De nombreuses formes d'arythmie n'entraînent aucun problème de santé; toutefois, elles peuvent causer divers symptômes gênants, comme des étourdissements ou une douleur dans la poitrine.
Aujourd'hui les recommandations françaises, européennes et américaines placent majoritairement l'ablation par radiofréquence ou par cryothérapie en première intention de traitement, car elle seule garantit une guérison définitive de l'arythmie cardiaque et notamment de la fibrillation atriale.
Les médicaments utilisés en cas d'arythmies cardiaques
les antiarythmiques dits stabilisants de membrane, les bêta-bloquants (qui ralentissent et renforcent les contractions du cœur), l'amiodarone (une substance iodée qui agit sur les troubles du rythme ventriculaire et supraventriculaire), les inhibiteurs calciques.
L'arythmie peut ralentir la circulation du sang vers le cerveau et le reste du corps, provoquant des palpitations cardiaques, des étourdissements, des évanouissements ou même la mort. Si vous souffrez de bradycardie, vous pouvez vous sentir fatigué, essoufflé ou étourdi, ou vous évanouir.
Les symptômes qui doivent vous alerter
Plus préoccupantes, et devant inciter à consulter, les manifestations inhabituelles : de fortes palpitations pendant quelques minutes, un rythme irrégulier ou encore des pauses dans les battements, quand ce ne sont pas des syncopes inexpliquées.
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
Causes. Il existe des maladies ou des facteurs favorisants l'apparition d'une arythmie. Par exemple : l'âge, l'hypertension artérielle, toutes les maladies du cœur, le diabète, l'obésité, les problèmes de thyroïde, des maladies héréditaires génétiques, ou des troubles endocriniens.
"Lorsque l'on a une arythmie cardiaque, il faut vivre normalement. Si on commence à mettre des barrières partout à cause de l'arythmie, la qualité de vie se dégrade et on prend un coup de vieux assez rapidement. Cela correspond d'ailleurs au côté maléfique de l'arythmie. Il faut donc vivre normalement.
Lorsque le cœur bat plus rapidement que la normale, on parle de tachycardie. Les symptômes sont entre autres un malaise thoracique, des palpitations, une sensation de tête légère, des étourdissements et quelquefois l'évanouissement. Par contre, lorsque le cœur bat trop lentement, on parle de bradycardie.
Les médicaments anti-arythmiques les plus utilisés sont les bêtabloquants (métoprolol, propranolol) ou certains inhibiteurs calciques (vérapamil, diltiazem). Ils diminuent la fréquence des battements de cœur. Plus rarement, d'autres anti-arythmiques sont utiles : la flécaïnide, ou la propafénone.
Inconvénients des bêta-bloquants et effets secondaires
Une trop grande diminution de la pression artérielle peut occasionner des vertiges et de la fatigue, un refroidissement des extrémités, des troubles digestifs (diarrhées, gastralgies, nausées, vomissements), ou une diminution des performances physiques à l'effort.
Les médicaments anti-douleur, type anti-inflammatoires non stéroïdiens, utilisés par des millions de personnes chaque jour, provoqueraient des risques de trouble du rythme cardiaque.
On parle de trouble du rythme cardiaque, ou d'arythmie cardiaque*On parle d'arythmie cardiaque lorsque le cœur bat trop vite, trop lentement ou de manière irrégulière., lorsque les battements du cœur sont trop lents, trop rapides ou irréguliers. Ces perturbations sont susceptibles de se déclarer à tout âge.
Elles se traduisent par un cœur qui bat : trop vite : tachycardie, plus de 100 battements par minute, trop lentement : bradycardie, moins de 50 battements par minute, de façon irrégulière : arythmie.
L'électrocardiogramme (ECG)
Examen indolore, il est effectué en collant des électrodes sur diverses parties du corps (thorax, cheville, poignet). Ces électrodes sont reliées à une machine qui analyse les signaux électriques collectés par les électrodes et les transcrit sous forme de lignes.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Les symptômes d'une arythmie sont divers : fatigue, étourdissements, syncopes, vertiges, palpitations, perte de connaissance (syncopes) peuvent faire partie des signes d'appels. Devant cette symptomatologie, le praticien peut proposer plusieurs examens : L'électrocardiogramme (ECG).
Les sports d'endurance tels que la marche, le jogging, la natation ou le cyclisme sont particulièrement bénéfiques en cas de maladies cardiaques car ils améliorent de façon progressive le système cardiaque et respiratoire.
La fibrillation auriculaire (FA, ou fibrillation atriale) est une forme d'irrégularité du rythme cardiaque (arythmie) qui résulte d'une perturbation des signaux électriques du cœur. La fibrillation auriculaire est le type le plus courant d'arythmie et affecte environ 200 000 personnes au pays.
Stress, alcool, fatigue : de nombreuses situations provoquent des palpitations sans gravité. Mais elles peuvent aussi être le symptôme d'un trouble du rythme cardiaque.
La FC au repos se situe entre 50-90 battements par minute (bpm), et peut s'abaisser jusqu'à 30 bpm au repos chez les personnes ayant une bonne condition physique. Elle varie au cours de la journée, avec typiquement une diminution durant la nuit, et est légèrement plus rapide chez les femmes que chez les hommes.
Inspirez profondément par le nez pendant 5 secondes en adoptant une respiration par le ventre. Soufflez lentement pendant 5 secondes, en freinant l'air avec le cavum. Faites 6 cycles de 6 inspirs/expirs.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.