Il est donc important de noter qu'un aliment cultivé en agriculture biologique n'est pas la garantie de ne pas consommer de pesticides.
Oui, l'agriculture biologique utilise des pesticides, mais leur quantité et leur toxicité sont très loin d'atteindre celles des produits sur lesquels se base l'agriculture conventionnelle.
Un résidu de pesticides est un reliquat de substances actives présent dans ou sur les fruits et légumes et dû à l'emploi d'un produit phytopharmaceutique. L'agriculture biologique est une obligation de moyens. Les cultures doivent se faire en pleine terre avec zéro produit de synthèse utilisé pendant la culture.
Et pourtant, les détracteurs du bio ne cessent de souligner que l'Agriculture Biologique n'est guère mieux que l'agriculture conventionnelle puisqu'elle est également traitée aux pesticides, suscitant l'interrogation et la défiance des consommateurs.
Manger bio réduit l'exposition aux pesticides
Ainsi, les produits bio contiendraient en moyenne 75% de pesticides en moins comparativement aux aliments issus de l'agriculture conventionnelle selon une vaste méta-analyse publiée en 2014 dans British Journal Of Nutrition12.
Les produits transformés bios renferment-ils 100 % d'ingrédients bios ? Non, mais au moins 95 %. Selon la réglementation, ils devraient contenir 100 % d'ingrédients issus de l'agriculture biologique.
Adopter une alimentation biologique peut avoir des effets positifs sur la santé : Moins d'exposition aux pesticides : la réduction de l'ingestion de pesticides est liée à un risque potentiellement réduit de certains problèmes de santé, y compris les troubles hormonaux et le cancer.
Il existe des limites à la consommation de denrées issus de l'agriculture biologique. L'agriculture biologique respecte davantage l'environnement en réduisant son utilisation d'engrais et de pesticides, mais également en récoltant les produits à maturation. Donc les rendements s'en trouvent affectés.
Parmi cette liste on trouve des matières comme les composts et les fumiers qui sont considérés comme des intrants, mais aussi des intrants ou pesticides comme le phosphate aluminocalcique, le sulfate de magnésium, le chlorure de sodium, le polysulfure de calcium, le sulfate de cuivre et bien d'autres.
les produits naturels doivent être composés à minima de 95% d'ingrédients d'origine naturelle (végétaux, miel, cire, minéraux) les produits bio doivent être composés d'au minimum 95% d'ingrédients naturels, et parmi les végétaux qui le composent, au moins 95% doivent être issus de l'agriculture biologique.
Par exemple, certains agriculteurs utilisent des produits à base de bière pour lutter contre les limaces, du lait ou du vinaigre pour désherber et de l'ortie ou de la prèle comme insecticide.
En milieu professionnel, certaines études ont montré une augmentation du risque de cancers, tels que des lymphomes non hodgkiniens, tumeurs cérébrales, cancers de la prostate, cancer de l'ovaire, cancer du poumon et mélanomes, pour des niveaux d'exposition professionnelle élevés et pendant de longues périodes.
aucune utilisation de produits chimiques de synthèse (pesticides, engrais, désherbants...), aucune utilisation d'OGM, respect du bien-être animal (transport, conditions d'élevage, abattage…), pour les produits transformés, une quantité de 95 % au moins des ingrédients issus de l'agriculture biologique.
Contrairement aux aliments non bio qui peuvent être irradiés, traités avec des pesticides, ou enrobés de substances chimiques nocives pour pouvoir être conservés, les produits bio sont traités dans la très grande majorité des cas avec des substances et des techniques naturelles, et l'irradiation est totalement ...
Types de biopesticides
Les produits microbiens sont des pesticides contenant des microorganismes vivants comme des bactéries, des champignons, des virus, des protozoaires, des algues, des mycoplasmes, des rickettsies, ou des organismes apparentés et des métabolites connexes (ou sous-produits).
Leur usage peut ainsi nuire au bon fonctionnement des écosystèmes en place, par exemple en éliminant des insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, des plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, ou en dégradant la qualité des sols.
Forte hausse des ventes. En 2018, le soufre représentait ainsi la principale substance active vendue en France (plus de 13 000 tonnes), suivi du glyphosate (près de 10 000 tonnes), du prosulfocarbe (près de 6 000 tonnes) et du mancozèbe (4 6000 tonnes). Ce dernier a vu ses ventes doubler entre 2017 et 2018.
Les produits Bio favorisent ainsi l'activité du système immunitaire. Parmi les aliments que vous devez consommer Bio, on compte le lait, les fruits, les œufs, les légumes, le bœuf et le poulet.
Le risque zéro n'existe pas
N'oublions pas que, jusqu'à l'âge de 3 ans, le cerveau des enfants est sensible aux contaminants chimiques comme le PCB, les métaux lourds ou encore les pesticides. Ces substances augmentent les risques de maladie et peuvent être létales dans certains cas.
L'agriculture biologique respecte, restaure et entretient les équilibres biologiques sans lesquels la vie ne peut se développer et durer. L'agriculture bio ne pollue pas avec les pesticides, fongicides et autres engrais de synthèse.
Ils ne mangent pas comme la moyenne des Français.
Ainsi, les adeptes du bio consomment plus de produits d'origine végétale et peu raffinés : fruits, légumes, légumes secs, céréales complètes, noix, amandes, noisettes, etc. Ils délaissent en revanche la charcuterie (31% en moins), les "fast-food" (-23,5%).
Le label bio a pour but d'aider le consommateur à identifier les produits fabriqués à partir d'ingrédients biologiques. Les consommateurs sont informés de son attribution par un logo présent sur l'emballage du produit. Il n'y a pas de définition officielle de ce qu'est un label bio.
Un produit est considéré comme « bio » uniquement s'il est issu de l'agriculture biologique et que, de ce fait, il répond à certaines exigences, à savoir : Aucune utilisation de produits chimiques de synthèse comme les pesticides, les engrais, les désherbants…