Ainsi, lors de la liquidation de la communauté, tous les biens sont partagés à part égale et ce, peu importe qu'il s'agisse d'un héritage. Ce régime est généralement opté afin de protéger le conjoint survivant qui bénéficiera de l'intégralité de la succession de son conjoint en cas de décès de celui-ci.
Tel que déjà énoncé, l'héritage est un bien propre appartenant à celui qui hérite, il ne tombe pas dans la communauté. Lors du partage des biens, l'époux n'ayant pas reçu l'héritage ne pourra pas prétendre à la moitié dudit héritage.
Les biens reçus en héritage ou à la suite d'un don
Sont également exclus du patrimoine familial les biens reçus par succession (héritage) et par donation avant ou pendant le mariage ou l'union civile, ainsi que leur remploi.
Le plus sûr moyen d'abaisser les droits qu'auront à payer vos héritiers est de leur consentir des donations. Pour faciliter la circulation de l'argent entre générations, le fisc a en effet mis en place un système d'abattement sur les biens transmis de votre vivant.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
La première option pour protéger le conjoint survivant dans le cadre d'une famille recomposée consiste à adopter un régime matrimonial protecteur, soit lors de la célébration du mariage, soit au cours du mariage (changement de régime par acte notarié et après 2 ans de fonctionnement de l'ancien régime).
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
La donation d'une entreprise
Faire don de ses parts ou actions de son entreprise avant 70 ans vous permettra de bénéficier d'un abattement fiscal de 75 % et d'une réduction de 50 % des droits de donation. Soumis à condition, ce dispositif fiscal est très avantageux pour vos descendants.
Tout héritage, qu'il provienne d'une succession, donation ou d'une assurance-vie doit être déclaré aux services fiscaux afin qu'ils puissent calculer les droits de mutation. Vous pouvez toutefois être exonéré de cette déclaration selon la valeur du patrimoine et votre lien de parenté avec le défunt.
des placements financiers (dépôt bancaire, compte épargne, actions ou part de fonds collectif…). On désigne l'ensemble des actifs financiers possédés par quelqu'un par le terme de portefeuille. des meubles, des équipements ménagers, des véhicules…
La séparation des biens permet de garder une vraie indépendance financière vis-à-vis de son conjoint. Cela permet de gérer son argent en toute indépendance, comme avant son mariage. Pour les entrepreneurs, cela assure que les créanciers ne pourront pas toucher au patrimoine du reste de la famille.
Soit une maison d'une valeur de 200 000 €, détenue à 50 % par chaque conjoint. En l'absence de prêt, la soulte à verser sera d'un montant de 100 000 €. Si un prêt est toujours en cours avec un capital restant dû de 50 000 €, le patrimoine net du couple sur cette maison s'élève donc à 150 000 €.
Biens communs
Salaires et revenus professionnels. Pensions de retraite. Gains de jeux. Revenus d'épargne et de placements.
Tous les biens des époux, qu'ils aient été acquis avant ou après le mariage, appartiennent à la communauté et lors de la liquidation de communauté, les biens sont partagés à parts égales sauf contrat prévoyant une autre répartition.
Pourtant, le régime de la séparation de biens devient de plus en plus courant. Il est même en tête des contrats de mariage le plus choisi, ce qui s'explique par les divers avantages qu'il présente.
Vous pouvez donner de l'argent, mais également des biens meubles (voiture, bijoux...), immeubles et des valeurs mobilières (actions, parts sociales...). Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer.
Ainsi, si la donation s'élève à 100 000 euros, les frais de notaire coûteront 488 euros.
Lorsque le conseil se fait à l'occasion de la signature d'un acte tarifé, la consultation peut être gratuite. C'est d'autant plus vrai, s'il s'agit du notaire de famille. En dehors de ces cas particuliers, une heure de conseil sera facturée entre 180 et 500 euros selon la complexité des questions.
En bref, dans le cadre d'une succession simple et classique, vous devez compter 6 mois environ avant que toutes les démarches administratives ne soient réglées. C'est seulement une fois ce délai purgé, que vous pourrez espérer toucher votre héritage.
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Famille recomposée : conseils juridiques
Si les époux ne prévoient pas de contrat de mariage, ils seront soumis au régime légal, celui de la communauté réduite aux acquêts.
Elle correspond à la part minimale qui revient de droit à un héritier. Dans le cadre d'une famille recomposée, si le défunt a eu un enfant au cours d'une précédente relation, les droits de succession changent pour le conjoint. Le conjoint survivant conservera alors 25 % du patrimoine du couple.
de l'agressivité, en particulier à l'égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; un refus de suivre les rythmes proposés par les parents et l'école ; une perte de confiance dans les adultes, en particulier dans le père, dont la vision déclencherait une réaction de refus, etc.