Les cellules malpighiennes ou cellules squameuses recouvrent le col de l'utérus. Lorsque ces cellules ne sont pas normales, on parle d'atypie (ACS-US, ASC-H, ASC-LSIL, AGC). Leurs anomalies sont visibles sur le frottis cervico-vaginal et peuvent évoquer un cancer du col de l'utérus.
Les lésions malpighiennes intraépithéliales de bas grade sont des lésions précancéreuses du col de l'utérus. Elles régressent le plus souvent spontanément mais peuvent parfois évoluer vers un cancer invasif. Un dépistage régulier de ces lésions par frottis du col de l'utérus est nécessaire.
Un frottis présentant des lésions de bas grade : ce sont des anomalies légères et peut-être provisoires. Le gynécologue choisira de réaliser une colposcopie ou d'attendre 6 mois avant de faire un nouveau frottis, qui pourra être normal ou anormal.
Un frottis anormal signifie que les cellules prélevées puis observées au microscope, présentent des anomalies sans les caractériser de façon très précise.
Frottis évocateur d'une lésion de bas grade : représente 1 à 2 % des frottis. Cette situation veut signifier que les cytologistes voient des légères anomalies des cellules qui évoquent la possibilité d'une infection à HPV ou d'une dysplasie légère (CIN1 ou Cervical Intra épithélial Neoplasia de grade 1).
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Dans la majorité des cas, il s'agit de lésions précancéreuses." En cas de lésions précancéreuses : Dans ce cas, le traitement consiste en une conisation du col de l'utérus. "Cela consiste à retirer sous anesthésie locale ou générale un cone du col incluant la zone malade" explique la gynécologue.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Si la colposcopie participe au dépistage du cancer du col de l'utérus, elle n'intervient qu'en seconde intention. Dans la majorité des cas, elle est prescrite "quand la patiente présente des anomalies préalables", rappelle le Dr Letombe. Autrement dit, cet examen est indispensable pour poser un diagnostic.
Condylomes (symptômes d'infections par les VPH à faible risque de cancer) Les condylomes sont des verrues qui se manifestent sous forme de petites bosses sur la peau ou les muqueuses : des organes génitaux (pénis, scrotum, vulve, vagin, anus); parfois, de la gorge.
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".
Est-il possible d'avoir un frottis normal et un test HPV positif ? Oui, en fonction de l'âge de la patiente, il est dans ce cas recommandé de répéter le test HPV. La persistance de cette infection au-delà de 12 mois impose de réaliser des investigations complémentaires (colposcopie, biopsie..).
La contamination par le HPV est dans la majorité des cas asymptomatique. Le temps qui s'écoule entre la contagion et l'apparition des symptômes peut varier de plusieurs semaines à plusieurs années. Il existe différents symptômes en fonction des différentes souches du papillomavirus.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
Quels résultats attendre d'une colposcopie ? Le gynécologue pourra avoir une impression visuelle immédiate sur l'état des lésions prélevées, mais seule une étude au microscope des tissus dans un laboratoire d'histopathologie permettra d'obtenir un diagnostic avec certitude.
Les cellules sont considérées comme « précancéreuses » et comportent un risque d'évolution si elles ne sont pas détectées et traitées à ce stade. Elles peuvent alors aboutir à une forme précoce de cancer du col de l'utérus appelée carcinome in situ, qui reste localisée aux zones superficielles de l'épithélium.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.
Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle. Cependant, le virus peut se réactiver après des années. Dans 15-20 % de cas, le virus peut rester actif sans que l'organisme puisse l'éliminer. L'infection persistante peut engendrer des lésions au niveau des cellules.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
des règles plus abondantes ou plus longues qu'à l'accoutumée ; des pertes vaginales nauséabondes ; des douleurs du vagin (en particulier pendant les rapports sexuels), du bassin ou du bas du dos.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Les cellules dites "malpighiennes" ou "squameuses" constituent la couche superficielle d'un épithélium malpighien. Ce type de tissu est présent à la surface de la peau et de certaines muqueuses, notamment dans l'exocol, partie externe du col de l'utérus (qui s'ouvre dans le vagin).
Les états précancéreux du col de l'utérus prennent naissance dans une région appelée zone de transformation. C'est là que les cellules cylindriques (type de cellules glandulaires) se transforment constamment en cellules malpighiennes.
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.