Si vous n'avez pas signé le contrat de bail, votre partenaire (qui a signé le contrat de bail) peut vous mettre dehors. Mais il doit obtenir un jugement d'expulsion auprès du juge de paix.
Il est impossible, sur un fondement juridique, de mettre votre époux à la porte, sauf mesures urgentes (violences conjugales notamment). S'il refuse de partir, vous ne pouvez pas l'y forcer. La discussion reste votre seul moyen pour l'instant, si aucune procédure de divorce n'est entamée.
L'époux doit avoir eu l'intention de partir sans intention de retour. Le conjoint délaissé doit pouvoir prouver l'abandon : par un constat d'huissier, une attestation établie par des proches ou par une main courante déposée au commissariat.
Tant que vous n'êtes pas passé devant un Juge, votre femme n'a pas le droit de vous empêcher l'accès du domicile conjugal. Seule une décision de justice peut l'y autoriser. Vous pouvez donc légalement réintégrer le domicile conjugal. Si elle souhaite divorcer, il lui appartient de diligenter une procédure en divorce.
En principe, l'abandon du domicile conjugal, qui est caractérisé par l'absence de raison de ce départ, constitue une faute qui peut être retenue lors d'une procédure de divorce. Dans les procédures de divorce, seul le juge aux affaires familiales est compétent pour ordonner la résidence séparée des époux.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Si aucun contrat de bail ou de prêt (même verbal), ne peut être invoqué entre vous et votre ami, ce dernier vit chez vous "sans titre ni droit". Vous pouvez donc lui demander de partir à tout moment. S'il ne part pas volontairement, vous nous pouvez pas l'expulser sauvagement, il vous faut un titre exécutoire.
La séparation de corps permet à vous et votre conjoint(e) de pouvoir vivre séparément sans divorcer. Elle met fin au devoir de cohabitation prévu à l'article 215 du Code civil qui dispose notamment en son premier alinéa : « Les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie. »
Le principe de la liberté d'aller et venir permet à tout un chacun y compris les époux de vivre dans un autre lieu que le domicile conjugal, sans que le conjoint resté au domicile puisse s'y opposer ou que cela soit considéré comme étant une faute.
Quand l'autre ne veut pas se séparer, l'objectif est d'entamer un dialogue et de discuter de la situation aussi ouvertement et honnêtement que possible. Souvent, le simple fait d'en parler franchement peut aider un mari qui ne veut pas divorcer à commencer à accepter la réalité de la situation.
-Soyez factuelle exprimez-vous de manière calme, en étant centrée, alignée, hors des émotions qui vous submergent. Il existe diverses techniques pour y arriver, faites-vous aider par des professionnels. -Ayez conscience que de parler des détails du quotidien sur un ton accusateur, (objets, linge sale, horaires..)
Une question courante que rencontrent les avocats spécialisés en divorce est « Qui doit payer les frais juridiques du divorce ? » La règle générale est que chaque personne qui divorce paiera ses propres frais juridiques, et la personne qui demande le divorce sera responsable de couvrir les frais de justice et autres ...
Parlez-lui de vos attentes.
Vous pouvez par exemple lui remémorer qu'il est avec vous parce qu'il vous aime et qu'il vous a dit cent fois qu'il ne ressent plus rien pour sa femme. Dites-lui ensuite que vous voulez qu'il la quitte pour vivre dans vos bras éternellement, point à la ligne.
Dans toutes les cas, vous devez obligatoirement être assisté par un avocat. Coût moyen : De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable).
Pourtant cela est possible. L'article 108 du Code Civil précise que : « Le mari et la femme peuvent avoir un domicile distinct sans qu'il soit porté atteinte aux règles relatives à la communauté de vie.
Généralement, il faut compter environ 2000€ (soit 1000€ par époux) pour un divorce amiable. Certes les prix trouvés sur internet débutent à environ 300€ par époux mais il s'agit de tarifs hors taxes et pour la situation la plus simple : couple sans enfant et sans bien immobilier.
L'essentiel est de faire preuve d'empathie et de douceur, il est inutile d'attaquer frontalement ou d'accabler de reproches celui qui entend ça et ne s'y attendait peut-être pas du tout. Inutile aussi d'annoncer dans la foulée qu'on a rencontré quelqu'un d'autre à moins que ce soit la principale raison de la rupture.
En fait, le conjoint de fait qui est signataire du bail ou propriétaire de la maison peut, à n'importe quel moment, décider de mettre l'autre dehors sans aucune forme d'avertissement en appelant simplement la police ou en l'expulsant lui-même.
L'unique méthode pour que vous puissiez évincer un occupant sans droit consiste à déposer un recours devant le Tribunal administratif du logement. L'éviction se fait ensuite par huissier, sur autorisation de la cour, c'est pourquoi il est nécessaire d'obtenir un jugement.
Procédure de divorce
Le divorce à l'amiable (appelé divorce par consentement mutuel) et 4 procédures de divorce contentieuses (divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage, divorce pour faute, divorce pour altération définitive du lien conjugal, divorce devant le juge).
Faire le point sur son histoire, accepter les causes de sa séparation. Qu'elle soit choisie ou subie, la rupture sera douloureuse pour les deux conjoints et c'est l'occasion de se remettre en question et de comprendre ce qui a fait qu'on en arrive à divorcer ou se séparer.