Observez le langage corporel de votre interlocuteur.
Ou est-ce que votre interlocuteur vous ignore simplement et initie une conversation avec une autre personne ? Il s'agit de signes évidents que vous avez tendance à trop parler et que cette situation soit frustrante ou ennuyante pour votre interlocuteur.
Les émotions négatives poussent ainsi à tourner son attention vers soi, ce qui ressort à travers le discours. Une tendance à parler de soi ne suffit bien sûr pas à diagnostiquer une dépression, ni ne marque à coup sûr une vulnérabilité émotionnelle, mais c'est un indice, à recouper avec d'autres.
La logorrhée est un terme qui caractérise le besoin constant de parler. Le flux de parole est considérablement augmenté, et le sujet s'exprime pendant de longs moments.
Parler est une bonne chose, car cela fait du bien. « Mais encore faut-il trouver le bon interlocuteur, explique la psychiatre. Car s'il est facile de parler et de faire parler, il est très compliqué d'écouter, et surtout d'entendre. »
Si vous parlez beaucoup, vous êtes :
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
Les bavards paraissent "plus sympathiques"
“Les deux premières études ont mesuré l'existence du 'biais de réticence', c'est-à-dire l'idée selon laquelle parler moins dans une conversation vous rend plus sympathique”, rappellent les chercheurs.
Essayez de dire ce que vous avez à dire en 20 secondes et donnez l'occasion à la personne qui vous écoute de partager aussi des informations. En général, essayez de ne pas parler plus de 40 secondes d'affilée. Si vous parliez plus longtemps, l'individu qui vous écoute pourrait se sentir irrité ou s'ennuyer.
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
Dans un dialogue équilibré, les deux parties interviennent également, mais les narcissiques conversationnels ont tendance à ne parler que d'eux-mêmes, affirme Kate Campbell, thérapeute conjugale et familiale. Ils attirent l'attention, mais n'en donnent pas.
N'entamez pas la conversation comme si vous tentez de convaincre la personne que votre opinion, votre point de vue ou votre façon de faire est la bonne. Essayez plutôt d'apprendre et de tirer des leçons de ce qu'il dit. Ne manipulez pas la conversation afin de parvenir à vos fins et d'écraser l'autre personne.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Plusieurs raisons à cela: parler vite rend votre discours, plus rythmé, stimulant, et donne l'impression que vous êtes «passionné» par le sujet. Mais surtout, énoncer vos arguments rapidement donnera très peu de temps à votre auditoire pour réellement comprendre et analyser ce que vous dites.
Avec vous, il s'ouvre sur sa vie très personnelle.
Ce qui est sûr, c'est qu'il doit se sentir en confiance avec vous et que vous avez une place privilégiée dans sa vie.
Utilisez ce silence comme signe que l'autre personne a fini de parler, quoique temporairement, et vous êtes libre d'exprimer votre pensées. Jusqu' à ce silence, faites de votre mieux pour se concentrer sur ce qu'ils disent.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
En principe, il vous suffit de prendre la parole sans attendre qu'on vous l'offre, mais je vous suggère de faire aussi un petit geste, pour capter le regard du verbomoteur. Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut.
1. Qui parle beaucoup, aime à parler : Écolier bavard. 2. Qui est incapable de garder un secret : Se défier des bavards.
- Ne pas bavarder en classe, c'est permettre plus de concentration et donc plus de compréhension au niveau de la matière qu'explque le professeur et donc moins de boulot à la maison, puisque tu auras déjà assimilé une bonne partie de la matière.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
volubile adj. Qui parle beaucoup, très vite et avec aisance.
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.