En France, l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE) comptait en 2017 12.162 couples ou célibataires ayant un agrément, qui souvent peinent à adopter. Mais ce n'est pas faute d'enfants “adoptables”. Bien souvent, c'est le projet parental qui ne correspond pas aux besoins des enfants.
L'adoption en France est gratuite. L'agrément et la procédure qu'il implique ne donnent lieu à aucun frais, en dehors des frais de courrier et de déplacement de l'adoptant jusqu'aux bureaux de l'Aide sociale à l'enfance du Conseil départemental (ASE).
Le point sur la demande d'agrément pour l'adoption. L'adoption : c'est trouver des parents à un enfant, et non pas trouver un enfant pour des parents. La nuance est de taille : l'intérêt de l'enfant est prioritaire.
Par exemple, le délai de rétractation après un abandon est réduit à deux mois, ce qui est une mesure en faveur des candidats à l'adoption. ELLE. Pourtant, le nombre d'adoptions en France reste très faible au regard de la quantité d'enfants "délaissés", placés en foyer ou en famille d'accueil " longue durée ".
En France, près de 10 000 demandes d'adoption sont effectuées chaque année. Pourtant, seuls 1 400 enfants ont trouvé un foyer d'adoption en 2013. Il faut dire qu'entre délais d'attente, conditions à remplir et qualités requises, l'adoption d'un enfant n'est pas une démarche facile.
La loi française prévoit que l'on peut adopter si l'on a 28 ans ou si l'on est marié depuis deux ans au moins : les jeunes couples n'ont donc pas à attendre bien longtemps pour être en mesure, légalement, d'adopter.
Les adoptants doivent être en mesure d'apporter la preuve d'une communauté de vie d'au moins un an ou bien d'être âgés l'un et l'autre de plus de 26 ans. Avant la réforme, les époux devaient justifier de deux ans de mariage ou être âgés de 28 ans.
LES INCONVENIENTS
L'adoption est définitive : le divorce des époux ne met pas fin à l'adoption et celle-ci ne peut pas être révoquée (seule l'adoption simple peut être révoquée pour motifs graves, tels que des actes violences sur l'adoptant).
Adopter, c'est un choix de vie avant d'être une bonne action ! De l'envie à la prise de décision, il se passe parfois un peu de temps : l'adoption n'est pas anodine, elle met en jeu la vie d'un couple, d'un enfant, d'une famille entière. C'est pourquoi cette décision est souvent mûrement réfléchie.
En france, l'adoption par un couple de partenaires pacsés ou par des concubins n'est pas permise et doit être réalisée de manière individuelle, uniquement par l'un des deux parents.
Deux options sont possibles : soit vous passez par l'Agence française de l'adoption (AFA) ou par un OAA (Organisme agréé pour l'adoption), soit vous menez une démarche individuelle, sans être encadré par un organisme.
À partir du 1er juillet 2021
Lorsque le congé d'adoption est réparti entre les 2 parents, il ne peut être fractionné qu'en 2 périodes maximum, dont la plus courte est au moins égale à 25 jours (ou 32 jours en cas d'adoptions multiples). Ces 2 périodes peuvent se suivre ou être prises simultanément.
Le montant de la participation dépend de l'espèce, de l'âge et de la situation de l'animal lors de l'adoption : Chien : 250€ de frais d'adoption. Chiot de moins de 6 mois : 300€ de frais d'adoption. Chat ou chaton : 150€ de frais d'adoption.
vous pouvez adopter seul mais, si vous êtes marié et non séparé de corps ou uni par un Pacs, l'autre membre du couple doit consentir à cette adoption. L'adoption entre grands-parents et petits-enfants et entre frères et sœurs est en principe interdite, sauf s'il existe des motifs graves.
Un avocat en droit de la famille doit vous éclairer sur les différents régimes d'adoption et sur leur conséquences. Il rédige pour vous des actes administratifs. Un avocat est obligatoire pour une adoption si l'enfant est accueilli après l'âge de 15 ans.
Enfant dont la filiation est établie et connue, expressément remis à l'ASE en vue de son admission comme pupille de l'État, depuis plus de 2 mois, par des personnes autres que les parents, ayant autorité pour consentir à l'adoption.
Célibataire : être âgé de plus de 28 ans. Couple marié : 2 ans de mariage minimum ou chaque membre du couple doit être âgé de plus de 28 ans, non séparés de corps. Marié adoptant seul : 28 ans minimum et consentement du conjoint. Une différence d'âge de 15 ans minimum entre l'adoptant et l'adopté
Les candidats à l'adoption doivent avoir atteint l'âge de 25 ans minimum (sauf exception en matière d'adoption intra-familiale), être en couple marié, ou ayant fait la déclaration de cohabitation légale, ou non marié vivant ensemble depuis au moins trois ans, ou être une personne célibataire.
Pour pouvoir adopter un enfant, vous devez obtenir un agrément délivré par le service d'aide sociale à l'enfance (ASE) de votre département. L'agrément permet de s'assurer des conditions d'accueil. Il est accordé pour une durée de 5 ans. La décision de refus d'agrément peut être contestée.
Si un enfant ne connaît pas ses parents biologiques, à l'adolescence, il aura peut-être une crise d'identification. Les mamans qui donnent leur enfant à adopter peuvent avoir ensuite des problèmes psychologiques, se sentir coupables d'avoir abandonné leur bébé.
L'adopté hérite des 2 familles : de sa famille d'origine et de sa famille adoptive. L'adopté ne bénéficie pas des droits de mutation : Sommes payées auprès des services fiscaux lors d'un transfert de propriété (pour une vente), ou gratuit (pour une succession ou donation) gratuits dans sa famille adoptive.
Vous pouvez adresser une demande d'adoption pour un enfant, pupille de l'État, à l'ASE (Aide sociale à l'enfance) de votre département. N'oubliez pas que vous devez confirmer chaque année à l'ASE de votre département que vous êtes candidat à l'adoption d'un enfant né en France.
A la différence de l'adoption plénière qui supprime tout lien juridique avec la famille d'origine, l'adoption simple confère à l'adopté une filiation qui s'ajoute à sa filiation d'origine (364 C. civ.. L'adopté conserve ses droits dans sa famille d'origine; il est donc lié aux deux familles.
Fondation pour les Orphelins - Fondation de France.