La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Les principaux risques connus et identifiés des THM sont le cancer du sein (sur-risque qui augmente avec la durée du traitement), le cancer de l'endomètre (l'augmentation du risque est liée au traitement estrogénique, c'est pourquoi un progestatif y est toujours associé chez les femmes non hystérectomisées), le cancer ...
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
Si on a des troubles type bouffées de chaleur, insomnies, sécheresse vaginale rebelles aux traitements non hormonaux : c'est le traitement hormonal qui est le plus efficace.
Il doit être administré pendant au moins 12 jours par cycle et être interrompu au moins les 5 derniers jours du cycle (ce qui permet une baisse du risque relatif de cancer du sein). Chez les femmes ayant comme antécédent une hystérectomie, le traitement progestatif est inutile.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
Pour éviter de prendre du poids, ne sautez pas de repas, faites des repas équilibrés, augmentez votre consommation de légumes et baissez celle des produits sucrés et gras.
Le traitement hormonal de la ménopause n'est indiqué qu'en cas de symptômes forts et très gênants. Il peut venir à bout des bouffées de chaleur et réduire la fatigue associée. C'est également le moment de revoir son hygiène de vie.
Les hormones contrôlent la libido, la faim, la fatigue, notre humeur et bien plus encore.
«Nous avons déterminé que la ménopause accélère le vieillissement cellulaire de 6% en moyenne», précise le Dr Horvath. «Cela ne semble pas énorme mais fait une différence en s'accumulant au cours de la vie des femmes», souligne-t-il.
Un traitement hormonal, à base d'estrogènes et/ou de progestatif, peut s'avérer bénéfique pour certaines femmes qui ont des symptômes modérés à intenses. C'est souvent un choix de la patiente, orienté par le médecin, et le traitement doit s'amorcer dans les 10 années qui suivent la ménopause.
Les hormones agissent comme des messagers biochimiques. Qualité du sommeil, croissance, reproduction, libido, gestion des émotions, métabolisme... elles tiennent les ficelles de notre corps.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM) peut être proposé par le médecin traitant ou le gynécologue.
Les avantages du traitement hormonal de la ménopause
Le traitement hormonal de la ménopause fait disparaître les symptômes sévères de la ménopause : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur, baisse de libido, sécheresse de la peau, etc.
Ainsi, la Sauge, le Trèfle rouge, le Houblon, les isoflavones de soja, le Gattilier, l'Actée à grappes noires… Sont des alternatives naturelles au Traitement Hormonal Substitutif.
Ventre gonflé et ménopause
La baisse en œstrogène provoque ainsi des ballonnements. En outre, il arrive que les habitudes alimentaires changent à cette période-là. Certaines femmes souhaitent faire attention à la prise de poids et vont manger davantage de légumes et de fruits crus.
Les œstrogènes apparaissent comme un facteur clé dans la survenue des migraines en raison de la forte prévalence des migraines chez les femmes réglées et l'association de certains types de migraines avec les changements hormonaux relatifs à cette période.
La situation hormonale détermine l'endroit du corps où les graisses seront stockées. Un dérèglement hormonal ou des variations hormonales chez la femme peuvent faire gonfler le ventre ou favoriser le stockage des graisses au niveau de l'abdomen. C'est ce qu'on appelle le "ventre hormonal".
La leptine est une hormone digestive peptidique qui permet à la fois de réguler les réserves lipidiques de l'organisme et de stimuler la satiété. C'est d'ailleurs pourquoi elle est aussi nommée "hormone de la satiété".
Les oestrogènes et la progestérone tendent à empêcher l'apparition de graisse abdominale tandis que le cortisol, l'hormone associée au stress, favorise la prise de graisse abdominale, autant chez les femmes minces que chez les femmes en surpoids.
Œstrogènes et progestérone, les hormones qui font gonfler.