Outre le fait que dormir avec un enfant devient vite inconfortable, que lui-même peut-être gêné par nos ronflements, avoir trop chaud, bref, que le sommeil de chacun s'en trouve altéré, cela peut aussi avoir des conséquences plus graves sur le long terme.
Le cododo diminue le stress du bébé, mais cela dépend du niveau. Une étude a sondé des parents à ce sujet: les enfants ayant bénéficié d'un des deux aménagements de sommeil de type cododo présentaient un niveau d'anxiété moindre à l'âge préscolaire, comparativement à ceux ayant fait du cododo moins de six mois.
Cododo dans le lit des parents : bonne idée, mais pas avant 1 an. D'après les spécialistes de l'enfance, le sommeil partagé au sein du lit conjugal ne doit pas se faire avant les 1 an du bambin. La pratique comporte plusieurs dangers pour sa santé et peut même causer son décès.
Le principal objectif étant que votre enfant apprenne à s'endormir seul, pour pouvoir le faire aussi en pleine nuit en cas d'éveil, et surtout pour retrouver confiance dans son sommeil. Votre rôle est de lui apprendre à réussir son endormissement, et non de l'endormir vous-même.
Les experts s'entendent pour dire que 7 ans est l'âge minimum idéal pour envoyer un enfant dormir au sous-sol sans ses parents. Il saurait réagir si jamais une situation d'urgence survenait, comme un incendie.
Un nouveau-né ne réclame pas sa chambre de lui-même. Au contraire, généralement, c'est auprès de ses parents et dans un lit adapté que bébé dormira le mieux, du moins les premiers mois.
Pour l'enfant, le moment du coucher est souvent vécu comme une séparation d'avec ses parents. Il peut alors ressentir un peu d'anxiété et ne pas vouloir dormir seul dans son lit. Il est cependant important que le tout-petit apprenne à gérer cette anxiété et comprenne qu'il est capable de dormir seul.
Les spécialistes en pédopsychiatrie s'entendent pour dire qu'après 7 ou 8 ans, il est préférable pour un enfant de ne plus dormir avec l'un ou l'autre de ses parents.
La peur de dormir seul
Pas facile de devenir indépendant et de se vivre comme une personne à part entière. Il ressent le besoin de retrouver cette sécurité qu'il percevait lorsqu'il était bébé. Il a peur de dormir seul et aimerait bien venir se rassurer dans le lit de ses parents.
Les avantages du cododo
Les tétées seraient ainsi plus fréquentes pendant la nuit. Selon d'autres pro-cododo, la proximité avec les parents durant la nuit renforcerait le lien avec le bébé et diminuerait ses angoisses. Et le sommeil du bébé serait de meilleure qualité avec cette pratique2.
Il est tout à fait possible de mettre deux lits enfants dans une même chambre. Certains optent même pour un grand lit commun et propose aux petits enfants de faire du cododo. Partager un même lit est rassurant et si confortable, vous ne vous sentez jamais effrayé par l'obscurité de la nuit.
Les pédiatres préconisent de créer à chaque enfant un petit coin d'intimité. Ce coin peut contenir son lit, ses jouets ou encore quelques affiches. Il créera une véritable séparation au sein de la même pièce. L'aménagement de la chambre doit également permettre à chacun de dormir sans être dérangé.
Si, à 3-5 ans, un enfant n'arrive pas à rester seul dans son lit, c'est quand même le signe qu'il y a une difficulté. Peut-être que la sécurité de base n'est pas bien acquise, ce qui rend la séparation impossible. Ou bien, en refusant de dormir, l'enfant garde son parent pour lui et empêche le couple de se retrouver.
“Tout d'abord, l'environnement sonore et lumineux est souvent différent de chez nous. Si la maison des grands-parents est dans un environnement rural et calme versus un environnement urbain et plus bruyant à la maison, les enfants dorment sans bruit et sans lumière extérieure. Cela peut expliquer un meilleur sommeil.
Que vous allaitiez ou pas, il est conseillé de dormir avec bébé au moins jusqu'à ses 6 mois notamment en raison des risques de morte subite du nourrisson. On fait le point avec Camille Aiello, psychomotricienne en Île-de-France.
Offrez-leur du temps. Cajolez-les, bercez-les 2-3 minutes au besoin, flattez-les une fois qu'ils sont couchés. Restez près des enfants le temps de créer l'habitude. Certains enfants auront besoin de se faire cajoler, emmailloter, de sentir votre présence près d'eux afin de favoriser le sommeil.
Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Progressivement et jusqu'à 10-12 ans, la durée du sommeil nécessaire pour que l'enfant soit en forme va réduire pour approcher 10h. La sieste de l'après-midi finira également par disparaître et l'heure de coucher va se retarder : de 20h vers 5-6 ans on passera à 21h vers 8 ans et à 22h au début de l'adolescence.
Un enfant qui ne veut pas dormir dans son lit peut également cacher des raisons plus profondes : la séparation des parents, l'arrivée d'un bébé dans la fratrie, un décès dans l'entourage… Si le refus de dormir seul persiste et que vous vous inquiétez, n'hésitez pas à demander l'avis d'un professionnel de santé.
Les bâillements et la somnolence ne sont pas les seuls signes indiquant qu'un élève ne dort pas suffisamment. Des recherches ont mis en relief d'autres symptômes tels que l'hyperactivité, la mauvaise humeur, l'impulsivité et une capacité de concentration limitée.
Cela dépend, bien entendu, de l'âge. Il se dessine une tendance à coucher les enfants de plus en plus tard… Les jeunes enfants avant 6 à 8 ans devraient pouvoir être couchés régulièrement avant 20h30. Pour les plus âgés, ne pas dépasser 21h30 semble un point important.
Mais, en général, les experts conseillent une heure de couchage entre 19h00 et 20h30 maximum entre 6 mois et 3 ans. Cela lui permettra de faire des nuits longues et reposantes, mais aussi de prendre des habitudes d'hygiène du sommeil qui lui seront très utiles tout au long de sa vie.
Imaginez deux frères ou deux sœurs qui dorment blottis l'un contre l'autre, mignon n'est-ce pas ? Et pourtant, les experts déconseillent le cododo et s'accordent à dire que chaque membre de la fratrie devrait avoir son propre lit.
Ainsi, l'âge conditionne l'organisation des chambres plus que le sexe des enfants. Par exemple, mieux vaut mettre les deux plus jeunes enfants (un frère avec sa sœur) dans la même chambre et laisser la chambre individuelle à la grande sœur de 13 ans, plutôt que de vouloir faire cohabiter les deux filles.
Pour les encourager à se sentir heureux à dormir dans leur propre chambre, laissez-les jouer sur leur lit un peu, afin qu'ils commencent à créer de bonnes associations avec celui-ci. Expliquez qu'ils vont dormir dans leur propre lit, afin qu'ils sachent à quoi s'attendre quand arrive l'heure du coucher.