Il est important qu'un enfant vive de l'ennui de temps à autre. S'ennuyer l'aide à stimuler sa créativité et à résoudre de petits problèmes. Quand un tout-petit est seul et qu'il s'ennuie, c'est l'occasion pour lui d'être à l'écoute de son monde intérieur, de ses envies et de ses goûts.
Découvrir son environnement, avec un nouveau regard, va lui permettre de développer un monde imaginaire et d'inventer des histoires. L'ennui pousse l'enfant à utiliser son imagination pour trouver des moyens de s'occuper.
Il a du mal à se concentrer sur un jeu ou sur une même activité. Il est normal qu'il s'interrompe souvent pour venir vous voir. « Je m'ennuie » peut vouloir dire : « J'en ai fini avec ce jeu, je veux faire autre chose. » Attendez de voir s'il se lance dans une nouvelle activité.
« Accepter de s'ennuyer, c'est muscler son cerveau, c'est être dans une stratégie d'efficacité. » L'ennui permet à notre cerveau de se régénérer, pour regagner toute sa productivité et sa performance et éviter l'épuisement mental. « Intégrons le fait qu'il est normal, qu'il est même bien d'être inactif. »
C'est en observant attentivement le jeune enfant qu'on peut repérer les différentes formes qu'il peut revêtir. L'ennui de l'enfant est parfois évident. Ainsi dès qu'on voit un enfant qui erre de façon prolongée dans la pièce d'activités et qui ne s'engage pas dans un jeu, on pense à juste titre qu'il s'ennuie.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Accepter les premières minutes
La toute première clé, c'est sans aucun doute l'acceptation. Quand tu es dans un moment où l'ennui commence, alors change ton angle de perception de ce moment. Accepte de te dire que tu vas prendre le temps de ne RIEN FAIRE DU TOUT pendant 5 minutes.
La personnalité ennuyeuse ne s'engage pas dans une conversation profonde. Au lieu de cela, la personnalité ennuyeuse parle de trop de choses sans importance (par exemple, la météo), ou répète les mêmes choses encore et encore. Il est impossible d'établir une quelconque «connexion» réelle avec quelqu'un comme ça.
Pour l'aider, ressortez les jeux, lisez avec lui chaque jour un chapitre d'un livre pour lui donner envie de connaître la suite, faites-le participer aux activités de la maison et permettez-lui de sortir voir un copain ou d'en recevoir un régulièrement.
Lorsqu'un enfant est fatigué, il va avoir tendance à beaucoup bailler, se frotter les yeux ou encore les oreilles. Le regard trahit lui aussi la fatigue, que cela soit par des cernes sous les yeux ou un regard plus vague, qui fixe un point dans le vide…
Pas assez de travail, des tâches peu stimulantes, vides de sens, la routine qui engourdit le cerveau et inhibe l'énergie...
l'ennui viendrait de ce que le désir est empêché de trouver son objet et sa satisfaction. Il est entravé par une situation extérieure ou plus pernicieusement par une structuration intime de son rapport à l'objet.
L'ennui est une émotion se manifestant sur le plan physiologique par une baisse de l'énergie et une somnolence envahissante. Sur le plan psychologique, il nous permet de prendre de la distance, de nous détacher de notre corps et de notre environnement pour réfléchir sur nous-mêmes.
Il s'agit généralement d'un état transitoire, mais il peut être lié à la santé mentale. L'ennui peut être évité en créant un environnement qui encourage le développement de nouveaux intérêts et de la créativité.
Au fil du temps, l'ennui non traité peut conduire à la dépression, voire l'aggraver. Lorsque vous vous ennuyez constamment, vous risquez de vous adonner au Doomscrolling ou de trop dormir. Toutes ces activités peuvent entraîner une léthargie, une inactivité, voire une déconnexion de la réalité.
L'ennui extrême peut conduire à l'anxiété car l'absence d'activité stimulante peut laisser l'esprit libre de se concentrer sur des pensées négatives, des inquiétudes ou des sentiments d'inutilité.
Avant 3 ans, il est difficile pour lui de rester concentrer 10 min. Vers 3-4 ans, il peut parvenir à se concentrer jusqu'à 15 min. Vers 5-6 ans on parlera d'une vingtaine de minutes. A 6-8 ans on estime que l'enfant possède jusqu'à 30 min d'attention soutenue maximum…
Chercher à établir un contact visuel avec l'enfant de manière à capter son attention (lui toucher le bras au besoin); Donner des consignes courtes, claires et qui font du sens pour l'enfant, une consigne à la fois. S'assurer du suivi de l'exécution de la consigne et faire un rappel au besoin.
Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est défini par l'association, selon des modalités variables, d'un déficit attentionnel, d'une hyperactivité motrice et d'une impulsivité. Il apparaît pendant l'enfance. Ses causes restent, à ce jour, inconnues.