« je ne suis vraiment libre que lorsque tous les autres humains qui m'entourent sont également libres. La liberté d'autrui loin d'être une limite ou négation de ma liberté en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation », selon Bakounine.
Ainsi, « vouloir » (dans le sens désirer) n'est pas une fin qui permet à l'Homme d'être libre puisque cela le rend dépendant et prisonnier de ses désirs. Par ailleurs, l'Homme ne peut guère être considéré comme un être libre puisque sa volonté semble soumise à l'action de l'Inconscient sur le psychisme humain.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
L'article premier de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dit précisément : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
L'homme est libre quand il peut réaliser ses désirs (Epicure). Mais certaines tendances sont néfastes et nous luttons naturellement contre elles. La spontanéité ne peut donc consister à oébir à ses passions. – Au niveau de la conscience, la liberté se définit par la possibilité de choisir.
Pour Spinoza, l'homme n'est pas libre. Il est soumis à l'ordre nécessaire de la nature, qui est aussi celle de dieu. Son malheur vient de ce qu'il se croit libre alors qu'il ne l'est pas. Connaître l'ordre des choses est la vraie clé de la vie.
Pour commencer, on peut définir la liberté comme la possibilité qu'a une personne de penser, de s'exprimer et d'agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs. La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
En effet, Rousseau au début du Contrat social exprime cette citation :« L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » . Cela signifie que l'homme est libre en droit, mais asservi en fait car son existence est régie par des règles instaurées par d'autres.
La liberté, c'est la capacité qu'a l'homme à choisir entre le bien et le mal. Une fois qu'on a dit cela, on ne sait plus trop quoi ajouter ! Pourtant, la liberté est ce qui fait l'homme ; la liberté est considérée par John Locke comme étant l'un des droits fondamentaux de l'homme.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Ainsi, le seul obstacle à sa liberté serait de ne pas la reconnaître, de vouloir y renoncer par lâcheté. Mais alors, ce n'est même pas à la liberté que l'on renonce (puisqu'on y est condamné), mais à sa jouissance. En ce sens, être libre serait non pas éviter les obstacles mais au contraire s'y confronter.
La liberté sans règle ni devoir s'autodétruit nécessairement sauf à croire, illusoirement que un individu (moi) peut être le maître absolu de tout les autres, c'est à dire d'être suffisamment fort pour être définitivement le plus fort, ce qui est rigoureusement impossible.
Nous avons le sentiment d'être libre lorsque notre volonté agit selon ses envies, en vue d'obtenir du plaisir. La liberté est donc la possibilité de vivre selon son bon vouloir.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Qui a le pouvoir d'agir, de se déterminer à sa guise : Être libre de ses décisions. 5. Qui n'est soumis à aucune contrainte, à aucun contrôle, à aucune restriction : Avoir la libre disposition d'un bien.
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
La liberté s'acquiert par la connaissance de soi, tant du soi rationnel que du soi irrationnel et inconscient. La raison lève de nombreuses servitudes, et nous rend humains ; sans elle, nous ne serions guère plus que des animaux.
Cette liberté absolue se nomme « le libre arbitre » dont la définition la plus claire est peut-être celle donnée par le philosophe français contemporain Marcel Conche qui nous dit que « le libre arbitre c'est le pouvoir de se déterminer soi-même sans être déterminé par rien ».
Le 21 mars 1848 : apparition de la Société démocratique des libres-penseurs. Elle est présidée par Jules Simon et l'un de ses vice-présidents était Jules Barni.
Jean STAROBINSKI. L' invention de la liberté, 1700-1789. Genève, Editions d'art Albert Skira, 1964. - Persée.
Liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté syndicale… Le droit français comprend des "droits-libertés" consacrés par les textes. L'État peut les restreindre, notamment pour des raisons de sécurité.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.