L'intelligence artificielle les rend de plus en plus performants et puissants, parfois presque malgré nous. Difficile de rivaliser quand on sait que notre mémoire reste faillible alors que la leur, dont on ne connaît pas encore les limites, peut être sauvegardée sur un disque dur.
D'après les avis de 350 experts de l'intelligence artificielle, compilés par Katja Grace du Future of Humanity Institute d'Oxford, les robots et les intelligences artificielles seraient néanmoins capables de surpasser les humains dans certains secteurs très rapidement.
L'essor des « micro tâches »
Une autre conséquence de cette automatisation de certaines activités par les machines est la création de tout un nouvel écosystème de travail en ligne, avec des entreprises recrutant des travailleurs humains pour effectuer des micro tâches complémentaires de l'IA.
La robotisation permet de libérer les travailleurs de tâches fatigantes, contraignantes et dangereuses. C'est un avantage considérable à prendre en compte pour les dirigeants. En effet, la réduction d'arrêt de travail causée par des troubles musculosquelettiques (TMS), améliorera la réputation de l'entreprise.
Un robot peut travailler seul durant un temps donné, sans assistance humaine. Tout en restant un produit standard facile à maintenir et ayant une longue durée de vie, le robot apporte une grande flexibilité dans les process de manipulation, d'assemblage et de contrôles des produits grâce à sa vitesse.
D'autre part, les robots peuvent devenir des perturbateurs affectifs pour l'homme. Prendre l'habitude d'humanoïdes dociles où la question du consentement ne se pose pas, peut provoquer un risque de banalisation de certains comportements et se répercuter sur les femmes humaines.
L'intelligence artificielle fait peur car elle n'a pour seule limite que les capacités humaines à développer des programmes toujours plus élaborés. Le plus important est d'éviter les dérives que peut provoquer une telle technologie, par exemple avec la reconnaissance faciale.
D'autre part, les robots peuvent devenir des perturbateurs affectifs pour l'homme. Prendre l'habitude d'humanoïdes dociles où la question du consentement ne se pose pas, peut provoquer un risque de banalisation de certains comportements et se répercuter sur les femmes humaines.
Une aide au quotidien
Les premiers robots ont été les robots ménagers : du mixeur au multicuiseur, ils permettent de gagner du temps et de l'énergie. Quant aux voitures, elles sont déjà dotées de systèmes automatisés destinés à aider l'homme dans sa conduite : régulateurs de vitesse ou systèmes de guidage.
En effectuant certaines tâches dont la pénibilité est reconnue, les robots contribuent à la meilleure santé des travailleurs. Quant aux tâches dangereuses, leur déléguer permet de renforcer la sécurité pour l'être humain.
Contrairement à l'outil qui est le prolongement de la main de l'homme, les machines peuvent fonctionner sans l'intervention humaine du moment qu'elles ont été programmées. Elles disposent donc d'une autonomie (complète ou partielle).
Loin de tous les fantasmes qu'elle charrie, Guy Mamou-Mani, coprésident d'Open, entreprise de services du numérique, plaide pour une utilisation sobre et responsable de l'intelligence artificielle, et plus largement des outils digitaux.
Les vendeurs tiendront pour leur part jusqu'à 2030. Tous domaines confondus, il faudra selon les chercheurs se préparer pour 2061, où les intelligences artificielles ont une chance sur deux de pouvoir surpasser les humains pour à peu près n'importe quelle tâche.
En pensantàla productivité, les avantages des robots sontévidents: ils travaillent plus vite et plus précisément qu'un homme. Ils n'ont jamais besoin d'une pause ni de vacances et ils ne font pas la grève et ils ne sont jamais malades . En les utilisant 24 heures par jour, on gagne le maximum de capacité.
Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
Bien que 75 millions d'emplois pourraient être déplacés par la robotisation d'ici 2022 (principalement dans les secteurs de la gestion administrative et de la comptabilité), 133 millions de nouveaux emplois seront également créés dans les secteurs de la nouvelle économie (analyse de données, intelligence artificielle , ...
Piratage des systèmes contrôlés par l'IA : perturber les infrastructures en causant par exemple une panne d'électricité généralisée, un engorgement du trafic ou la rupture de la logistique alimentaire. Chantage à grande échelle : recueillir des données personnelles afin d'envoyer des messages de menace automatisés.
Les premiers robots industriels apparaissent, malgré leur coût élevé, au début des années 1970. Ils sont destinés à exécuter certaines tâches répétitives, éprouvantes ou toxiques pour un opérateur humain : peinture ou soudage des carrosseries automobiles.
Le budget IA des entreprises est en forte progression, estimé à plus de 230 milliards d'euros en 2020 au niveau mondial (hors charges internes de personnels) et dont la croissance atteindrait + 18 % par an pour atteindre plus de 450 milliards d'euros en 2024, grâce à l'adoption progressive de l'IA dans l'industrie.
Les limites technologiques et cognitives empêchent les machines d'atteindre un raisonnement complexe, en dehors des tâches pour lesquelles elles sont prévues. Elles ne parviennent pour le moment ni à acquérir une expérience subjective ni à réellement communiquer avec le monde qui les entoure.
L'intelligence artificielle (IA) est un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d'agir comme des êtres humains.
Les machines pensent plus vite que les humains et peuvent être soumises à plusieurs tâches. L'intelligence machine peut être utilisée pour effectuer des tâches dangereuses. Leurs paramètres, contrairement aux humains, peuvent être ajustés. Leur vitesse et leur temps ne sont que des paramètres basés sur des calculs.
Les humains sont par exemple capables de penser qu'il pense, ce qu'on appelle la métacognition. Une IA en est incapable. En outre, le principe même de l'esprit humain est qu'il peut se tromper. Les robots peuvent aussi faire des erreurs, mais seulement parce qu'un humain a fait une erreur dans son programme.
L'intelligence artificielle (ou IA) est de plus en plus présente dans notre quotidien, notamment au travers de nouveaux produits ou services. Elle repose cependant sur des algorithmes gourmands en données, souvent personnelles, et son usage nécessite le respect de certaines précautions.