La présence de glaires dans la gorge ne doit pas inquiéter. D'une part parce qu'elle est remédiable. Et d'autre part parce qu'il s'agit souvent d'une simple sensation. Si cette sensation perdure et vous dérange, n'hésitez pas à consulter votre médecin généraliste, qui vous redirigera si besoin vers un spécialiste.
Les infections pulmonaires, qu'elles soient virales comme la grippe, la bronchite ou bronchiolite, ou bactériennes comme certaines pneumopathies, peuvent toutes donner une production excessive de mucus, sécrété par l'organisme, afin d'emprisonner et de chasser tous ces germes de notre système respiratoire.
L'évacuation des glaires de la gorge est normale et nécessaire pour nettoyer les bronches. Mais une expectoration excessive peut être le signe d'une maladie des voies respiratoires.
Il peut s'agir d'une sinusite, voire d'une sinusite chronique, décelable au scanner. Les glaires peuvent aussi être le fruit d'une allergie, on parle alors de rhinite. Autre option, ils peuvent être le symptôme d'un problème à l'estomac.
Voici les plus fréquentes : expectoration aiguë purulente : bronchite aiguë, pneumopathie, abcès pulmonaire. Dans certains cas, les expectorations peuvent dégager une odeur nauséabonde, notamment en cas d'abcès pulmonaire. expectoration aiguë muqueuse (claire) : œdème pulmonaire, asthme.
L'infusion de gingembre est également efficace pour vous débarrasser de ces sécrétions désagréables. N'oubliez pas d'ajouter du miel ou du citron pour renforcer son effet. Grâce à sa nature antiseptique, le curcuma (korkom) réduit les mucosités en chassant les bactéries responsables de l'excès de mucus.
"Quand on est enrhumé, la nuit, les sécrétions nasales coulent dans gorge. Le matin, on se retrouve donc avec des glaires", explique la Dre Céleste Rebours. Si les glaires sont "fréquentes et bénignes la plupart du temps", l'ORL souligne des situations qu'il ne faut pas négliger.
Boire de l'eau est indispensable et consommer des boissons chaudes peut soulager temporairement la gorge. Ensuite, il est recommandé de se laver le nez avec un sérum physiologique à l'eau de mer. Une autre astuce simple pour éliminer les glaires consiste à faire des inhalations humides.
La toux grasse est la plupart du temps due à une bronchite, une sinusite ou une rhinopharyngite : infections le plus souvent virales qui circulent majoritairement en hiver et qui nécessitent un traitement adapté. La toux grasse avec du mucus est souvent précédée d'une toux sèche qui dure une journée ou deux.
Humex sirop à la carbocistéine pour toux grasse
Il facilite l'évacuation des mucus à l'extérieur afin de dégager les voies respiratoires.
Des « crachats » blancs ou jaunes, d'autre part, sont généralement le signe d'une infection virale.
Ce qui vous arrive, ces expectorations, c'est si fréquent que cela porte même un nom. Cela s'appelle l'hyper-réactivité bronchique, et correspond à la sensation d'irritation de vos bronches, occasionnée par le passage incessant de la fumée du tabac pendant vos années de tabagisme.
"Il existe des recettes très simples qui consistent par exemple à faire un sirop à base de radis noir ou d'oignon", précise-t-elle. · laissez exsuder et récoltez le jus obtenu : il constitue un sirop à boire pour fluidifier les glaires.
Utilisez un humidificateur ou prenez une douche chaude. Reposez-vous en gardant la tête surélevée. Buvez du thé chaud avec du citron et du miel. Mettez une compresse chaude sur votre poitrine.
La toux grasse est généralement le signe d'une infection au niveau des voies respiratoires (nez ou gorge) qui atteint ensuite les poumons. Elle peut aussi apparaître chez les fumeurs, sans qu'il y ait présence d'infection.
Les personnes qui toussent très fort peuvent entraîner une élongation des muscles des côtes ou du cartilage, provoquant une douleur thoracique, en particulier quand elles respirent, se déplacent ou toussent de nouveau. La toux peut être épuisante et gêner le sommeil.
En période pré-ovulatoire puis ovulatoire, c'est-à-dire entre le 12 et le 14e jour du cycle lorsque l'ovulation survient bien au 14e jour, la glaire est abondante, filante, transparente. Elle prend un peu un aspect «blanc d'œuf» assez caractéristique, et s'effile longuement lorsqu'on l'étire entre deux doigts.
Cette couleur témoigne d'une infection. Les leucocytes (ou globules blancs), en augmentation en cas d'infection, colorent le mucus en jaune. Elle indique que l'infection devient purulente.
Lorsque la toux grasse persiste plus de trois semaines, elle peut être révélatrice d'une bronchite chronique ou bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), typique des fumeurs. Dans ce cas, elle peut s'accompagner de crachats translucides, épais et jaunâtres ou verdâtres, parfois avec un peu de sang.
L'aspect purulent des expectorations est défini par des sécrétions épaisses et souvent jaunâtres ou verdâtres. Ceci découle de la libération de leucoprotéines et leucoverdines par des foyers d'inflammation nécrosés, ainsi que de la présence de granulocytes et, dans une moindre mesure, de produits bactériens (figure 1).
Boire beaucoup d'eau est important pour maintenir la fluidité des sécrétions pulmonaires. Des aliments riches en antioxydants tels que les fruits et légumes contribuent à renforcer le système immunitaire et à réduire l'inflammation.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Une hydratation adéquate aide à fluidifier les sécrétions bronchiques, facilitant ainsi leur expulsion par la toux. Il est recommandé de boire beaucoup d'eau tout au long de la journée, ainsi que des tisanes chaudes, des bouillons et des infusions.