Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des
Les conséquences de la privation de sommeil à 24 heures sont comparables à la déficience cognitive d'une personne ayant un taux d'alcoolémie de 0,10 %, selon une étude publiée dans l'International Journal of Occupational Medicine and Environmental Health.) Le jugement est affecté, la mémoire est altérée.
Au saut du lit ou à l'heure du déjeuner, prendre l'air et vous exposer à la lumière du jour vous redonnera de l'énergie. Une balade en extérieur permet également d'oxygéner votre cerveau, un bon moyen d'éviter les migraines, surtout si vous travaillez face à un écran.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
En moyenne, un être humain a besoin de 8 heures de sommeil pour être en forme. Dormir 1 heure ou 3 heures par nuit n'est pas idéal et cela doit rester ponctuel. Sachez que la durée de sommeil dont on a besoin varie selon les personnes.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
Placez une main sur votre poitrine et l'autre sur votre ventre. Inspirez par le nez pendant environ deux secondez, sentez votre ventre qui se remplit d'aide, puis poussez doucement dessus pendant que vous expirez lentement. Répétez l'exercice jusqu'à l'endormissement.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Bonne nouvelle pour toutes celles qui souffrent de troubles du sommeil : des chercheurs britanniques viennent de déterminer l'heure « idéale » à laquelle il faut aller se coucher pour être sûre de passer une bonne nuit. Attention, révélation : c'est 22h37. Pas une minute de plus, pas une seconde de moins.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
L'idée principale consiste à répartir son temps de sommeil, habituellement une huitaine d'heures consécutives, en siestes de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 4h. Il y a donc 6 phases de sommeil par jour. Autrement dit dormir 2h en 6 fois et cela quotidiennement.
Se réveiller toutes les nuits entre 1h et 3h du matin
Durant cette tranche horaire, c'est le foie qui est roi. Celui-ci fonctionne à plein régime entre 1h et 3h du matin, il s'active pour éliminer les toxines, purifier l'organisme. Se réveiller durant cette tranche horaire peut donc être lié à votre foie.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
L'insomnie fatale est une maladie grave, mais extrêmement rare (une centaine de personnes seulement sont atteinte dans le monde); C'est une maladie à prions (maladie cérébrale, dégénérative) entraînant des troubles du sommeil très importants qui détériorent les fonctions cognitives, et mènent au décès.