Seules les fleurs fécondées donnent un melon et un nombre important de grains de pollen est nécessaire pour obtenir un fruit de bonne qualité gustative, de forme et de poids convenables, commercialisable.
Abeilles et bourdons vont passer de fleur en fleur, récupérer du pollen sur les fleurs mâles pour les déposer sur le pistil des fleurs femelles. Une fois la pollinisation réalisée et si la fécondation se déroule bien, on verra rapidement le melon grossir sous les pétales de la fleur.
Le melon et la courgette ont des fleurs unisexuées, c'est-à-dire qui sont soit mâle soit femelle portées par un même plant. Les fleurs femelles se reconnaissent bien avec à leur base un ovaire (ou futur fruit).
Les melons, quelle que soit leur variété, doivent être taillés pour encourager la végétation, obtenir plus vite des fleurs femelles, et leur permettre de se gorger en sucres et en jus. Selon la région dans laquelle on se trouve, le Midi par exemple, la taille peut être moins suivie.
Ce sont les fleurs mâles. Hormis les hybrides, les melons produisent d'abord des fleurs mâles sur les branches charpentières, puis des fleurs femelles sur les branches secondaires. Plusieurs semaines peuvent s'écouler entre les deux.
Cela correspond à la période allant de juillet à septembre, soit 4 à 5 mois après le semis.
Les melons se plantent en avril-mai ; à noter que leur obtention par semis est des plus faciles et, bien sûr, plus économique. Préparez des trous de 30 cm de côté, bien espacés (comptez 1 m entre chaque), car le melon a tendance à s'étendre rapidement !
La présence d'une aréole à la base est le signe d'un melon femelle, ce qui est un « plus » pour la qualité. Lorsque la queue du melon (pédoncule) a tendance à se détacher, le melon est arrivé à maturité. Le melon doit sentir bon. On teste l'odeur au niveau de la queue (pécou, dit-on dans le midi).
Apprenez à reconnaître les fleurs mâles et femelles
Les fleur mâles sont dressées à l'extrémité d'un long pédoncule (photo 1). Les fleurs femelles sont le plus souvent couchées et la forme du futur fruit est visible à la base de la corolle (photo 2).
Des fleurs mâles et femelles
La fleur mâle, elle, se développe sur une véritable tige beaucoup plus fine et ne comporte pas d'orifice en son centre. Elle contient uniquement les étamines qui forment une petite grappe serrée, et qui produisent le pollen.
L'humidité sur les feuilles et l'air stagnant peuvent faciliter le développement de maladies, il faut donc aérer régulièrement, ne pas mouiller les feuilles le soir ni placer deux années de suite ses melons au même endroit.
Un fruit est toujours issu d'une fleur, mais une fleur ne donne pas nécessairement un fruit et cela pour plusieurs raisons. Le fruit est le résultat du développement de la partie femelle (ovaire) d'une fleur fécondée (dans la majorité des cas).
Les ovules du pistil doivent être fécondées par le pollen des étamines. Après cette fécondation, le pistil de la fleur se transforme en fruit et les ovules qu'il contient, en graines.
Aérer une serre est impératif. Les professionnels installent généralement des ruches à proximité de leurs cultures de melon pour augmenter les chances de pollinisation. Sachez qu'il est tout à fait possible de polliniser vous-même les fleurs à la main pour peu que vous ayez assez de patience.
Il suffit d'insérer un petit pinceau ou un coton-tige dans une fleur mâle (facile à reconnaître, car elle n'a pas d'ovaire à la base) pour ramasser du pollen jaune, puis de l'enfoncer dans le centre d'une fleur femelle (elle aura un ovaire à la base), touchant ainsi au stigmate.
Seules les fleurs femelles donnent des fruits. Vous pouvez utiliser les fleurs mâles pour fabriquer les fameux beignets de fleur de courgette à la Vénétiane. Il y a sur le plant des fleurs mâles et femelles , en général les fleurs mâles sont les premières à venir.
un melon mûr exhale un parfum typique. Plus il est mûr, plus il est odorant. Choisissez-le parfumé mais pas trop ; observez le pédoncule ; il se décolle lorsque le fruit est à maturité.
On le qualifie de faux-fruit ! Car il rentre à la fois dans la description du fruit (organe qui résulte de la fécondation de l'ovaire de la fleur, comprenant une ou plusieurs graines), et celle du légume (plante potagère ou partie de la plante potagère que l'on consomme au quotidien).
Les jardiniers qui cultivent des cucurbitacées (concombres, courges, melons, etc.) sont souvent aux prises avec des chrysomèles, de petits coléoptères allongés qui s'attaquent aux feuilles, aux tiges, aux racines et, surtout, aux fleurs.
L'arrosage du melon doit être maîtrisé afin de favoriser la fructification. Il doit être fait régulièrement, mais avec parcimonie. Il a des besoins importants en eau : un arrosage deuxfoispar semaine est nécessaire. En région très chaude et en période de sécheresse, il peut être nécessaire d'arroser tousles deuxjours.