La conscience humaine est -comparativement à la conscience animale- redoublée d'une réflexion sur soi. L'homme est non seulement conscient au sens de l'animal mais se pense également lui-même. L'animal quant à lui se sent plus qu'il ne se pense.
Fossé représenté par la pensée et le langage, car ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la conscience. On peut parler de dualité : d'un côté l'âme, la conscience, la parole, spécifique à l'humain, de l'autre le corps purement matériel et mécanique chez l'animal.
L'humain est capable de conceptualiser des choses complexes, de se projeter dans l'avenir pour anticiper certains problèmes. Son principal atout : le fait d'utiliser des outils complexes, qu'il sait transformer ou faire évoluer à volonté pour se confronter à tout type de situation.
D'après la philosophie classique, l'homme se définit par la pensée, la conscience. Il est maître de ses pensées ainsi que les actes qu'il pose. C'est pourquoi René Descartes déclare : Je pense dont je suis. Autrement dit, c'est la pensée qui définit l'homme.
“L'homme se distingue de l'animal en ceci qu'il est doué d'arrière-pensées.” “Nous sommes le seul animal qui soit surpris de l'univers, et qui s'étonne tous les jours de n'en être pas plus étonné.”
« L'Homme est par nature un animal politique », Aristote.
Il est en permanence sous la menace des prédateurs et aussi de ses propres congénères. Il est dépendant des lois de la nature. Pouvoir choisir, ne pas être soumis à ses instincts, sont les signes les plus évidents de la liberté humaine.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
1 - Le moustique
Pourtant, ce petit insecte est porteur de nombreux virus et parasites. Il transmet, dans les pays d'Afrique majoritairement, des maladies graves telles que la dengue, la fièvre jaune ou encore le paludisme. À lui seul, le moustique provoque plus de 720 000 morts par an.
« animal » vient du terme anima qui veut dire l'âme mais aussi le mouvement. L'animal, au sens propre, est quelque chose ou quelqu'un qui est animé, c'est-à-dire qui est doué de vie et de mouvement. Chez Aristote, il possède une âme sensitive et non pas intellective.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
Les vertébrés et beaucoup d'invertébrés sont conscients
Parmi les animaux conscients, nous pouvons compter avec un degré de certitude élevé les vertébrés comprenant les êtres humains et les invertébrés tels que les céphalopodes (les pieuvres et les calamars), puisqu'ils remplissent les critères de sentience.
L'être humain a toujours pensé son rapport à l'animal. Du coup, il se pense lui-même et établit une séparation qui lui permet de se situer dans la réalité qui se présente à lui. Toute société instaure cette séparation qui organise le monde sous un schème appréhendable pour les sujets qui l'habitent.
La conscience désigne originellement un savoir partagé (le mot vient de cum-, « avec », et scire, « savoir ») : c'est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception, ce pour quoi on l'appelle parfois « aperception ».
“Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat.” “Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts.” “L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme.”
La limite de la conscience se trouve peut être dans sa propre définition, de mon opinion la nature semble posséder quelque chose de plus important que la conscience, la notion de rentabilité ou de nécessité qui surpasse n'importe quel notion par son impartialité. Perdre le « libre agir » quand on possède Tout…
La conscience est le propre de l'homme
Par la conscience, une représentation du monde m'accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence.
[...] La conscience nous impose l'obscurité et les problèmes du monde, alors que l'humain veut vivre en paix comme inconsciente de ce qu'il se passe ailleurs. La conscience est aussi une source de malheur par son aspect de privations et d'interdictions : elle nous empêche de laisser nos désirs se libérer.
Dans la tradition philosophique, depuis Descartes, la conscience est considérée comme constituant l'essence de l'homme. L'essence, c'est-à-dire: ce qui lui est propre, qu'il est le seul à posséder, et qu'il possède de manière innée, de sorte que l'essence est inséparable de l'existence même de l'être considéré.
Dans le détail, Aristote écrit que les animaux autres que l'homme suivent, pour la plupart leur nature (physis), et pour quelques-uns leurs « habitudes » (ethê). Au contraire, l'homme suit sa nature, ses habitudes, mais aussi le logos.
être conscient et doué de raison. L'animal est privé de raison et de conscience ; c'est pourquoi, l'homme peut en disposer à sa guise. L'homme, à la différence du vivant, possède une dignité. La dignité définit la valeur intrinsèque d'une personne.
Pas étonnant que le chien soit le meilleur ami de l'homme. Sa loyauté, son intelligence, son dévouement et son affection sont incroyablement gratifiants.
L'homme comme "animal social" : cette expression veut signifier que l'homme vit parmi les autres hommes, que l'animal humain est un animal vivant dans une société d'animaux humains.