Aujourd'hui, de nombreuses observations montrent qu'à peu près toutes les grandes galaxies possèdent un trou noir supermassif en leur centre. C'est, par exemple, le cas de notre propre galaxie, la
Sagittarius A*, le trou noir léger de la Voie lactée
Notre galaxie ne possède pas un bulbe massif, c'est pourquoi son trou noir est relativement léger : quatre millions de masses solaires. En revanche, il se trouve très proche de nous (à 24.000 années-lumière), et nous connaissons ses propriétés avec plus de précision.
Sagittaire A*, localisé au centre de la Voie lactée, est un immense trou noir dont la masse équivaut à environ 4 millions de fois celle de notre soleil.
Baptisé "NGC 1277", le trou noir serait - heureusement - situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. Sa gueule, disproportionnée, serait onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
Surnommé « la Licorne », cet étrange objet stellaire semble être le plus petit trou noir jamais découvert. Il pourrait aider les astrophysiciens à résoudre l'un des plus grands mystères de l'univers. À près de 1 500 années-lumière de la Terre, un petit trou noir orbite autour d'une étoile géante.
Un quasar est composé de trois grandes parties principales : le trou noir supermassif ,comportant la quasi-totalité de la masse du quasar (de quelques millions à quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil).
On estime ainsi que les trous noirs résidus d'étoiles disparaîtront d'ici 1065 ans (le chiffre 1 suivi de 65 zéros), les trous noirs supermassifs dans 1090 ans et les plus massifs dans 10100 ans.
« La lumière qui est trop proche du trou noir, assez proche pour être avalée par lui, finit par traverser son horizon et ne laisse derrière elle qu'un vide sombre en son centre », a expliqué Özel.
Situé à 26 000 années-lumière de la Terre, le trou noir du centre de la Voie lactée a une masse de 4,2 millions de fois celle du Soleil et son diamètre est d'une vingtaine de millions de kilomètres.
Des astronomes ont découvert la plus grande galaxie spirale répertoriée dans notre univers à ce jour. NGC 6872 est cinq fois plus grande que notre galaxie, la Voie lactée, estime l'équipe internationale d'astronomes qui a fait la découverte. Son étendue est de 522 000 années-lumière.
La Voie lactée est le nom de notre galaxie. Foyer du Système solaire, elle est de type spiral, s'étend sur environ 100.000 années-lumière et contient 100 à 400 milliards d'étoiles. À cela il faut ajouter au moins autant de planètes.
On appelle « horizon cosmologique » la première lumière émise par le Big Bang il y a 13,82 milliards d'années. On estime que le diamètre de cet Univers observable est de 100 milliards d'années lumière.
Au centre d'un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et certaines distorsions de l'espace-temps (on parle plutôt de courbure de l'espace-temps) divergent à l'infini, quel que soit le changement de coordonnées. Cette région s'appelle une singularité gravitationnelle.
L'objet, situé à 1000 années-lumière du Système solaire, était considéré comme le trou noir le plus proche de la Terre. Cette place reste donc à celui de V616 de la Licorne, distant de 3300 années-lumière.
1783 : dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, John Michell énonce la première notion de trou noir newtonien (en se servant des lois de Newton de la gravitation).
Un trou noir stellaire est créé par l'effondrement d'une étoile massive sur elle-même. Cet effondrement se manifeste directement par l'apparition d'une supernova, possiblement associée à un sursaut gamma.
La relativité générale montre que le rayon de Schwarzschild d'un trou noir est proportionnel à sa masse, donc que le volume d'un trou noir est proportionnel au cube de sa masse.
Les trous noirs supermassifs : ce sont des trous noirs géants, dont la masse représente au moins un million de fois celle du Soleil. Ils peuvent être encore plus imposants : un trou noir de 40 milliards de masses solaires a été mesuré. M87*, le trou noir qui a été photographié, est aussi un trou noir supermassif.
D'ailleurs, c'est à cause de cette apparence que la galaxie a été nommée la Voie lactée, selon la Nasa : c'est parce que notre galaxie ressemble à « une bande de lumière laiteuse dans le ciel ».
Selon la théorie de la gravité quantique à boucles, les trous blancs seraient le destin ultime des trous noirs. La matière qui s'est effondrée dans un trou noir ressort alors de l'astre lorsque celui-ci se transforme en trou blanc.
Un trou blanc, ou fontaine blanche, est un objet hypothétique qui comme son nom l'indique est l'opposé du trou noir. En effet, tandis qu'en théorie rien ne peut s'échapper d'un trou noir, d'après les cosmologistes, rien ne peut pénétrer dans un trou blanc. De la matière et de l'énergie en sont éjectés en permanence.
Le LHC ne créera pas de trou noir au sens cosmologique du terme. Cependant, selon certaines théories, de minuscules trous noirs « quantiques » pourraient se former.