Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
Si la douleur ne baisse pas après un ou deux jours de traitement, on peut alors tenter de la soulager avec un anti-inflammatoire non stéroïdien, seul ou en alternance avec le paracétamol. L'ibuprofène se prend d'abord en comprimé de 200 mg, puis de 400 mg si nécessaire, sans dépasser 1 200 mg par jour.
L'administration de paracétamol et d'ibuprofène peut se faire simultanément en cas de fortes douleurs ou fièvres qui résistent à l'action d'une première prise de l'un ou l'autre de ces médicaments. Bon à savoir : il est alors nécessaire d'espacer les prises de 6 heures minimum.
Pris en excès, le paracétamol peut être toxique pour le foie et entraîner des lésions irréversibles, voir un décès. L'ibuprofène, quant à lui, est un anti-inflammatoire qui ne doit pas être pris en cas de suspicion d'infection bactérienne.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Dans quel cas le médicament IBUPROFÈNE MYLAN 200 mg est-il prescrit ? Ce médicament est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il lutte contre la douleur et fait baisser la fièvre.
Anti-inflammatoires : modalités pratiques
Ils peuvent se prendre ponctuellement, au moment de la douleur (une migraine ou des douleurs de règles par exemple). Lorsqu'une cure courte s'impose, les prises sont réparties dans la journée en deux fois (s'il s'agit d'une libération prolongée) trois fois.
En résumé : Gardez en tête les anti-inflammatoires calment la douleur inflammatoire, mais ne règlent absolument pas la cause ou l'origine de vos douleurs ! Une utilisation systématique est dangereuse pour votre santé, celle ci pouvant engendre d'autres maladies !
En effet, les AINS sont à risque de complications infectieuses graves. Pas d'AINS au long cours en cas de risque cardiovasculaire et notamment d'insuffisance cardiaque. Par ailleurs, les AINS sont absolument contre-indiqués en cas d'insuffisance rénale. Les AINS peuvent être toxiques pour les reins.
Les AINS peuvent être responsables de maux de tête ou de vertiges, d'effets indésirables digestifs plus ou moins graves (nausées, douleurs ou brûlures d'estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif), de réactions allergiques (éruption cutanée, asthme) et d'insuffisance rénale dans certaines circonstances rares.
Privilégier le paracétamol
L'ibuprofène et le kétoprofène, eux, doivent être pris « à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte, c'est-à-dire pas plus de 3 jours en cas de fièvre et de 5 jours en cas de douleur.
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
Le conseil en + : lorsqu'un médicament peut être pris au maximum 4 fois par jour, cela signifie que les quatre prises doivent être réparties sur 24 heure, soit une prise toutes les 6 heures.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ont une propriété calmante et antalgique. Ils soulagent donc les douleurs et la fièvre selon la dose administrée. Les AINS peuvent atténuer plusieurs maux et douleurs.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Le paracétamol a l'avantage sur l'aspirine ou les AINS de ne pas provoquer d'irritation sur l'estomac, mais il n'est pas anti-inflammatoire et peut soulager un peu moins bien les douleurs d'origine inflammatoire.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien.
Le paracétamol
Les médicaments contenant du paracétamol (voir liste ici) sont recommandés en premier lieu. Dans le traitement de l'arthrose, le paracétamol peut être pris à la dose de 1 gramme, quatre fois par jour, mais uniquement sur prescription médicale. Le paracétamol est habituellement bien toléré.