Boire en quantité suffisante tout au long de la journée est aussi essentiel pour le bon fonctionnement de la vessie et pour limiter les gênes liées la prostate. Quelle eau boire ? De préférence une eau peu minéralisée. Ces quelques mesures préventives devraient améliorer votre confort prostatique.
Vivre avec / après une hyperplasie bénigne de la prostate
Il est recommandé de boire (environ 1,5 litres à 2 litres par jour) pour éviter la formation de caillots dans la vessie.
Les alpha-bloquants entraînant une relaxation de la musculature du col de la vessie (sortie de la vessie) en ayant un effet rapide. Les inhibiteurs de la 5 alpha-réductase ont quant à eux un effet hormonal et peuvent diminuer le volume de la prostate ; un effet qui met plusieurs mois à s'installer.
4 verres de vin rouge par semaine ralentirait l'évolution de la maladie de 41 % (8). La consommation de 250 ml de jus de grenade chaque jour diminuerait de 60% la survenue du cancer de la prostate (9).
Éviter les boissons caféinées : le café, mais aussi le thé, auraient également un impact négatif sur le système urinaire et prostatique, tout en nous faisant aller d'avantage aux toilettes. Il faut donc chercher à limiter sa consommation.
– La grenade. "C'est moins connu mais le jus de grenade est un vrai allié pour la santé de sa prostate. On peut en boire un verre chaque jour", affirme le Pr Zerbib. Les antioxydants présents dans le fruit du grenadier seraient les responsables de ces bienfaits.
Avoir une activité sexuelle régulière permet donc de libérer la prostate. L'activité physique est également bienfaitrice, pour la santé en général et pour la prostate en particulier. Pratiquer un sport de manière régulière aide aussi à conserver un bon tonus musculaire et à mieux contrôler les envies d'uriner.
Prostate gonflée: les traitements naturels
Lutter contre la constipation, diminuer la consommation d'alcool et de caféïne peut permettre de diminuer le volume prostatique. L'activité physique est également recommandée.
Manger plus de légumes peut aider à réduire votre risque d'hypertrophie de la prostate. Les bons choix alimentaires pour la santé de la prostate incluent: les graines de sésame, le saumon, le tofu, les poivrons, les tomates, les avocats, les légumes verts, les oignons et l'ail.
Par exemple, le cyclisme est une excellente forme d'exercice, mais passer plusieurs heures assis sur un siège dur peut aggraver une prostate déjà douloureuse. Un siège de vélo adapté aux problèmes de prostate ou un vélo à position allongée peut aider à corriger ce problème.
L'huile d'olive permettrait de réduire les risques de cancer du sein et de la prostate et d'autres maladies liées au vieillissement.
Les effets d'une consommation de café caféiné ou décaféiné sur les risques de cancer de la prostate sont les mêmes, ce qui laisse penser que les bénéfices de la boisson sont liés à ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Les antalgiques et les anti-inflammatoires peuvent soulager la douleur et le gonflement, quelle que soit la cause. Les alpha-bloquants (comme la doxazosine, la térazosine, la tamsulosine, l'alfuzosine et la silodosine) peuvent contribuer à soulager les symptômes en relaxant les muscles de la prostate.
Les cas de taux de PSA élevé :
Le dosage du PSA est élevé lors de n'importe quelle affection prostatique. Cela ne veut pas forcément signifier qu'il y a un cancer, il peut s'agir d'une infection ou d'une inflammation de la prostate.
Les protéines maigres contenues dans le poulet, le poisson et le soja sont, dans un premier temps, bénéfiques pour le système cardiovasculaire car elles protègent contre les maladies cardiaques, mais aussi pour la santé de la prostate en diminuant le taux de PSA.
Le PSA est un marqueur spécifique de la glande de la prostate mais certainement pas du cancer de la prostate. Il est donc possible d'observer une augmentation du PSA au-delà de 4 ng/mL en cas d'HBP associée. Schématiquement on peut retenir que 10 mL de volume prostatique peuvent augmenter le PSA de 1 ng/mL.
La vitamine E (graines oléagineuses, les huiles végétales, les céréales entières ou encore le germe de blé) Le lycopène (tomates, pamplemousse…) Le sélénium (fruits de mer, les noix du Brésil, l'avoine, le germe de blé…) Les omégas 3 (huile de colza, oléagineux, huile de foie de morue, sardines, maquereaux…)
Le risque le plus élevé est trouvé avec les sodas. Une étude à paraître dans l'American Journal of Clinical Nutrition vient de trouver une association entre la consommation d'aliments sucrés et à charge glycémique élevée et le risque de cancer de la prostate.
Le gingembre dispose également d'un potentiel anticancer. En effet, un certain nombre d'études réalisées au Canada et aux États-Unis ont pu démontrer que ce rhizome agit tel un agent thérapeutique efficace pour traiter divers types de cancer, dont le cancer de la prostate.
L'équipe du service d'urologie du CHU de Besançon utilise un nouveau traitement pour la prise en charge de cette pathologie : l'énucléation de l'adénome de la prostate au laser Holmium ou HoLEP. La prostate est une petite glande qui fait partie de l'appareil reproducteur masculin.
Quelles sont les complications de l'hypertrophie de la prostate ? Une vessie qui ne se vide pas correctement augmente le risque d'infection urinaire et de problèmes rénaux. Certains hommes qui souffrent d'hypertrophie bénigne de la prostate sont victimes de calculs urinaires dans la vessie ou d'infections à répétition.
S'il baisse après le début d'un traitement et qu'il reste à un faible niveau, cela témoigne d'une bonne efficacité. À l'inverse, s'il remonte, cela peut-être le signe d'une récidive. En sachant toutefois que le taux de PSA peut fluctuer modérément sans signifier pour autant une évolution de la maladie.
La consommation quotidienne de noix permet notamment de limiter les risques de cancer de la prostate et du sein. En effet, certaines études montrent que les noix réduisent de 30% à 40% la croissance du cancer de la prostate et de 50% les risques de cancer du sein.
La résection endoscopique s'adresse aux hypertrophies de prostate moins volumineuses. Elle consiste à découper le tissu malade sous contrôle de la vue au moyen d'un endoscope rigide introduit par l'urètre.
En consommer au moins 5 fois par semaine pourrait diminuer le risque de développer un cancer de la prostate. Le sélénium, que l'on retrouve dans le riz, le blé et les noix du Brésil offrirait un effet protecteur.