne pas dormir et peut donc vite s'épuiser.
L'obsession de rester couché dans son lit, ce que les spécialistes appellent la clinophilie ou la clinomanie, pourrait constituer un symptôme annonciateur de troubles mentaux plus graves, comme la dépression ou la schizophrénie.
S'il peut faire sourire à première vue, ce besoin irrépressible de rester coucher dans son lit toute la journée est en réalité un symptôme de pathologies psychiatres graves comme la dépression ou la schizophrénie. Les explications du Dr Thierry Bautrant, psychiatre et auteur.
"Le nerf est très long et surtout il bouge avec les différents mouvements que nous faisons. Un nerf a une longueur donnée qui lui permet une certaine souplesse, ça coulisse un peu comme un trombone va coulisser sur un instrument de musique. Et selon la position, le nerf va être plus ou moins comprimé.
Rester assis trop longtemps augmente les risques de maladie cardiovasculaire, mais faire de l'exercice en complément peut faire diminuer ce risque.
Excès de sommeil et risques de maladies cardiovasculaires
Selon de nombreuses études médicales, trop dormir augmenterait le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
Même si nous n'y faisons pas attention, nous générons pendant notre sommeil de la chaleur et de la transpiration. L'humidité générée s'imprègne alors dans les draps et les couettes. Additionnée à une faible ventilation, cet environnement favorise le développement des acariens sur toute la couche.
Elle est due à une insuffisance de tyrosine (son précurseur), qui peut être provoquée par des couchers trop tardifs ou un désordre alimentaire : pas assez de protéines (qui fournissent les acides aminés essentiels), ou un excès de sucre, qui fait baisser le taux de tyrosine.
La clinophilie, aussi appelée clinomanie, est un trouble psychiatrique pour le moins mystérieux. Ne pas avoir envie de se lever le matin, cela peut arriver à tout le monde.
La clinophilie est le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé. C'est un symptôme de dépression ou d'entrée dans la schizophrénie. La clinophilie est une forme de repli sur soi fréquent dans certaines maladies.
Terme psychiatrique dérivé du grec "klinê" qui signifie "lit". La clinomanie correspond donc à l'attitude d'un patient dont le refus de se lever est catégorique. Le clinomane préfère rester couché.
L'épisode dépressif se caractérise par la présence d'une humeur dépressive (sentiment de tristesse et de vide, irritabilité), qui s'accompagne parfois d'une perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt.
Une multitude d'activités simples permettent de rester en mouvement: se lever au moins une fois par heure et faire quelques pas ou quelques exercices; prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur; passer l'aspirateur; porter ses courses; descendre un ou plusieurs arrêts de bus avant sa destination; se garer à distance ...
Rester toute la journée à la maison fait que l'on passe plus de temps assis voire couché. "C'est un mode de vie sédentaire, qui augmente la sédentarité et donc le risque de maladies chroniques, notamment cardiovasculaires, le diabète ou l'hypertension artérielle" note le médecin.
Se réfugier chez soi, cela permet de se ressourcer, d'apprendre à être bien avec soi-même et de profiter des petits plaisirs de la vie. « Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer. Un certain degré de plaisir est nécessaire.