Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Cela signifie que le cerveau des enfants dyslexiques ne se développe pas et ne fonctionne pas comme celui des personnes non dyslexiques. C'est cette organisation différente du cerveau qui fait que les dyslexiques ont tellement de difficultés avec le langage écrit. La dyslexie est également très souvent héréditaire.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
L'expression « troubles spécifiques du langage et des apprentissages » regroupe les troubles en DYS : dyslexie, dyspraxie, dysphasie, ainsi que certaines manifestations induites de ces troubles comme la dyscalculie, la dysgraphie ou la dysorthographie. Les troubles de l'attention font aussi partie de cet ensemble.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Pour faire un bon dépistage dyslexie , vous devez emmener votre enfant en consultation chez un orthophoniste. Ce dernier fera un bilan qui vous permettra d'être fixé. Selon les résultats qui découleront de cet examen, il vous rassurera ou vous suggérera des séances pour rééduquer votre enfant.
Mais bien souvent, on ne retrouve pas pourquoi un enfant présente des troubles spécifiques des apprentissages. - L'hypothèse génétique familiale est avancée. Car on observe effectivement une incidence forte de troubles dans des fratries, chez des ascendants et colatéraux .
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap. Leur détection et leur accompagnement ont, par ailleurs, beaucoup évolué ces dernières années.
De même, ils ne confondent pas toujours les b avec les d, ou les p avec les q. Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
La dyslexie augmenterait le risque de souffrir d'hyperactivité et de troubles de l'attention (TDAH)4. On peut retrouver des problèmes de mémorisation, de coordination ou de latéralisation.
Avec un diagnostic précoce et un suivi adéquat, il est tout à fait possible de limiter ses effets sur votre vie quotidienne. Pourtant, un trop grand nombre d'adultes sont encore mal ou non diagnostiqués et éprouvent des difficultés pour lire et écrire chaque jour, sans même savoir qu'ils souffrent de dyslexie.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Ainsi, le dyslexique ne comprend que le sens partiel d'un mot ou d'une phrase, mais pas son sens global. Le message d'un texte peut lui échapper totalement ou partiellement. De ce fait, il peut avoir des blocages dans la lecture et des difficultés dans différentes matières.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
La dyslexie-dysorthographie est un trouble d'origine neurologique qui entraîne des difficultés importantes à lire et à écrire.
L'aphasie est toujours liée à un dommage au cerveau dans les zones du langage, généralement situées à gauche. Ce dommage résulte le plus souvent d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'une tumeur cérébrale, d'un traumatisme cranio-cérébral (TCC) ou même d'une infection au niveau du cerveau.
Un peu préoccupant s'il n'arrive pas à lire les petits mots
Si votre enfant est obligé à Pâques de déchiffrer les petits mots comme « et », « le », « la », sans pouvoir les reconnaître d'un seul coup, il va lire si lentement qu'arrivé à la fin de la phrase il ne saura même plus ce qu'il y avait au début.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
la crampe de l'écrivain ; des pathologies telles que la maladie de Dupuytren ou de Parkinson ; une immaturité psychologique (manque de confiance en soi, problèmes familiaux, etc.)
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.